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France : Société

La France en faillite

Lu sur Le Contrarien :

"Quoi que l’on pense de Charles Gave, qui pour certains est un vilain « ultralibéral », il n’en demeure pas moins que ses analyses économiques se révèlent très souvent justes et qu’il a su à travers son succès dans les affaires prouver sa pertinence et sur la durée, ce qui est beaucoup plus rare.

Son avis n’est donc pas, loin de là, à prendre à la légère. Or que nous dit Charles Gave de GK Research dans sa dernière note confidentielle du 11 juillet 2014 ?

« En 43 ans de carrière, c’est la première fois que je recommande une position de vente sur la dette française qui ne soit pas une position de couverture. Aujourd’hui, je pense que le moment est venu de vendre à découvert la France.

Soyons clair : si j’ai raison, cela signifie aussi que vous ne devriez en aucun cas détenir d’actions bancaires ou financières de la Zone euro, ni aucune obligation des pays périphériques de la Zone euro et très peu d’obligations d’entreprises européennes. Les seules obligations en euro à détenir sont les bunds allemands. Bref, pour l’anniversaire de la prise de la Bastille, j’émets donc un conseil très baissier. »

La France a déjà fait faillite !

Je crois que tout le monde doit bien comprendre cette idée-là. Le problème n’est plus de savoir si la France va faire ou pas faillite. Le problème n’est pas non plus de savoir quand. Non mes chers amis, la France a déjà fait faillite, comme la Grèce, le Portugal, l’Espagne ou l’Italie.

Pourquoi ? Pour une raison très simple. Les conséquences de la faillite ou les conséquences pour éviter la faillite sont les mêmes ! Explications :

Si notre pays faisait faillite officiellement demain, que se passerait-il dans les faits ? Tous ceux qui détiennent des obligations de l’État français seraient ruinés ou presque. Plus personne ne voudrait prêter à la France. Du coup, nous devrions effectuer des coupes budgétaires sans précédent et ne payer que ce que nous pouvons payer… en clair, plus de Sécu, plus d’assistanat, plus de RSA, plus beaucoup de retraite et des salaires en forte baisse pour nos amis fonctionnaires et de façon générale pour tous ceux qui dépendent de l’argent public. Ce serait évidemment une catastrophe économique qui rapidement dégénérerait en un chaos social. D’où l’idée de « tout » faire pour éviter la faillite y compris de l’austérité…

Mais personne ne remarque-t-il donc que pour éviter la faillite il faut faire de l’austérité et que cette fameuse austérité n’est ni plus ni moins sensiblement la même chose que les conséquences éventuelles d’une faillite ? […] Vous devez comprendre que la seule différence réside dans la rapidité des événements. En cas de faillite de la France, les conséquences sont brutales, multiples et immédiates. Hier tout marchait, demain tout est à l’arrêt. […]"

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13 commentaires

  1. Nous savons malheureusement depuis longtemps qu’un pays qui approuve des lois pour tuer les enfants dans le ventre de leur mère n’a pas d’avenir (Mère Térésa). Maintenant, en plus, ce pays veut faire fabriquer des enfants pour le contentement ou le plaisirs de pervers qui tournent le dos à Dieu, Vers où se dirige donc un tel pays ?. Continuons à Prier en acceptant le service de celui qu’on dit” serviteur inutile” mais sans qui Dieu ne pourrait donner sa Grace au monde .

  2. Et bien mois qui croyait qu’avec notre sérénissime grandeur ,il n’y avait plu de crise que le changement serait radieux,un bonheur inégalé,me voila bien marri ?

  3. Cette analyse a été faite par tous les financiers des gouvernements successifs . La dette française est “cautionnée” par les dépôts d’assurances vie . En cas de “faillite” trop officielle ces dépôts seraient ponctionnés ,comme l’a dit lui même M. Sarkozy.
    Bref l’UMPS a prévu de prendre l’argent mis de côté par les français prévoyants . Ce n’est pas sans raison que de plus en plus de français ferment leur compte d’assurances vie .

