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Europe : politique

la Serbie veut renoncer à sa souveraineté

La Serbie est officiellement candidate pour adhérer à l’Union européenne. Les 27 lui ont accordé ce statut à l’unanimité. Dans le meilleur des cas, la Serbie intégrera l’Union à la fin de la décennie.

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6 commentaires

  1. Peut-être que le pôle Hongrie Pologne et quelques autres dont Serbie pourra infléchir la chose.

  2. La classe politique serbe (composée en grande partie d’ex-communistes ou de fils de communistes) et les habitants de Belgrade, qui aspirent à la consommation et aux voyages, sont effectivement prêts à tout, pourvu qu’on leur donne enfin cette adhésion tant attendue.
    Je rappelle que, pour avoir le droit d’être candidate, la Serbie a dû avaler les couleuvres suivantes:
    – l’indépendance unilatérale du Kosovo, avec la bénédiction des Etats-Unis, de l’Allemagne et de la France.
    – l’organisation d’une Gay Pride à Belgrade, en signe d’allégeance aux “droits fondamentaux” (alors que les propriétaires spoliés par les communistes en 1945 n’ont toujours pas retrouvé le moindre bien).
    – le traitement de faveur par Bruxelles (en réalité Berlin) de la Croatie, nation voisine qui se félicite d’avoir expulsé 300 000 Serbes dans les années 1990 et d’en avoir massacré autant pendant la Seconde guerre mondiale.
    – les pressions exceptionnelles du Tribunal pénal de la Haye, jusqu’au dernier criminel de guerre, alors que des dizaines d’individus du même calibre, si j’ose dire, sont en liberté en Croatie, Bosnie, Albanie et Kosovo.
    – l’ingérence étrangère pour accorder aux minorités de Serbie des concessions politiques inacceptables (mouvement du Sandjak, région musulmane du Sud, soutenu par les Américains ; Hongrois de Voïvodine pilotés par Viktor Orban).
    – l’entretien du cliché du “méchant Serbe” en Occident, des chancelleries aux films holywoodiens aux idées simples (cf. la dernière réalisation d’Angelina Jolie).
    Quel pays a-t-il eu déjà droit à un tel acharnement ?

  3. Renonce à sa souveraineté … Et pompe notre fric.

  4. On les a bombardés le coeur léger. Juste retour des choses s’ils pompent notre fric. Plus lâches que nous, tu meurs.
    On n’a aucune leçon à donner à cette malheureuse Serbie.

  5. Les malheureux serbes ont provoqué avec le soutien russe la première guerre mondiale en révolte contre l’Autriche Hongrie qui les aurait mieux protégés que le stalinisme et le titisme, et si les Croates les ont ont repoussé et vaincus et écrasés militairement, après_ avoir utilisé l’alliance allemande contre leur pan serbisme, n’oublions pas les destructions massives et systématiques des villages et villes croates, le bombardement de Dubrovnik et sa destruction, menée selon les méthodes soviétiques utilisées par la Syrie à Beyrouth, contre les chrétiens libanais, et actuellement contre les quartiers de certaines villes syriennes.
    Les Serbes ont tjrs eu le culte de la force et une volonté hégémonique dans les Balkans : ils tenaient l’armée titiste et ont tenté de l’utiliser contres leurs voisins lors de l’éclatement de la Yougoslavie. Ils ont commis de réels crimes, ils ont perdu, ils ont subi de grandes injustices, mais ils avaient joué avec la haine et le feu.
    En intégrant la CE, ils sortent d’une impasse où la nomenklatura ex communiste les a menés : ils seront dans la CE une des têtes de pont de la Russie (solidarité slave orthodoxe depuis le 19 ème siècle), et on comprendra vite que leur rôle ne sera pas négligeable.

  6. Il ne faut pas dire la Serbie mais l’oligarchie européiste qui a saisi le pouvoir en Serbie grâce aux prébendes mondialistes qui servent à acheter le personnel politique et leur clientèle. Vous tombez à chaque fois dans le panneau démoncratique consistant à assimiler un pays à ses dirigeants, sous prétexte qu’ils seraient élus, ce qui leur vaudrait une légitimité en tant que représentants de la volonté générale. Le problème est que ce concept rousseauiste à la la base de notre système démocratique européen est faussé par le fait que la volonté du peuple est déterminée non par le peuple mais par les experts en manipulation des foules qui déterminent les réformes en fonction des souhaits supposés du peuple qui ne sont en fait que les directives mondialistes transposées au niveau national. Le principe vaut pour la Serbie dont les nationalistes n’ont pas droit à la parole, comme pour les autres peuples européens muselés par les mécanismes de représentation verrouillés par les experts qui déterminent les partis qui méritent le droit de représenter le peuple théorique à défaut du peuple réel.

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