Partager cet article

Culture de mort : Avortement

La réalité de l’avortement “médical” en France

Rappel : l’interruption médicale de grossesse (IMG) consiste en l’avortement d’un enfant parce qu’il est faible, malade ou handicapé. A la différence des causes de l’IVG qui sont centrées sur la femme, les causes de l’IMG sont centrées sur l’enfant. En outre, l’IMG peut être pratiquée à tous les stades de la grossesse.

Une fois ce rappel fait, voici les données. En 2004, 5 989 IMG ont été pratiquées. Dans 43,5% des cas, ces IMG ont été pratiquées après diagnostic de malformations foetales. Viennent ensuite les anomalies chromosomiques (33,8%), puis les pathologies génétiques et les infections. Dans 3,8% des cas, l’Agence de la biomédecine n’a, curieusement, pas pu retrouver l’indication précise pour laquelle l’IMG avait été réalisée.

Selon certaines indications, la France serait un des pays où la proportion de naissances d’enfants trisomiques est la plus faible d’Europe. Les pouvoirs publics et les autorités sanitaires voient là une preuve de l’efficacité du système national de dépistage prénatal de cette affection chromosomique tandis que nous y voyons, pour notre part, une efficacité du système d’extermination de l’enfant porteur de cette affection. Quand on supprime, on ne guérit pas. Ce n’est pas l’objetcif de La Fondation Jérôme Lejeune, qui axe sa recherche pour vaincre véritablement la trisomie 21.

Michel Janva

Partager cet article

10 commentaires

  1. union de pensées, c’est exactement ce que j’écrivais à une personne tout à l’heure qui réagissait à mon article de blog sur le téléthon….
    On commence à faire pareil avec la myopathie…. on l’éradiquera sans la guérir en prenant soin d’éliminer les bébés porteurs des gênes…
    A quand les mêmes pratiques pour toutes les maladies génétiques, comme ça, il n’y aura plus besoin de financer des recherches, le ministère de la Santé pourra faire des économies!
    Puis, doucement, nous pourrons glisser vers des bébés de race pure et sans tache qui feront la fierté de leurs parents… tiens tiens… ça me rappelle l’idée de quelqu’un!

  2. Alors si tel est la chose, je suis fier d’annoncer que l’avortement (IVG), était interdit en Suisse jusqu’en 2002 !
    Chez nous, une IMG (interruption médicale de grossesse), c’est quand la santé de la mère est en danger ! Si la mère risque de mourrir car elle fait une grossesse extra-utérine ou un truc dans le genre “mortel” pour elle, on n’appellait pas ça IVG mais IMG (et c’était un truc totalement admis, même par l’Eglise, car la vie de la mère compte un peu tout de même, n’est ce pas ?).
    Ce que vous êtes entrain de faire, c’est un glissement sémantique : Au lieu de dire Eugénisme (trop allemand pour vous sans doute), vous dites IMG ?!ü???
    Il y a donc de quoi s’inquiéter pour la suite des évennements ! Non ?
    Une petite question pour la fin : Chez vous, en France, si une femme est CERTAINE de mourrir si elle laisse la grossesse se poursuivre (oui oui ça existe, les grossesses extra-utérines mènent généralement à ça), vous dites quoi ?
    – Cette femme a avorté ??? … ou bien qu’elle a fait une IVG…, même involontairement ???
    (puisque dans ce genre de cas, c’est le médecin en charge de la vie de sa patiente qui décide, je considère que ce n’est pas volontaire de la part de la maman, et donc, ce n’est pas une IVG).

  3. la vie de la mère compte un peu tout de même, n’est ce pas ?
    Non, pas tellement !!

  4. Quand la vie de la mère ET de l’enfant sont de façon certaine condamnées (cas des grossesse extra-utérine comme vous le faites remarquer), l’Eglise est claire… La vie de la mère avant.
    Quand c’est la mère OU l’enfant, priorité est donnée à l’enfant… Quoiqu’il en coûte…

  5. Précision :
    “L’interruption médicale de la grossesse (IMG) peut être indiquée lorsque la grossesse met gravement en danger la vie de la mère ou lorsque le fœtus est atteint d’une maladie grave incurable au moment du diagnostic. Elle est possible en France à tout âge de la grossesse jusqu’au terme de la grossesse.”
    Rien à voir avec l’IVG…

  6. Mariemarie, êtes vous sûr que l’Eglise n’admet pas une exception pour sauver la mère?
    http://qe.catholique.org/avortement/273-l-eglise-et-l-avortement-document-de
    “Bien sur la vie d’un petit peut mériter tous les sacrifices, même le plus grand de tous. Mais quand l’Eglise nous annonce la beauté de la vie humaine dés son commencement, quand elle nous invite à la contempler et à la protéger courageusement, elle n’entend pas prendre à la place des personnes une telle décision.”

  7. Suivre le Christ est héroïque…
    Je vois mal l’Eglise inciter une mère à préférer sacrifier la vie de son enfant pour sauver la sienne????
    Je me trompe peut-être. Un spécialiste de la question pourrait-il répondre?
    [L’Eglise n’incite certainement pas à tuer l’enfant pour sauver la mère. La fin ne justifie pas les moyens. Le principe de la solution est simple : on ne choisit pas. On ne peut pas sacrifier une vie innocente à une autre. Ce que l’on doit vouloir, c’est sauver les deux. Il peut arriver cependant que, ayant fait tout ce qui est humainement possible, on aboutisse à une conséquence non voulue : la mort. Il peut arriver aussi qu’en voulant soigner la mère d’un cancer, cela entraîne une conséquence malheureuse, non voulue, non désirée. Mais nous sommes là dans le cas d’un acte qui à un double effet l’un positif (la guérison du cancer), l’autre négatif (la mort de l’enfant). Cela est licite, car on ne veut pas dans ce cas l’effet négatif, on s’y résigne, on le désire pas, on le tolère. http://www.salve-regina.com/Famille/IVG.htm MJ]

  8. Merci pour le lien. Je prendrai le temps de le lire en détail.

  9. Israel Nizan de l’université de strasbourg obstétricien réputé a dit qu’ en 2004 : l’amniocinthèse a tué 1 pour 100 des enfants(650 enfants),et que pour une trisomie depistée, on a tué deux enfants sains.
    Et comme les grossesses sont de plus en plus tardives(plus de 29 ans), en fait, il y a toujours autant de naissances de trisomiques.
    Il dit en conclusion que la technique tue l’ethique.

  10. “Israel Nizan de l’université de strasbourg obstétricien réputé a dit qu’ en 2004 …”
    Sans être par principe contre l’avortement, on peut comprendre, que sans surveillance particulière l’avortement peut être bien pratique pour ne pas poser la question de la vraie raison d’ une augmentation des malformations
    Pour les problèmes éthiques qui se posent sans leur pratique,les médecins doivent sans doute être dépassés.
    J’ai lu un ahurissant article dans “Der Spiegel” du 19 juillet 2004 sur l’euthanasie aux Pays-Bas, qui situe bien comprendre le problème, qui est “caché” en France, mais que le journaliste allemand aborde sans détour
    exemples :
    – un malade se redresse à temps pour éviter une piqure mortelle,destinée à l’achever…
    – un thérapeuthe a tout simplement oublié de signaler une euthanasie qu’il a effectuée..
    – des personnes ont donc une carte sur elle pour éviter de subir ce genre de traitement… mais dans une société où il y a des trafics d’organes, est-ce vraiment suffisant ??

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services