Partager cet article

France : Société

La démocratie montre son vrai visage

La succession des dénis de démocratie n'est pas étonnante selon Renaissance catholique :

"La démocratie classique est un système
politique, parmi d’autres, qui se caractérise par le choix, par voie
électorale, des gouvernants par les gouvernés. Dans les sociétés
traditionnelles, les gouvernants, issus ou non de l’élection, sont
soumis à un ordre qui les dépasse 
: ce sont les lois éternelles
auxquelles Antigone en appelle contre Créon, le Décalogue que le peuple
juif a reçu de Dieu en personne sur le mont Sinaï et auquel il ne peut
changer un seul iota, les lois fondamentales du royaume auxquelles le
roi de France lui-même est soumis.

La démocratie moderne

La démocratie moderne est tout autre
chose
. Il s’agit d’abord du seul mode de gouvernement considéré par ses
promoteurs comme légitime : la démocratie n’est plus un moyen comme un
autre de désignation des gouvernants mais un but en soi.
Ensuite, selon l’article 3 de la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen de 1789 : « Le
principe de toute souveraineté repose essentiellement dans la nation.
Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane
expressément.
 » Nulle autorité n’est légitime hors du processus démocratique.
Enfin, logiquement, elle décide souverainement de ce qui est bien et
de ce qui est mal
. Il n’existe plus aucune protection contre la volonté
dite démocratique, ce qui est la porte ouverte à tous les
totalitarismes. 
[…]

Concrètement, dans les actuels débats sur la dénaturation du mariage
et loin des artifices pseudo-démocratiques, la personnalité la plus
cohérente est sans doute le rapporteur socialiste du projet de loi au
Sénat, Jean-Pierre Michel, qui affirme : « Le fondement du juste est le rapport de forces. »
En face de lui se place une foule déterminée et motivée dont les
représentants semblent évoluer dans un monde de bisounours festif et
ludique. Mais la vocation des « forces de progrès » a toujours été de
faire accoucher, dans la douleur si nécessaire, les sociétés
conservatrices figées dans leurs préjugés et leurs croyances
superstitieuses.

En 1949, Mgr Cazaux, évêque de Luçon, en
avait appelé à la grève de l’impôt face à des mesures gouvernementales
portant atteinte au financement public des écoles privées. Deux années
plus tard, la loi Barangé, accordant des crédits à l’enseignement
catholique, était votée.
Les dirigeants de La Manif Pour Tous disposent, avec
la bienveillance de l’épiscopat français, d’une masse de manœuvre de
plusieurs millions de personnes, ce qui est considérable. Dans le
rapport de forces actuel qu’est-ce qui pourrait faire reculer le
gouvernement ? 

D’abord la crainte de perdre les
prochaines élections
. […] Donner la parole à Nestor Azerot, député apparenté communiste de la
Martinique et courageux opposant au mariage homosexuel, est mille fois
plus important que de laisser s’exprimer Xavier Bongibault […]. Menacer également de la crise
institutionnelle en martelant que les maires, maires-adjoints et
conseillers municipaux qui refuseront de célébrer ces pseudo-mariages
homosexuels ne démissionneront en aucun cas
et sont prêts à assumer
toutes les conséquences juridiques et pénales de leurs choix afin de ne
pas se soumettre à la « force injuste de la loi » : il y aura des
procès, des procédures d’appels, in fine la Cour européenne des Droits
de l’homme. […]"

Partager cet article

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services