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Immigration

La « discrimination » entre étrangers et citoyens est constitutionnelle

Pierre Baudouin répond dans les 4 Vérités sur la proposition qui consiste à vouloir donner le droit de vote aux étrangers non communautaires :

N"Non, le fait de payer des impôts ne fait pas nécessairement un citoyen. Je rappelle que notre démocratie est héritée largement d’Athènes et qu’à Athènes, les étrangers en situation régulière et payant leurs impôts s’appelaient des métèques, ayant voix au chapitre en matière économique, mais non en matière politique, à la différence des citoyens. Les socialistes ajoutent (ou plutôt laissent entendre, car la plupart n’osent pas le dire clairement) que réserver le vote aux citoyens français serait « discriminatoire ». C’est grotesque. Rappelons une nouvelle fois, au passage, que toutes les discriminations ne sont pas mauvaises par principe. Et rappelons aussi que la « discrimination » entre étrangers et citoyens est constitutionnelle… D’ailleurs, le dispositif socialiste maintiendra une « intolérable discrimination » entre les étrangers, qui ne voteront pas aux élections nationales, et les citoyens. Au demeurant, un étranger en situation régulière pendant 5 ans peut demander la nationalité française. Cela me paraît absurde (l’acquisition de la nationalité française étant ainsi beaucoup trop facile), mais c’est la loi actuelle. Le seul impératif est d’avoir un casier judiciaire vierge et de parler français. On a peine à imaginer que le PS veuille ouvrir les vannes pour des personnes ne parlant pas français, ou pour des délinquants. Cependant, on comprend bien la logique du PS : son électorat n’est plus le monde ouvrier, mais le monde qui vit de l’assistanat. Au premier rang duquel l’immigration. Ce n’est même pas moi qui le dis, mais la fondation Terra Nova, proche du PS, qui invite ce dernier à se concentrer sur les fonctionnaires et les « issus de l’immigration »…

Dernier argument socialiste entendu dans ce débat : il ne s’agit que des élections locales, les citoyens garderont le contrôle de leur vie politique nationale. La réalité, c’est que les citoyens ne contrôlent plus rien de leur vie politique nationale. Et la réalité, c’est aussi que la vie politique locale influe fortement – ne serait-ce que par les élections sénatoriales – sur la vie politique nationale. Si l’on tient vraiment à débattre du droit de vote des étrangers, on pourrait s’interroger sur le bien-fondé du droit de vote des ressortissants de l’Union européenne…"

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