Non ! Nos dirigeants “enfermistes” ne sont pas pro-vie : ils veulent contrôler la mort de manière absolue. Excellente tribune de Vincent Mazeau dans Marianne intitulée : “L’euthanasie pour tous, aboutissement logique de la crise sanitaire”. A lire intégralement mais voici quelques extraits :
“Que les revendications d’euthanasie aient un lien avec la crise sanitaire qui s’éternise, cela semble a priori paradoxal. Les restrictions sociales et le confinement ne sont-ils pas le signe que notre société fait prévaloir la vie, au sens biologique du terme, sur toutes les autres préoccupations ? Un tel choix – la vie coûte que coûte – n’est-il pas précisément le contraire de la logique euthanasique : faire mourir plutôt que maintenir en vie à tout prix ?
Mais ce paradoxe n’est qu’apparent. Une même logique unit la paranoïa sanitaire qui s’est emparée de nous et la volonté d’autoriser une « aide active à mourir » (…)
La crise du Covid-19 confirme totalement les thèses d’Ariès. Deux « ruptures anthropologiques » (l’expression est de l’historien Stéphane Audouin-Rouzeau) ont eu lieu presque naturellement pendant le premier confinement. La première, c’est l’interdiction de tout accompagnement des mourants et des morts. Les mourants, à cause des interdictions de visite dans les Ehpad et les hôpitaux. Les morts, à cause de l’obligation de placer directement les corps dans des housses mortuaires puis des cercueils cloués, sans possibilité de toilette mortuaire ni de recueillement.
La deuxième, c’est l’idée que la « saturation des réanimations » et le « tri des malades » seraient les pires choses qui puissent nous arriver. On voit, en creux, apparaître une nouvelle exigence : le droit inconditionnel d’être placé en réanimation quel que soit son état de santé, même si c’est parfaitement inutile. La mort n’est plus acceptable que dans cet environnement hypermédicalisé.
Ainsi la crise sanitaire a-t-elle aggravé notre intolérance au risque et exacerbé notre peur de la douleur et de la mort. Dans ce contexte, le fantasme qui sous-tend la demande d’euthanasie est le même que celui qui justifie les confinements à répétition : c’est la promesse d’une mort totalement sous contrôle, purgée de tout aléa, 100 % garantie par la technique médicale.
Lorsque l’euthanasie sera autorisée, le mouvement historique décrit par Ariès et accéléré par la psychose actuelle sera achevé. Les mourants ne seront plus accompagnés par des prêtres en robe noire mais pris en charge par des docteurs en blouse blanche. Ceux-ci leur permettront de clore leur vie de la même façon qu’ils l’ont menée : dans l’illusion du contrôle absolu, qui est la négation même de la vie (…)”
Clofer
Oui c’est bien dit. Monseigneur Lustiger nous aurait aussi écrit de beaux textes très profonds sur toutes ces questions de société. C’était une autre époque, on le voyait à la télé. Maintenant on a Hanouna.
Classico
Ceci est clair. Une autre preuve de cela estvde se souvenir que Delfraissy était il y a quelques années président du CCNE qui a justifié largement la culture de mort.
Cela montre aussi l’inconséquence de catholiques qui comme P Plunkett pourchassent les résistants à l’ordre politico sanitaire.
Prout
Je ne sais pas qui est ce “P Plunkett”, pseudo catho, mais il doit être un parfait crétin !!
DUPORT
“Les restrictions sociales et le confinement ne sont-ils pas le signe que notre société fait prévaloir la vie, au sens biologique du terme, sur toutes les autres préoccupations ?” (sic)
Non pas du tout.
Il ne s’agit pas de préserver la vie mais d’installer une dictature qui va éliminer les gens non seulement par l’eugénisme, l’avortement, le suicide assisté et l’euthanasie mais également par des moyens détournés comme la vaccination, l’interdiction des soins, l’interdiction de prescrire etc.
Prout
D’autant plus que confiner c’est contaminer.
Pire, quand on “confine” on ne fait pas prévaloir la vie, on EMPECHE la vie. Et cela a pour conséquence la mort : le confinement entraîne dépression et solitude dont l’extrémité est le suicide, l’abandon de soin (donc surmortalité), la perte de son travail (donc pauvreté et surmortalité) etc
Le confinement c’est la mort. Ce n’est pas pour rien qu’on a à chaque fois vu une explosion de la mortalité à chaque confinement
Et qu’on ne me dise pas que ce sont des morts “covid” : c’est faux
Meltoisan
Peut-être que je me trompe mais il semble que confinement ou pas, la mort fait son œuvre : Ce qui se passe en Inde aujourd’hui est catastrophique… Quelqu’un a-t-il la solution ? Je crois qu’il faut rester humble en ce moment.
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-pourquoi-la-situation-semble-desormais-hors-de-controle-en-inde_4384807.html
Chouan85
Attention, se méfier de pravda info. Par ailleurs, ne pas oublier la très grande proportion de vrais pauvres, donc pas de soins et ne pas oublier qu’ils sont 1,4 milliards d’habitants. Faire peut être prorata par rapport aux nombre de morts déclarés covid, car évidemment le chiffre brut peut paraître énorme.
Est-ce que l’on parle encore de la famine qui tue bon an/mal an environ 9 millions de personnes dans le monde. Neni. ou alors la famine est déclaré covid comme chez nous, le sont les malades qui arrivent à l’hôpital pour tout autre chose.
Par ailleurs, je le répète, le Texas a levé toute les contraintes liés au covid depuis le 2 mars. Résultats, moins de morts, de personnes en réanimation et d’hospitalisation. Bref la vie reprend au grand dam des covidistes acharnés.
Prout
Et petit rappel : l’Inde est un pays CHAUD. Donc ce n’est pas dans ce pays qu’il risque d’y avoir des problèmes de “covid” (en réalité des maladies à base, entre autres, de virus SARS COV 2) puisque les coronavirus meurt à 25 degrés. De plus la saison la plus chaude arrive en Inde, les 40 y sont atteint régulièrement
…..
Ceci dit il peut y avoir des grippes à coronavirus car l’hygiène en Inde est deplorable en bien des endroits et donc la contagion, et il y a aussi des secteurs plus frais (montagnes) mais je le répète : ce n’est pas dans un pays chaud que la covid est un problème. Ça ne peut pas être la maladie n1 du pays, loin de là.
Alors, l’intox de tel ou tel média, on s’assoie dessus.
Trop facile de ne parler que de cette maladie en oubliant les autres bien plus graves et bien plus nombreuses…