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L'Eglise : François

La famille mérite une attention spéciale de la part des responsables du bien commun

Extrait du discours du Pape à son arrivée en Bolivie le 8 juillet :

"[…] Comme hôte et pèlerin, je viens pour confirmer la foi des croyants en Jésus Christ ressuscité, pour que nous qui croyons en Lui, pendant notre pèlerinage en cette vie, nous soyons témoins de son amour, ferment d’un monde meilleur, et nous collaborions à la construction d’une société plus juste et solidaire.

La Bolivie fait des pas importants pour inclure d’amples secteurs dans la vie économique, sociale et politique du pays; elle dispose d’une constitution qui reconnaît les droits des individus, des minorités, de l’environnement, et elle a des institutions sensibles à ces réalités. Tout cela demande un esprit de collaboration citoyenne, de dialogue et de participation des individus et des acteurs sociaux dans les questions qui intéressent tout le monde. Le progrès intégral d’un peuple comprend la croissance des personnes dans les valeurs et la convergence sur des idéaux communs qui réussissent à unir les volontés sans exclure ni rejeter personne. Si la croissance est seulement matérielle, on court toujours le risque de revenir à créer de nouvelles différences, que l’abondance de certains se construise sur les manques des autres. C’est pourquoi, au-delà de la transparence institutionnelle, la cohésion sociale demande un effort dans l’éducation des citoyens.

Ces jours-ci, j’aimerais encourager la vocation des disciples du Christ à communiquer la joie de l’Évangile, à être sel de la terre et lumière du monde. La voix des Pasteurs, qui doit être prophétique, parle à la société au nom de la mère Église, à partir de son option préférentielle et évangélique pour les derniers. La charité fraternelle, expression vivante du commandement nouveau de Jésus, s’exprime dans des programmes, des œuvres et des institutions qui cherchent la promotion intégrale de la personne, ainsi que le soin et la protection des plus vulnérables. On ne peut pas croire en Dieu Père sans voir un frère en toute personne, et on ne peut pas suivre Jésus sans donner sa vie pour ceux pour qui il est mort sur la croix.

À une époque où si souvent on tend à oublier ou à confondre les valeurs fondamentales, la famille mérite une attention spéciale de la part des responsables du bien commun, parce qu’elle est la cellule fondamentale de la société, qui apporte des liens solides d’union sur lesquels se fonde la vie humaine en commun et, à travers la procréation et l’éducation de ses enfants, assure le renouvellement de la société.

L’Église ressent aussi une préoccupation particulière pour les jeunes qui, engagés dans la foi et dans de grands idéaux, sont une promesse d’avenir, «sentinelles qui annoncent les premiers feux de l’aurore et le nouveau printemps de l’Évangile» (Message pour la XVIIIème Journée mondiale de la jeunesse, n. 6). Prendre soin des enfants, faire en sorte que la jeunesse s’engage sur de nobles idéaux est une garantie d’avenir pour une société. Une société qui trouve sa propre réassurance quand elle valorise et estime ses personnes âgées et en prend soin; quand elle fait le choix de donner vie à une ‘‘culture de la mémoire’’ qui garantit aux personnes âgées non seulement la qualité de la vie dans leurs vieux jours mais la chaleur, comme l’exprime bien votre Constitution. […]"

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