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Liberté d'expression

“La France pète de trouille”

De l’écrivain Jean-Marie Laclavetine à propos de l’affaire Siné :

"on ne respire plus, dans ce pays. La France pète de trouille, et ça ne sent pas bon. La poltronnerie de la plupart favorise l’autoritarisme de quelques-uns. Toute pensée, toute parole libres sont immédiatement soumises à un feu roulant d’intimidations, de condamnations ronflantes et sans appel. Comme le dit un proverbe japonais : "Le clou qui dépasse appelle le marteau." Malheur à celui qui critique les replis communautaristes, l’invasion massive du religieux dans l’espace public, la défaite annoncée de la laïcité dont le discours de Latran était un avant-goût, les clés des banlieues remises aux barbus par une république capitularde, l’arrogance grandissante des imams et des rabbins, la montée des intégrismes sous couvert de quête légitime d’identité, la politique israélienne ou palestinienne. Antisémite ! Islamophobe !

La rhétorique victimaire, chère à nos dirigeants, est omniprésente. […] Il semble que nos penseurs n’aient pas pris la mesure du sentiment d’asphyxie qui gagne de nombreux concitoyens, dans une société de surveillance mutuelle et de soumission générale. […]

Comme le monde est devenu simple ! La vérité nous est assenée jour après jour par une armée de journalistes conformes et de penseurs autorisés, qui nous débitent à toute heure leurs discours identiques. Où est la presse libre ? Où est l’opposition ? Le seul quotidien estampillé de gauche consacre cinq pages à Carla Sarkozy pour la sortie de son disque, dont les chaînes publiques assurent la promotion. La presse satirique a trempé son esprit d’insolence dans les bénitiers communautaires. Pas un organe de presse, pas une chaîne de télévision qui soit désormais en état de faire entendre une voix discordante. […]

Dans une Europe barricadée, la maison France a fermé portes et fenêtres. La police du langage surveille chacune de nos phrases. Nous vivons dans l’obscurité des vérités communes, des hypocrisies admises, des bienséances cathodiques, des peurs silencieuses, des grandiloquences convenables."

Michel Janva

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6 commentaires

  1. Bonjour.
    “on ne respire plus, dans ce pays” depuis mai 1968 qui a tout empoisonné.
    Voici ce que Charles de Gaulle écrivait à sa sœur, Mme Alfred Caillau, le 14 mai 1969 : « Quant aux évènements, il s’est produit ce qui devait un jour arriver. Les Français d’à présent ne sont pas encore redevenus un assez grand peuple pour porter, à la longue, l’affirmation de la France que je pratique en leur Nom depuis trente ans. Mais ce qui a été fait sous cette égide, d’abord pendant la guerre, ensuite au cours des onze dernières années, a été d’une telle dimension que l’avenir est de ce côté-la. La période de médiocrité dans laquelle notre pays vient d’entrer en fera bientôt la démonstration. »
    Les médiocres auteurs de mai 1968 auront duré 40 ans. Ils récoltent maintenant ce qu’ils ont semé. Il n’y a pas de quoi se réjouir, ni de s’attrister plus que de raison.
    Je rappelle ce que ce même Charles de Gaulle disait dans une allocution prononcée à Marseille, le 10 novembre 1961:
    « Allons donc, nous sommes un grand, solide et fort peuple Français. N’écoutons pas tous ceux qui ragotent, qui racontent, qui écrivaillent pour nous démontrer le contraire, essayer de nous diviser et de nous opposer les uns aux autres. A l’heure qu’il est, il n’y qu’un devoir et il n’y a qu’une loi, je le répète en terminant, comme je l’ai dit en commençant, c’est l’unité française.
    Sachons passer par-dessus nos divergences, nos problèmes, nos questions, nos intérêts particuliers. Il n’y a qu’une querelle qui vaille, c’est la querelle de la France. Il n’y a qu’un intérêt qui doive compter, c’est le sien, et il n’y a qu’un devoir qui existe pour nous tous, c’est de nous unir sur elle et autour d’elle. »
    Que dire de plus? La seule querelle qui vaille est celle de la France parce que la France et le peuple français sont les seuls enjeux réels. Il n’y en a pas d’autres.
    Arold

  2. Je suis d’accord, il faut se battre pour la France !
    Par contre pour certains la France ne respire plus depuis Mais 68, d’autres depuis 1905, d’autres depuis 1793 ou 1789…
    OK ce sont des dates tragiques et noir, mais le Christ Roy sera toujours là, alors vivont dans l’Espèrance !

