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Valeurs chrétiennes : Culture

La propagande

La propagande

De François-Marie Porte, Directeur des études à l’Institut Albert-le-Grand-Ircom, dans L’Homme Nouveau :

[…] On retrouve dans ce terme la racine commune avec le mot « propager » et cela nous invite à saisir que la propagande a pour but de répandre une idée, une mode, une conduite, un peu à la manière d’un virus qui contamine, se multiplie et contamine à nouveau. Le propre de la propagande est qu’elle agit à la manière d’une semence qui germe une fois dans une terre bien préparée et tendra à occuper l’ensemble des lieux où elle pourra s’exprimer : médias, cinéma, théâtre, divertissement, roman, etc. Il en existe de deux sortes.

Premièrement la propagande qui consiste en un matraquage conceptuel constant et au contenu simple. Par exemple : « Pour votre santé, pratiquez les gestes barrières ! » Sa puissance réside dans la force de la répétition. Son effet est bien connu des psychologues et des neurologues : répéter une chose c’est renforcer son existence dans l’esprit humain. Même s’il n’y a pas d’adhésion consciente au message, il y a une accoutumance à sa proximité et les personnes se découvrent un jour en train d’employer des termes et des concepts issus du texte assimilé par l’esprit. Un exemple parlant est le concept de « Gender » qui était inconnu du monde francophone. Il fut odieusement traduit par « genre » qui désignait à l’origine le masculin et le féminin grammaticaux. À force d’usage, le mot « genre » est devenu la désignation sociale du sexe.

La deuxième sorte de propagande sollicite l’adhésion de la raison par une manipulation affective. Il s’agit d’associer un concept plaisant à une réalité rebutante ou répugnante. A contrario, c’est associer un concept peu accepté à une réalité délectable ou attirante. Dans le cinéma c’est explicite. Combien de films présentent l’Église catholique comme un repaire de vautours, de tyrans brûlant les hérétiques et torturant les innocents ? La brillante série humoristique de la fin des années quatre-vingt-dix, Friends, qui met en scène des personnages attachants, réussit le tour de force de faire accepter l’adultère, le divorce et la GPA quasiment incestueuse sous prétexte que ces réalités concernent des personnages faussement proches des spectateurs.

En bref, la propagande c’est de la manipulation qui se défie de l’intelligence de celui sur qui elle agit. […]

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