  4. Incisif et brillant !
    C’est très juste.
    D’ailleurs, François Hollande est le syndic de liquidation de la France.
    Si les Français ne l’empêchent pas de continuer à nuire en 2017 la France sera vendue à la bougie.

  5. “D’ailleurs, François Hollande est le syndic de liquidation de la France.
    Si les Français ne l’empêchent pas de continuer à nuire en 2017 la France sera vendue à la bougie.”

    Non, il faut licencier François Hollande au plus vite, question de survie du pays !

  6. @ Pascal P
    Vous dites : “…de plus en plus de français ferment leur compte d’assurances vie .”
    Ah bon ?
    Voir : http://www.lafinancepourtous.com/IMG/pdf/IEFP_epargne_menages.pdf

  7. Le discours anti-euro de Charles Gave est connu depuis longtemps. Mais il n’a jamais expliqué pourquoi ses scénarios de disparition de l’euro ont toujours été démentis par les faits et comment il se fait que la France paie des taux d’intérêts très faibles, voire même négatifs, sur sa dette. CG néglige systématiquement l’aspect politique dans ses analyses économiques qui ne sont pas toujours pertinentes, loin s’en faut. En l’occurrence, si la France continue à bénéficier des faveurs du marché, c’est bien parce que le gouvernement français accepte d’aliéner sa politique économique et fiscale sur les directives de Bruxelles et au-delà des oligarchies mondialistes qui composent la “communauté internationale”. Car la position de la France est certes catastrophique, mais pas plus que celle de l’Italie, de l’Espagne, du Portugal ou de la Grèce. Et que dire de celle de l’Allemagne, si ce n’est que sa dette est beaucoup plus importante qu’on ne le dit, à cause notamment des charges de retraite non provisionnées. Ses fameux Länder sont aussi pour la moitiè d’entre eux au bord de la faillite à cause de plans de financement innovants vendus par les banques qui se sont retournés contre leur signataire. Et la liste est longue des Etats en faillite: quid des centaines de trillions de dettes des Etats-Unis, quid de la situation catastrophique des banques chinoises et de nombreuses régions elles-mêmes surendettées en sans moyens de refinancer leurs dettes autrement qu’en demandant à l’Etat de faire fonctionner la planche à billets?
    En réalité le monétarisme keynésien connaît une faillite mondiale et avec lui le centralisme démocratique que la dette bancaire a fait prospérer pendant trop d’années, grâce à la création de monnaie déconnectée de la productivité. On n’échappera pas à une remise à zéro des compteurs de la dette, le fameux “reset” annoncé par C. Largarde.
    Les Français peuvent donc se réjouir: ils ne seront pas les seuls à être livrés au chaos résultant de l’interruption du paiement de la dette par les banques, car le monde entier dévale la pente ouverte par le Nouvel Ordre Mondial incapable de juguler la crise monétaire qu’il a lui-même enfantée. Ses solutions d’austérité sont effet des faux-nez pour masquer la perpétuation du refinancement marginal de la dette permettant de maintenir artificiellement en vie la dictature de l’Etat républicain. Ceci dit, de l’aveu même du Président de la Banque des Règlements internationaux, la situation sur les marchés est pire qu’avant 2008, avec un volume de produits dérivés dépassant les huit cent trillionsde dollars. Les obligations collatérisées avec les prêts aux entreprises ont pris la place des titres garantis par les “subprimes” dans la recherche d’un refinancement facile de la dette privée par les marchés, permettant de faire monter les actions par des opérations de rachats de titres.
    De même les entreprises chinoises tapent largement dans les liquidités internationales en dollars US, depuis les réformes des financements offshore, pour contourner les restrictions d’accès au crédit imposées par le gouvernement chinois. Ce faisant les marchés ne font qu’accélérer l’heure de vérité, le “Minsky moment”, où trop de dettes au bilan casse la confiance et inverse la spirale de la dette en trou noir déflationniste. La Chine donnera sans doute le coup d’envoi de la panique bancaire, comme le montre les multiples faillites de fonds d’investissements, les scandales autour de la recollatéralisation des stocks de métaux, et les nouvelles mesures contre la corruption qui révèlent les transferts massifs de capitaux chinois aux Etats-Unis via les passerelles des banques commerciales contournant les limites de transfert de capitaux imposées par l’Etat, mais que personne ne respecte (280 milliards de dollars par an pour le bonheur de l’immobilier américain).

