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France : Politique en France

La Revue Défense Nationale publie (trop vite?) une critique favorable du livre d’Eric Zemmour

La Revue Défense Nationale publie (trop vite?) une critique favorable du livre d’Eric Zemmour

Cet article publié en décembre 2021 par la Revue de la Défense Nationale est restée en ligne “pour ne pas créer un buzz et une victimisation” d’Eric Zemmour selon le général (2S) Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la prestigieuse revue, qui évoque le fait qu’Eric Zemmour n’était pas encore candidat. Voici quelques extraits qui montrent que l’auteur de la critique n’était pas dupe des intentions du futur candidat :

La couverture de l’ouvrage annonce les couleurs – le drapeau français flottant en arrière-plan du personnage – d’une affiche de campagne présidentielle.

La France n’a pas dit son dernier mot. Avec ce titre, Éric Zemmour est devenu le chantre d’une France aux abois et se présente comme l’« “homme providentiel” qui porte le fer et rassemble les énergies au nom de la survie de la nation », qui peut encore se relever et se révéler avec la préférence nationale et l’assimilation régulière des étrangers.

L’auteur est avant tout un journaliste, et la lecture de son ouvrage, qui mêle entre 2006 et 2020 ses rencontres avec le milieu intellectuel et politique, principalement dans les beaux quartiers parisiens, est agréable. Les références d’auteurs et de personnalités médiatiques abondent et nous entraînent dans une histoire de France – parfois cinématographique et sportive – que l’on redécouvre dans une version polémique, évidemment. C’est ce qui fait l’intérêt de l’ouvrage, en ouvrant le débat d’idées sur tous les sujets d’actualité, bien sûr toujours liés à l’islam et le « grand remplacement » de la population française par l’immigration. L’éditorialiste nous surprend, nous interpelle et c’est tant mieux (…)

La conclusion de l’ouvrage est une profession de foi d’un futur candidat au sauvetage de la France ! (…)”

Voici l’analyse de Jean-Dominique Merchet, fin connaisseur des affaires militaires parisiennes :

Dans son numéro de décembre, la Revue Défense Nationale (RDN) publie une critique du livre d’Eric Zemmour, «La France n’a pas dit son dernier mot». Sous la plume de Pascal Lecardonnel, secrétaire général de la rédaction, l’article recommande cet ouvrage (…)

Ce mardi, la parution de cet article a fait réagir les réseaux sociaux. Le général (2S) Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la RDN, reconnait auprès de l’Opinion que la publication de cet article est «une erreur malencontreuse de (sa) part». Il précise que l’article a été mis en page avant l’annonce officielle de la candidature d’Eric Zemmour à la présidentielle. Dans un communiqué, Jérôme Pellistandi présente également ses «excuses pour ne pas avoir tenu sa promesse d’exigence éditoriale et de neutralité».

Le général Pellistrandi ajoute que «nous ne retirerons pas ce texte du site Internet pour ne pas créer un buzz et une victimisation qui bénéficierait à l’auteur du livre».

La RDN est un lieu où le débat sur les questions de défense doit être le plus ouvert possible. En mars, la RDN publiera ainsi les projets « défense » des candidats sous leur nom. Eric Zemmour, comme les autres, devrait alors pouvoir alors s’y exprimer (…)

La publication d’une critique favorable à Eric Zemmour est autre chose : elle confirme l’influence de l’extrême-droite dans les milieux de la défense, même si ce n’est pas le cas du général Pellistrandi. On se souvient, au printemps, de l’appel des généraux dans Valeurs actuelles. Ou de la désignation de l’ancien numéro 2 de l’armée de terre, le général Bertrand de La Chesnais comme directeur de campagne… d’Eric Zemmour.

 

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3 commentaires

  1. et surtout vive la France!

  2. Tempête dans un verre d’eau et la pauvre général “Pénistransi” qui s’excuse encore et encore.

  3. En tout cas, Jean-Dominique Merchet, lui, montre clairement son manque de neutralité — et même son manque complet d’objectivité — en qualifiant Zemmour de “candidat d’extrême droite”.
    Qu’a-t-il donc d'”extrême” ?
    On aimerait bien que Jean-Dominique Merchet nous l’explique.
    En réalité, son programme est MOINS A DROITE que celui du RPR-UDF en 1986 !
    Or l’UDF, c’étaient les centristes !
    Donc pour Jean-Dominique Merchet, un programme centriste est un programme d’ “extrême droite” !
    Ce Merchet est-il donc un militant gauchiste ?
    En tout cas, il devrait faire un petit effort d’objectivité, au lieu de nous imposer ainsi ses préjugés idéologiques.

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