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Institutions internationales / Pays : International

La liberté économique a fait reculer la pauvreté

Les faits sont là pour Jean-Yves Naudet :

"C’est une excellente nouvelle, qui va à l’encontre des idées reçues, que vient de publier la Banque mondiale : la pauvreté recule dans le monde, y compris l’extrême pauvreté, et cela en dépit de la crise actuelle. L’extrême pauvreté est d’autant plus révoltante qu’on sait parfaitement la combattre ; seul l’aveuglement idéologique a maintenu des peuples dans la misère. Pour l’idéologie socialiste, c’est l’intervention massive de l’Etat qui peut régler le problème, alors que la vérité saute aux yeux des observateurs de bonne foi : c’est la liberté économique, à commencer par celle du commerce, qui fait reculer la pauvreté. 

D’abord les faits : la Banque Mondiale (qui ne passe pas pour une officine ultralibérale) vient de rendre publiques les données préliminaires pour l’année 2010. Le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté (soit avec moins de 1,25 dollar par jour, critère officiel) aurait été divisé par deux depuis 1990. Il s’agissait du premier Objectif du Millénaire pour le Développement (OMD) défini par l’ONU, ainsi atteint avec 5 ans d’avance sur l’échéance. (…]

Bien entendu, il y a toujours beaucoup trop de pauvres dans le monde et il faut aller plus loin dans la lutte pour le développement. Mais encore faut-il prendre la mesure précise du phénomène et examiner les causes de ce progrès. Car ceux qui dénoncent le nombre encore trop élevé de malheureux réclament plus de programmes publics d’aide sans avoir sérieusement examiné les raisons du progrès actuel. Et ce n’est pas avec une mauvaise analyse des succès que l’on progressera encore.

Il faut aussi cesser de répéter que les inégalités s’accroissent entre pays riches et pays pauvres. Depuis des années, la croissance économique est nettement plus rapide dans les pays en développement que dans les pays développés ; donc les écarts diminuent. […]

[…] les résultats sont sans appel : l’aide publique se perd et finit dans des poches privées ou des projets non productifs, alors que la liberté, à commencer par celle du commerce, a été le vrai facteur du progrès. […] Oui, la pauvreté est un scandale aujourd’hui, parce qu’on sait comment la combattre. Même des organismes comme la Banque Mondiale doivent le reconnaitre. Il n’y a pas de meilleur moteur du développement que la liberté. Ceux qui, par ignorance économique ou aveuglement idéologique, nient cette évidence ont une responsabilité écrasante vis-à-vis de la situation des plus démunis."

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2 commentaires

  1. c’est très curieux cette impossibilité de sortir de ce dualisme “rationnel” dans nos familles politiques. Ce qui est qualifié pudiquement de “liberté économique” a aussi provoqué la décolonisation (main dans la main avec le communisme). Lequel colonialisme empêchait les prédateurs de piller le tiers monde et avait créer une infrastructure et un tissu économique qui profitait d’abord aux pays colonisés : ce colonialisme pour imparfait qu’il était représentait une volonté d’Etat (et qui représentait un coût pour la métropole) qui aurait pu éviter à terme les excès que la “liberté économiques” a fait subir à nos pays au XIXème siècle et qui est présenté aujourd’hui comme un passage obligé pour ces pays. les “libertés économiques” ne se sentent aucune responsabilité vis-à-vis des populations sur les territoires desquelles se trouvent les matières premières dont elles ont besoin.
    Nous avons eu pourtant des exemples éloquents de régime de “libertés économiqes” : la russie d’Eltsine ! pourquoi ne pas commenter cet essai, en tirer les conséquences !

  2. Que la liberté économique ait gagné du terrain et qu’il en ait résulté une diminution de la pauvreté dans le monde, il y a lieu de s’en réjouir. Mais que la Banque Mondiale y soit pour quelque chose, ça reste à prouver. Parce que la liberté, c’est aussi celle de ne pas souscrire aux injonctions ultralibérales ( quoiqu’en pense Monsieur Yves Naudet ) de la Banque Mondiale. Nous nous réjouissons que de plus en plus de pays s’affranchissent de ce ” machin “, et accèdent à la prospérité.

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