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Valeurs chrétiennes : Education

La pédagogie rousseauiste de Najat Vallaud-Belkacem

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"La récente nomination de Madame Vallaud-Belkacem au Ministère de l’Education nationale a déclenché des polémiques rappelant cette fameuse "théorie du genre", alléguée par cette dernière puis aussitôt reniée. Ces souvenirs, s’ils sont vrais, ont pourtant occulté un fait récent dans le parcours intellectuel de la jeune première et dont les lignes qui suivent se veulent le témoignage.

Le 2 février 2011, Najat Vallaud-Belkacem publiait, sur son site personnel, "une analyse du sociologue Christian Maurel, publiée dans Le Monde" et à laquelle elle déclarait "adhérer totalement". Intitulé "Un immense besoin d’éducation populaire", l’article en question faisait l’apologie d’une pédagogie des plus curieuses et qui serait à oublier au plus vite, si elle n’avait précisément été revendiquée par celle qui allait plus tard devenir la locataire de la rue de Grenelle.

En ce texte en effet se trouve la rengaine d’une pédagogie émancipatrice, reprise en choeur depuis des lustres par les mauvais lecteurs de L’Emile. Pour le Mentor de Madame Vallaud-Belkacem, l’éducation consiste à "sortir, aussi modestement que cela soit […] de la place qui vous a été assignée par les conditions sociales, les appartenances culturelles, le genre ou les handicaps de toutes sortes." Obligatoire et imposé par le maître, ce déracinement suppose, assure Monsieur Maurel, la mise en oeuvre d’une didactique de la transgression : "tout le contraire d’un acte autoritaire qui va de ceux qui savent aux apprenants", "l’éducation populaire" est un "processus d’autorisation à dire et à faire ce qui était ou semblait préalablement interdit." Effraction devenue légitime, délit attendu et même souhaité par le maître, la maïeutique conçue par notre penseur ne peut que déboucher sur une pratique de la discordance et du conflit : "L’éducation populaire doit […] s’évertuer à réveiller les contradictions", conclut alors le pédagogue.

Arrachement aux identités premières, franchissement des limites, démesure allant jusqu’à la confrontation des contraires, l’ "éducation populaire" prônée par Christian Maurel a-t-elle bien été comprise par notre jeune Ministre ? Si tel est le cas, comment celle-ci peut-elle alors déclarer, au lendemain même de sa nomination, que l’ école doit être un "havre de paix". De deux choses l’une : ou Madame Najat Vallaud-Belkacem ne saisit pas les dangers que pourrait avoir, pour les enfants de la nation, le projet de Monsieur Maurel, ou alors, décidément, celle-ci est bien la Ministre du mensonge."

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