  8. La France vit au-dessus de ses moyens depuis plus de 40 ans, l’addition va être salée. Nous allons fatalement assister à une sévère remise en cause du modèle économique.
    Observez autour de vous, le pays a déjà été vendu, le grand remplacement a déjà commencé depuis longtemps, et l’Etat essaye de nous faire croire que c’est pour notre bien.
    http://www.francetvinfo.fr/france/et-vous-pouvez-vous-nous-dire-pourquoi-vous-aimez-la-france_361502.html
    (Vidéo à sauvegarder, elle ne va peut-être pas rester en ligne très longtemps)
    « En France on n’a pas de pétrole mais on a des idées » dont celle de se laisser acheter par les pays qui n’ont pas beaucoup d’eau mais qui ont du pétrole, et comme on ne peut pas déplacer la France, ce sont les acheteurs qui se déplacent.
    Quand on habite dans un Pays qui a du pétrole pour un certain temps seulement, mais pas d’eau pour toujours, il est urgent d’investir tant que c’est possible dans un pays qui a de l’eau et qui pourra peut-être se passer de pétrole.

  9. LE COÛT DES FEUX D’ARTIFICE DANS UN PAYS EN RUINE ? Je me pose une question : le coût des feux d’artifices du 14 juillet, dans un pays en ruine ? 35000 communes ! Quand on voit le feu d’artifice à Paris et dans les principales villes de France , il y a bien lieu de s’interroger ! qui paye !!!!

  10. Il n’y a pas de dette française, ni de quelque pays que ce soit.
    Tout relève d’une vieille escroquerie dûe à l’abandon par les Etats du droit de battre leur monnaie à Zéro pour cent, pour accepter on ne sait trop pourquoi , que des machins privés , nommés pompeusement aujourd’hui Marchés financiers ( marchés de dupes) prêtent de l’argent ( fictif, imaginaire , PQ ) au taux de 6 % au départ.
    En France , c’est un certain Valery en 1973 qui a commis ce forfait contre la Patrie jusqu’alors indépendante.
    Il faut donc non seulement un moratoire, mais exiger le remboursement des sommes escroquées par les crapules cosmopolites et le faire sans état d’âme.

  11. @ Nicolas Jaisson :
    Ce n’est plus un commentaire, c’est un article en réponse à un autre article !

    La France n’est pas en faillite ?
    Si la France est ménagée en ce moment, c’est parce qu’elle est un des pays à l’origine de l’Europe, rien d’autre, d’ailleurs cela a déjà été dit. Elle est tenue à bout de bras par l’Allemagne qui ne veut pas se retrouver seule comme pays ayant un poids important à Strasbourg ou Bruxelles.
    Quels sont nos avantages financiers ou politiques ? AUCUN ! Et ce n’est pas le gouvernement actuel qui rassure ; chaque jour en France, il y a 1000 personnes qui perdent leur emploi … ! (d’après les derniers chiffres du gouvernement, imaginez ceux qui ne sont pas de lui)

  12. Attention !
    En 2015, l’Europe va imposer à la France le droit pour les banques de dépôts de s’emparer des économies des dépositaires si elles sont en délicatesse.
    Cette décision est d’un grand risque et pourrait mettre le feu aux poudres dans notre pays calamiteux.

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