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Communisme / Pays : Pologne

La Pologne jette les symboles de l’URSS

Alors qu'en France, avec Jean-Luc Mélenchon et d'autres, on honore encore les symboles du communisme, la Pologne, elle, fait le ménage :

Unknown-18"Pendant près de 70 ans le monument à la gloire des soldats de l'Armée rouge a dominé la grande place de Legnica, dans le sud-ouest de la Pologne, pour être finalement enlevé au petit matin ces jours-ci et finir, comme des dizaines d'autres, dans un entrepôt municipal.

"En vertu de la loi de décommunisation, les communes avaient jusqu'à la fin mars pour enlever ces monuments aux frais de l'Etat. Après ce délai, on l'aurait payé de notre poche", explique à l'AFP le porte-parole de la ville Arkadiusz Rodek.

Pour le parti conservateur nationaliste Droit et Justice (PiS), auteur de la loi du 1er avril 2016, l'Armée rouge a certes bien chassé les nazis mais elle a surtout imposé un autre régime totalitaire dont les vestiges doivent être éliminés sans merci. […] "Tant que les monuments communistes restent dans l'espace public, ils glorifient le régime communiste. Ils doivent être démontés et transférés dans des musées de propagande communiste", comme celui de Podborsko, dans le nord-ouest, explique à l'AFP l'historien Maciej Korkuc, directeur à l’IPN, qui a répertorié quelque 300 monuments du genre.

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9 commentaires

  1. les Polonais pourraient aussi supprimer toutes les références au colonel Beck le ministre polonais signataire de accords avec Hitler pour arrondir le territoire polonais!

  2. Vérité historique, lucidité politique et…devoir de mémoire.

  3. L’Ukraine en a fait autant, et davantage, depuis longtemps. L’Ukraine a interdit les statues à la gloire du communisme, les symboles du communisme, les noms de rues ou de villes glorifiant des responsables communistes, et, même, la propagande communiste.
    La même loi édicte les mêmes interdictions concernant le nazisme.
    La Russie, en revanche, fait le contraire : elle édifie de nouvelles statues de Staline, elle emprisonne, sous de fausses accusations, ceux qui font des recherches historiques sur les crimes de Staline, son président déclare officiellement qu’il ne faut pas “trop” critiquer Staline, et il justifie, en public, à deux reprises, le pacte entre Hilter et Staline, qui a permis le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.

  4. C’est très vrai, et la plupart des pays de l’Est européen devrait faire de même. Toutefois, une telle campagne de dé soviétisation tombe aussi à pique pour exacerber les relations avec la Russie où le soldat soviétique est aussi un soldat russe, qui a payé par millions le prix de la victoire sur le IIIè Reich… et les tenants de l’oligarchie libérale libertaire ne demandent que ça, pour accroître le fossé qui sépare Moscou de l’Europe, et notamment de ses pays les moins gangrénés.

  5. Au risque de prendre le contre-pied de l’opinion la plus répandue ici, on peut penser que cette chasse aux symboles et aux lieux de mémoire est non seulement ridicule mais qu’en plus c’est une grave erreur. D’une part, enlever les symboles d’une époque révolue c’est afficher une volonté d’effacer une partie de l’histoire nationale, or on n’efface pas l’histoire ; d’autre part, que dirait-on si certains voulaient s’attaquer à nos calvaires ou monuments à caractère religieux situés sur l’espace public ? Pire encore, si les revanchards de la guerre d’Espagne voulaient un jour raser la Valle de Los Caïdos ? Dans tous les cas de figure la destruction de lieux de mémoire quels qu’ils soient est donc inacceptable et criminelle, sans aucune exclusive.
    De plus, même un anti-communiste peut apprécier un art (le réalisme socialiste) qui objectivement était loin d’être laid !
    Enfin, le “modèle” d’équilibre en la matière est peut-être encore une fois la Russie de Poutine : conservation des vestiges de l’époque soviétique -qui fait partie intégrante de l’histoire nationale Russe- et reconstruction à l’identique des statues et monuments de la Russie impériale détruits par les bolcheviks après 1917. C’est effectivement la seule façon de fédérer et de réconcilier tout un peuple avec son histoire et son identité collective dans toutes ses composantes, mais ça seuls les imbéciles et les sectaires ne le comprennent pas…

  6. Erreur historique car de tels actes attisent les tensions entre la Pologne et la Russie. De quoi réjouir l’Otan, les USA ert l’UE. Si la Pologne croit conserver sa civilisation en étant alliée avec ceux qui prônent le mondialisme, elle se trompe lourdement.Car, si elle veut échapper à ce nouveau totalitarisme, il lui faut conserver des liens chaleureux avec son voisin russe.
    En outre, avoir quitté le pacte de Varsovie pour l’Otan, je ne vois pas en quoi elle est gazgnante sur le long terme.

  7. Je vous comprends très bien, “ludo72”, et se suis en grande partie d’accord avec vous; j’admire la sage attitude de V. Poutine dans cette matière. Mais, dans cette manière de voir les choses qui est aussi la mienne, je me pose une question précise à laquelle j’ai maintenant beaucoup de mal à répondre : a-t-on eu raison de détruire toutes les statues (Hitler etc…) et monuments nazis en Allemagne à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale ? Après tout, le nazisme fait également aussi partie de l’histoire allemande… Merci de m’aider à trouver la réponse !

  8. Garder ou supprimer les monuments en l’honneur de l’Armée Rouge? Il faut se souvenir néanmoins que la radio contrôlée par l’AR par l’emmetteur Kosciusko, incita les résistants polonais de l’Armia Krajiowa( armée clandestine) à se soulever contre l’occupant allemand, tandis que l’AR stationnait sur la rive droite de la Vistule dans les Faubourgs de Praga ( Varsovie) et qu’elle attendit qu’ils fussent tous écrasés par les Allemands et Varsovie détruite pour reprendre sa marche en avant vers l’Ouest avec dans ses bagages le futur président communiste de la Pologne Bierut. Je ne pense pas qu’il s’agisse ici de sectarisme mais bien d’une très douloureuse blessure,il est vrai que, pour compléter le tableau, les appels désespérés de l’AK Polonaise aux anglo saxons resta sans réponse . Churchill refusa le parachutage d’aide avant de s’apercevoir quelques temps après la défaite de l’Allemagne qu'” on avait peut-être tué le mauvais cochon” ( we may have killed the wrong pig!”

  9. Punition divine pour la Pologne que 70 ans de communisme: le fait d’avoir, avec les Hongrois et les pays baltes, trahi leurs engagements vis à vis des chevaliers teutoniques, catholiques, qui devaient convertir la Russie (par la vraie croisade), déjà tant redoutée par Charlemagne qui utilisa les Saxons de Wittiking comme rempart face aux Russes (la future Prusse devint ainsi une “marche” c.à.d une région stratégique militaire internationale, avec les 2 autres, la Bavière et l’Alsace).
    La Pologne, pays bohème, aux frontières inconstantes, jouet des antéchrists, ne dénonçant jamais la partie confisquée par la Russie en 1939 mais ravie de celle volée aux Allemands en 1945: quel avenir dans le plan de Dieu?… à méditer

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