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L’abbaye de Campénéac en Bretagne et ses bons petits gâteaux

L’abbaye de Campénéac en Bretagne et ses bons petits gâteaux

C’est en Bretagne que se situe l’abbaye la Joie Notre-Dame de Campénéac, une abbaye trappiste française, fondée en 1953. Elle se situe à côté de la forêt de Brocéliande, entre Rennes et Lorient. Aujourd’hui, l’abbaye compte 24 sœurs qui continuent de vivre selon la règle de saint Benoît : « prière et travail ». Les sœurs partagent donc leur vie entre la prière et le travail manuel (incluant une petite fabrique de biscuits et de chocolats) ! Allez, c’est parti, Divine Box vous emmène découvrir cette abbaye !

Il était une fois …

Tout commece à l’abbaye de la Coudre. Alors en plein essor, cette abbaye décide en 1920 en effet d’envoyer un groupe de sœurs pour fonder une abbaye à Sainte Anne d’Auray (Morbihan). C’est la naissance de l’abbaye Notre-Dame de Bonne Garde en Bretagne ! Rapidement, les vocations affluent et les sœurs sont si nombreuses qu’elles se retrouvent vite à l’étroit dans leur monastère. Déménager n’est donc plus trop une option, mais presque une obligation ! Mais où aller donc ?

Heureusement, la Providence veille, et on se serre les coudes entre frères et sœurs bénédictins ! En effet, en 1947, les frères de l’abbaye de Timadeuc achètent pour les sœurs le château et la ferme de la Ville Aubert, situé à… Campénéac !

Mais des travaux s’imposent ; les moines se mettent donc à construire le monastère, pour rendre la vie communautaire possible pour leurs sœurs. Le temps que tout soit prêt, c’est finalement en 1953 que les sœurs s’installent réellement. C’est à ce moment-là qu’elles peuvent enfin se consacrer à l’artisanat monastique !

Et avec le temps vient le rayonnement : l’abbaye de la Joie Notre Dame ne compte plus ses vocations, à tel point que deux sœurs partent implanter la vie cistercienne féminine à Madagascar en 1993. La petite communauté s’établit alors à Ampibanjinana en 1996 avec quelques jeunes sœurs malgaches.

Et aujourd’hui ?

Aujourd’hui, c’est plus d’une trentaine de sœurs qui sont à l’abbaye de Campénéac. Elles suivent la règle de saint Benoît “prière et travail”. Entre leurs sept offices chaque jour, les sœurs travaillent manuellement dans leur petit atelier de gâteaux et de chocolats !

Cet atelier est essentiel à la communauté pour leur permettre de subvenir aux besoins de l’abbaye pour “vivre” tout simplement. Eh non, les abbayes ne vivent pas que d’amour et d’eau fraîche ! Mais cela leur permet aussi de mener à bien des projets : l’hôtellerie a pu ainsi être rénovée en 2013 pour que les sœurs puissent accueillir leurs hôtes dans de meilleures conditions. Chouette !

L’église abbatiale occupe évidemment une place centrale dans l’abbaye de Campénéac © Divine Box

La fameuse biscuiterie de l’abbaye de Campénéac !

A Campénéac, c’est une odeur d’encens qui s’élève de l’abbatiale mais également une odeur de beurre frais et de gâteaux qui s’échappe de leur atelier ! Au départ en 1980, l’atelier était minuscule, et la production se faisait vraiment avec les moyens du bord… Mais après quelques mois, face à leur succès, elles ont dû construire ce qu’il fallait pour pouvoir assurer une production de l’abbaye, et même pouvoir se lancer dans le chocolat… Et hop, d’une pierre deux coups !

Côté recettes, les sœurs ont bien sûr tiré profit de leur terroir breton ! Les voilà à produire de bonnes galettes de blé noir aux pépites de caramel, des gâteaux bretons, des galettes sablées… Mais la spécialité des moniales de Campénéac reste quand même les “croque-thés” (des petits biscuits qui accompagnent le thé comme leur nom l’indique si bien !), et il y en a pour tous les goûts : orange, noisettes, amandes… un délice !

Aujourd’hui, cet atelier est un vrai travail communautaire. Si cinq sœurs travaillent deux jours par semaine pour fabriquer de nombreux gâteaux, c’est toute la communauté qui d’une manière ou d’une autre est impliquée. Certaines trient les biscuits cassés, certaines mettront en sachet, d’autres encore seront au magasin pour les vendre etc… Les soeurs “anciennes” peuvent ainsi participer, même si leurs capacités physiques sont parfois plus limitées !

Les petites soeurs miniatures en Lego préparent les gâteaux au sein de la biscuiterie de l’abbaye © Abbaye de Campénéac

Comment acheter ces gâteaux (et se régaler) ?

Pour déguster leurs délicieux gâteaux, vous pouvez tout simplement vous rendre à l’abbaye. N’hésitez pas à faire un petit coucou aux sœurs, ça leur fera plaisir ! Voici leur adresse : Abbaye de Campénéac, La Ville Aubert, 56800 Campénéac. Si vous recherchez aussi un lieu paisible pour un séjour, la porte de l’abbaye est grande ouverte pour une retraite de plusieurs jours, au repos ! Elles ont également une boutique sur place depuis 1989 où vous trouverez toutes leurs pépites pour vous régaler…

Mais si la Bretagne est un peu loin de chez vous où/et que le covid vous en empêche vous pouvez aussi cliquer ici pour acheter en ligne les produits de l’abbaye de Campénéac.

La mise en sachet des galettes sablées par les soeurs  © Abbaye de Campénéac

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