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L'Eglise : L'Eglise en France

La plupart des évêques ont encore peur de ces prêtres qui ne célèbrent que la messe traditionnelle

L’abbé Philippe Laguérie, supérieur de l’Institut du Bon Pasteur, a été interrogé dans Présent samedi dernier. Extraits :

6121_abbe-laguerie2_650x370"Quelles sont vos relations avec Rome ? Que devient la Commission Ecclesia Dei ?

Nous relevons toujours à Rome de cette Commission, elle-même rattachée à la Congrégation pour la doctrine de la Foi. Si le décret d’érection est de soi définitif, les statuts approuvés pour cinq années doivent être finalisés en conformité avec le droit canonique. Nous y travaillons en bonne intelligence avec la Commission pontificale.

Qu’en est-il de vos relations avec les évêques français ? Vous disiez qu’ils se montraient aimables, que tout se passait bien quand vous étiez accueillis dans un diocèse, mais que vous aviez du mal à vous installer. Est-ce toujours le cas ? Desservez-vous de nouveaux lieux de culte ?

En France, nous desservons un certain nombre de chapelles : le célèbre Centre Saint-Paul à Paris (abbé de Tanoüarn), la chapelle du Bon Jésus à Marseille (abbé Héry) l’église de Rolleboise au diocèse de Versailles (abbé Aulagnier), Manou au diocèse de Chartres (abbé Cartier), Montmirail au diocèse du Mans (abbé Balthazard), Les Chapelles-Bourbon au diocèse de Meaux (abbé Touche), l’aumônerie des dominicaines de Saint-Cloud au diocèse de Nanterre (abbé Champagne).

Nos relations avec les évêques dans les diocèses desquels nous sommes déjà installés sont excellentes, comme le prouvent les érections canoniques qui se suivent. Mais, malgré des contacts variés et toujours empreints de respect, la plupart des évêques ont encore peur de ces prêtres qui ne célèbrent que la messe traditionnelle, et leur préfèrent des biritualistes et des concélébrants. Question de mentalité, de temps et surtout de faits : le désert sacerdotal n’est sans doute pas encore assez effrayant…

Quant à l’étranger, c’était plus facile, disiez-vous. Que devient votre implantation en Amérique du Sud ? En Pologne ? Y en a-t-il d’autres ?

— A l’étranger, les contacts sont nombreux et généralement faciles et productifs. Réparti, malgré son jeune âge, sur trois continents, l’IBP est implanté en Italie, en Pologne, en Ouganda, au Brésil, aux USA et en Colombie, en attendant le Kenya, le Costa-Rica, l’Argentine… […]

IBP : combien de divisions : combien de prêtres ? Combien de séminaristes ? Plus d’étrangers que de Français ?

Il compte à ce jour 42 prêtres et 38 séminaristes regroupés au séminaire international de Courtalain (28). Sept de ses maisons sont canoniquement érigées : Bordeaux, Rome (depuis laquelle l’abbé Raffray donne des cours à l’Angélique, université romaine), Bogota, Sao Paulo, Belém, Brasilia et Zárate-Campana en Argentine. Les membres prêtres et séminaristes sont français (1/3) brésiliens (1/3) et polonais, italiens, chiliens, colombiens, anglais, congolais, etc. […]"

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