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France : Politique en France

La droite et la gauche sont-elles égales devant les purges ?

Christiane Taubira voudrait se débarrasser du procureur général de Paris, François Falletti. Mais après tout, la droite n'a-t-elle pas écarté elle aussi ceux qui n'étaient pas de sa sensibilité, quand elle était au pouvoir ? Eric Brunet, dans Valeurs actuelles, s'emploie à nous prouver au contraire que nous assistons actuellement à :

"la plus grande chasse aux sorcières de la Ve".

Et d'énumérer ceux qui en ont fait les frais en… moins de deux ans. Les plus connus :

  • Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale
  • Bernard Squarcini, directeur central du renseignement intérieur (DCRI)
  • Philippe Courroye, procureur de Nanterre
  • Amaury de Hauteclocque, patron du Raid
  • 30 préfets
  • 15 recteurs d'académie sur 30
  • Directeurs du Musée Guimet, du Théâtre des 13 Vents, de l'Inrap, du CNC
  • Attribution à des proches de la direction du CSA et de l'Institut du Monde arabe

La Hollandie, ce n'est pas la"République exemplaire" mais la République qui "fusille", et pas que pour l'exemple.

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15 commentaires

  1. Eric Brunet n’est pas objectif : Nicolas Sarkozy avait placé beaucoup de ses proches politiquement à la tête de banques, organismes et administrations.
    En soi, cela n’a rien de choquant. Aus USA cela s’appelle je crois aussi le spoil system et cela concerne plusieurs centaines de postes.
    En démocratie, il n’est pas anormal qu’un gouvernement veuille des hauts responsables qui correspondent à sa politIque.
    M. Brunet oublie qq généraux qui à l’Elysée sont demeurés en place, alors que leurs idées sont notoirement non socialistes.
    Sans parler de la nomination du frère de P de Villiers à la tête de nos armées.
    Brunet a trop ostensiblement voulu et surtout, ridiculement prédit la réélection de N. Sarkozy, pour être totalement objectif.

  2. On peut également rajouter la présidence du CNCPH, le comité national d’éthique et je suis sûr que dans chaque domaine il y en a d’autres.

  3. De toute façon, on finira comme aux USA, celui qui gagne les élections amène son administration avec lui.
    Au niveau communal, cela peut se traduire par les aides aux associations réservées à celles de celui qui a le pouvoir.
    Déjà, les consultants varient selon celui qui gagne les élections.
    Par exemple à Toulouse, lorsque le bobo Cohen à gagné de 1700 voix l’élection municipale de 2008, ce sont 80 consultants de la mairie qui ont perdu leur emploi remplacés par d’autres du parti de Cohen… [Source ? L.T.]
    Pourquoi s’en étonner, autant le décréter, et le généraliser en supprimant le statut de fonctionnaire aux employés des collectivités territoriales qui auraient des CDD et seraient remis en cause à chaque élection.

  4. “ce n’est pas la”République exemplaire” “…mais la république totalitaire !

  5. A cette liste il faut r&jouter les exclus du conseil national d’éthique.

  6. La droite fait rarement la chasse aux sorcières car sinon elle s’en fait aussitôt accuser par un concert médiatique.
    Ce qui fait qu’une fois en poste ils le restent même sous un gouvernement de droite…
    C’est comme cela, notamment, que la droite a été éliminée entièrement de l’éducation nationale…

  7. Et aussi le directeur général de l’agence régionale de sante de Rhone Alpes….

  8. On ne peut pas reprocher à la droite d’avoir écrémé la télévision & la presse comme le fait l’actuel gouvernement (cf F. Taddei) pour les quelques journalistes indépendants.

  9. Pourquoi voudriez-vous que les socialistes se gênent pour faire à la tête de l’état ce qu’ils ont l’habitude de mettre en œuvre, depuis des lustres, dans les collectivités territoriales dont ils prennent le contrôle ?

  10. Vu ce qui reste de souveraineté nationale et de crédits non affectés, le dernier pouvoir est celui de nommer.
    Encore faut-il avoir un vivier de personnes aptes et préparées. A droite, on en fabrique peu de nos jours.

  11. Vous pouvez ajouter, par exemple, le directeur général du CIRAD (Centre international de coopération pour la recherche agronomique pour le développement) Michel Eddi, qui avait été admis à l’ENA par la voie syndicale CGT…

  12. Eric Brunet est l’incarnation la plus aboutie de la fausse réaction, en témoigne un de ses inénarrables livres où se prétendant lui même réac, il nous explique à la fin entre les lignes que le président de l’époque NS était lui même le sauveur de la nation. NS n’a eu de cesse de mettre en place ses potes, c’est notamment vrai pour ce qui concerne la sécurité…avec le succès qu’on sait. Passons sur la valse de ceux qui avaient le malheur de déplaire pour un oui ou pour un non…l’autoritarisme à défaut de l’autorité….

  13. La droite n’a qu’à faire pareil. Mais non, la droite fait l’ouverture à gauche, la droite drague au centre, la droite, lol.

  14. Exact Duport, si la droite osait faire la même chose en arrivant aux manettes du pouvoir, il y aurait des manifestations tous les jours ou presque pour faire halte à la dictature de droite ! Celle de gôche est normale pour eux.
    Comme suggéré, faisons-en une doctrine, place nette en prenant les manettes, comme ça pas de surprises de la part des ceux qui sont là pour travailler pour les élus. Enfin moins de surprise, car l’agitation d’une carotte fait faire bien des actes surprenants.

  15. Il est vraiment désolant de voir des gens du SB voler encore au secours de la (fausse) droite au prétexte que l’équipe en place se comporterait de façon partiale…On peut tout dire à propos de nos gouvernants actuels mais c’est un mauvais procès que de dire qu’ils purgent l’administration, notamment policière. D’abord, parce qu’il est de bonne politique de s’entourer de gens en qui on a confiance. Ensuite, parce que les fonctionnaires évoqués par Brunet étaient, plus que des fonctionnaires, des amis ou au moins des amis politiques assumés voire revendiqués de NS. En outre, l’ancien préfet de police, l’ancien directeur de la police et l’ancien directeur du raid dont personne ne peut dire qu’il ne tenaient pas leur poste de leur proximité avec NS ont tous fait au minimum 5 ans dans leur poste, ce qui est en soi une exception. Enfin, quelques exemples très simples et incontestables suffisent à mettre en évidence la partialité au fond très démocratique de monsieur Brunet: l’ancien directeur de la gendarmerie a “duré” encore un an sous l’actuelle majorité; idem pour l’ancien directeur du raid dont le départ a été très imprudemment commenté ; idem pour l’actuel conseiller militaire du PR dont chacun connait le parcours. On peut crier très fort et dire des bêtises; le pouvoir a de beaux jours devant lui avec des adversaires aussi peu crédibles que l’amuseur public qui commet ce genre d’articles.

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