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Economie

La finance au service du bien commun

La finance au service du bien commun

Certains catholiques ont des boutons quand on leur parle de finance… Alors ne boudons pas ces avis pertinents partagés par la société de conseil en investissements Aliter invest :

Pierre Malissin, tailleur de pierres, Compagnon du Devoir :

« La finance est pour moi le marché de l’argent (sic) qui n’est pas pour rien dans l’existence des cathédrales… La finance doit permettre le développement de l’économie et ne doit pas fonctionner en hors-sol ! »

Ségolène d’Ussel, fondatrice et gérante de www.faire-part-elegant.fr

« Le beau élève vers le bien. C’est la raison d’être de notre travail… et la finance doit servir ce dispositif vertueux. Sans le nerf de la guerre rien n’est possible, sans doute, mais l’argent est appelé à rester à sa juste place et ne doit jamais devenir un maître. Sinon le beau deviendra laid… et l’élégance grossière. »

Philippe de Lachapelle, directeur de l’Office chrétien des personnes handicapées :

« Les personnes fragiles nous révèlent que la seule vraie richesse c’est l’autre. Or, tous nous sommes capables de nous couper de l’autre à cause de fausses richesses… Oui, la finance doit absolument se mettre au service de tous, à commencer par le plus fragile ; elle servira ainsi le bien commun. »

Eric Thibault, directeur du Foyer de l’Arche d’Ile-et-Vilaine :

« Ne pas enfouir son talent mais faire fructifier de façon habile ce qui nous est confié… Si nous voulons partager des richesses, encore faut-il les créer ! Cela doit nous conduire à un engagement radical pour adapter les règles de la finance au service du bien commun, à soutenir une culture de la performance plutôt que d’un assistanat avilissant, à souscrire à des formations exigeantes et assumer un professionnalisme rigoureux ! »

Père Jean-Baptiste, de l’abbaye sainte Marie de Lagrasse :

« La finance doit être une servante de la charité, un moyen de faire rayonner l’Evangile par la renaissance de notre abbaye millénaire et d’aider les pauvres. Mais la finance peut devenir aussi un dieu séducteur si elle n’est pas vécue dans la fidélité à notre vœu de pauvreté. Elle doit permettre de développer l’économie, aussi bien des gens modestes par un petit livret que des grandes entreprises avec leurs grandes opérations boursières. Mais trop souvent elle séduit pour elle-même et entraine les hommes dans la fascination de l’avoir au détriment de l’être, du pouvoir au détriment du don, de l’individualisme au détriment du bien commun. »

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