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L'Eglise : Le Vatican

La pauvreté à l’heure de la mondialisation

C’est le thème d’un nouveau document en préparation au Vatican, annoncé par le cardinal Martino, président du Conseil pontifical justice et paix. Ce dicastère veut ainsi indiquer

"une approche évangélique pour combattre la pauvreté, identifier qui, au niveau national ou international, a la responsabilité de combattre la pauvreté, sensibiliser l’Eglise à prêter une attention plus articulée et à prendre conscience des problèmes de la pauvreté et des pauvres dans le monde, sans oublier qu’aujourd’hui la pauvreté extrême a avant tout le visage de femmes et d’enfants, spécialement en Afrique".

"C’est un acte de charité indispensable que l’engagement visant à organiser et à structurer la société de façon à ce que le prochain n’ait pas à se trouver dans la misère, surtout lorsqu’il s’agit d’un nombre immense de personnes et de peuples entiers : une situation qui assume aujourd’hui les proportions d’une véritable question sociale mondiale".

«L’option préférentielle de l’Eglise pour les pauvres [DSE n°182]» constitue un des points caractéristiques de la Doctrine sociale de l’Eglise.

"La pauvreté, et surtout l’inégalité entre les régions, les continents et les pays, et à l’intérieur de ceux-ci, constitue le problème le plus dramatique que l’on doive affronter aujourd’hui dans le monde".

Michel Janva

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3 commentaires

  1. Non a la globalisation excessive, non a l’absence d’un certain protectionisme. La globalisation ne fait qu’augmenter le niveau de competition puisqu’il y a plus de competiteurs. Les entreprises doivent reduire leur couts avec plus d’agressivite, et donc les salaires. Mais a quoi cela sert-il si tout le monde fait pareil? A rien de bon pour ceux qui meriteraient de conserver leur avance legitime. Les salaires francais regressent et ceux des pays moins avances montent. On sacrifie notre avance. A quoi sert de chercher a etre plus competitif si on recuse nos avantages (niveau de vie)? L’effort s’intensifie et la recompense diminue.
    En matiere d’environement, 70% de la pollution provient de la globalisation qui veut qu’on mange des fraises du Chili en France ce qui exige de cosntruire des bateaux (et des usines pour les construire etc.) en masse, tuant au passage les producteurs francais locaux.
    En quoi la globalisation est-elle utile en creant une competition pauperisante des pays qui ont legitimement acquis la premiere place (pays developpes) et en detruisant l’environement? Sans compter els transferts de technologie qui accroissent la encore le nombre de competiteurs (la Chine construira bientot ses propres Airbus).
    Seule une globalisation bien comprise (tres limitee) et progressive devrait etre mise en oeuvre or c’est tout l’inverse.

  2. @ Françoisdesaintjean
    oui, votre réflexion est fort pertinente.
    Simplement, comment peut-on ettre concrètement en oeuvre une “globalisation bien comprise” et “très limitée” ???

  3. La réalité c’est qu’aider l’Afrique, cela fait belle lurette qu’on le fait : ce sont les pauvres des pays riches qui financent les riches des pays pauvres – formule inventée depuis longtemps par un génial et qui s’avère toujours vraie.

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