  3. A Le Marseillais.
    La France mettra le peuple français d’accord.
    “La fortune n’a jamais trahi une France rassemblée” affirmait Charles de Gaulle.
    La France rassemblée c’est : 69 rois, 1 empereur et cinq Républiques.
    Voici un extrait du Discours de Bayeux du 16 juin 1946, étonnamment actuel et prophétique:
    “Elle n’y eût point, cependant, réussi sans l’assentiment de l’immense masse française. Celle-ci, en effet, dans sa volonté instinctive de survivre et de triompher, n’avait jamais vu dans le désastre de 1940 qu’une péripétie de la guerre mondiale où la France servait d’avant-garde. Si beaucoup se plièrent, par force, aux circonstances, le nombre de ceux qui les acceptèrent dans leur esprit et dans leur cœur fut littéralement infime. Jamais la France ne crut que l’ennemi ne fût point l’ennemi et que le salut fût ailleurs que du côté des armes de la liberté. À mesure que se déchiraient les voiles, le sentiment profond du pays se faisait jour dans sa réalité. Partout où paraissait la croix de Lorraine s’écroulait l’échafaudage d’une autorité qui n’était que fictive, bien qu’elle fût, en apparence, constitutionnellement fondée. Tant il est vrai que les pouvoirs publics ne valent, en fait et en droit, que s’ils s’accordent avec l’intérêt supérieur du pays, s’ils reposent sur l’adhésion confiante des citoyens. En matière d’institutions, bâtir sur autre chose, ce serait bâtir sur du sable. Ce serait risquer de voir l’édifice crouler une fois de plus à l’occasion d’une de ces crises auxquelles, par la nature des choses, notre pays se trouve si souvent exposé.”
    Arold

  4. Bien dit Arold, car même si je suis Royaliste et anti républicain, le 1er et dernier Roy sera le Christ, donc il se battre pour la Chrétienté, mais ne jamais désespérer (même si il y a de quoi).
    La France et l’Europe Chrétienne ne mourront jamais, tout simplement car la France est Fille ainée de l’Eglise, cela relève du Sacrement, non d’un petit symbôle anodin.

  5. Il y a vraiment beaucoup de références à De Gaulle dans les commentaires. Les paroles, c’est bien. Mais les actes ?
    Voici d’autres paroles d’un partisan de la France unie (que De Gaulle a condamné à mort, puis gracié en raison de son âge…)
    “La première loi du patriotisme est le maintien de l’unité de la Patrie. Si chacun prétendait se faire une idée particulière de ce que commande le devoir patriotique, il n’y aurait plus ni Patrie, ni Nation. En vous rappelant cette loi sacrée de l’unité, ce devoir de discipline, je ne fais que suivre l’exemple de tous les Chefs qui ont dirigé la France dans les heures douloureuses : l’orgueil de la France, c’est non seulement l’intégrité de son territoire, c’est aussi la cohésion de son Empire.”
    Philippe Pétain, Maréchal de France, 7 avril 1941.
    “C’est vers ceux qui m’ont obéi et qui sont emprisonnés que va d’abord ma pensée. C’est leur liberté qui m’importe et qui importe à la France. Pour ma part, j’ai fait le sacrifice de ma personne et JE NE SONGE QU’A L’UNION DES FRANCAIS.”
    Lettre de l’Ile d’Yeu, 23 avril 1948.

  6. C’est une prosopopéé que je vous adresse ici .JE donne la parole à Camille Pelletan dont j’ai repris les mots sur la colonisation
    Drapé dans son suaire, Camille Pelletan,d’une voix sépulchrale s’adresse à ses pairs .
    “Qu’avez vous fait — Qui a ouvert les frontières– Est ceque la Population française est maintenant inférieure aux autres– N’est elle plus maitresse chez elle– A-t-elle apelé toutes ces porteuses de voiles ,de hijab ,de burqua — Est ce qu’on ne la violente pas–Estce qu’on ne lui impose pas des us et des coutumes qui lui sont étrangères et qui l’offensent—Est ce qu’elle doit subir une langue, des pratiques ,un drapeau étranger sur son sol ” –qu”avez vous fait — A genoux — faites repentance .
    Un froid glacial saisit la chambre des parlementaires .

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