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Liberté d'expression

La citation du jour

Trouvée sur le Forum catholique, cette déclaration de Bernard-Henri Lévy :

B "la voix du Pape est extrêmement importante. Nous sommes très injustes avec ce Pape. Je ne suis pas catholique, mais je crois qu’il y a des préjugés. Par dessus tout un anticatholicisme primaire qui prend des proportions énormes en Europe. En France, on parle beaucoup des violations des cimetières juifs et musulmans, mais personne ne sait que les tombes des catholiques sont aussi profanées habituellement. Il existe une sorte d’anticléricalisme en France qui n’est pas sain dans l’absolu. Nous avons le droit de critiquer les religions, mais la religion la plus attaqué aujourd’hui c’est la religion catholique. (…) Beaucoup plus que l’islam. Sur le terrain intellectuel on prend la défense des musulmans. Les catholiques, beaucoup moins".

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20 commentaires

  1. c’est le chantre de l’anti-France qui dit ça?
    y a anguille sous roche

  2. Il lui a fallut passer par Normale Sup et 60 ans de quête intellectuelle pour découvrir ça tout seul, comme un grand! Bravo BHL, tu progresses…

  3. Est-ce le courage, la lucidité ? Ou encore la saturation dans la guerre de représentation qui font dire à cet homme que nous n’attendions pas ici, des choses élémentairement vraies?

  4. bravo BHL , y a de l’espoir pour une fois que tu dis quelque chose de sensé comme Freche , ça s’arrose .
    Qui défend les cathos en effet ?
    C’est l’omerta dans les merdia .
    De toute façon Jésus est le grand absent de nos sociétés , c’est le grand mal aimé du monde comptantpourrien.
    Tant que l’occident ne redeviendra pas chrétien , il s’en sortira pas , c’est pourtant simple !

  5. Il y a même des athées, conscient des attaques du tiers monde contre la civilisation occidentale, qui commencent à penser, et à exprimer du moins en privé, que la défense de notre Culture passe aussi par la défense de l’Eglise, dont ils reconnaissent au moins le rôle de conservation de transmission et d’enrichissement de notre civilisation ( ce que des catholiques, ne se fixant que sur l’immédiat et le factuel, ne percoivent même pas: qu’ils visitent donc St Pierre et les musées du Vatican!)

  6. Bof, c’est vrai qu’il aurait pu suivre “son collègue philosophe” Luc Ferry mais bon cela n’aurait pas collé au personnage! Quant à l’article, si c’est celui dont le forum catholique a tiré cet extrait (journal conservateur espagnol ABC http://www.abc.es/20100919/cultura-libros/primeraplana-201009190338.html et extrait repris notamment dans l’independent catholic news britannique http://www.indcatholicnews.com/news.php?viewStory=16812) il était aussi question de “touche pas à ma nation” et de “l’UE a eu raison de durcir le ton contre la France”.
    Par ailleurs il a prononcé “cette défense du pape” après que le journaliste ait rappelé et qu’il ne l’ait pas démenti: “Le Pape Benoît XVI a fait écouté sa voix sur l’expulsion des gitans et on l’a critiqué pour cela”. La femme menacée de lapidadtion en Iran a été aussi évoquée et même quels conseils il aurait à donner au gouvernement espagnol par rapport à la crise et à la réduction drastique du budget social.
    Donc rebof, je ne m’emballerais pas sur genre de déclaration. Le grand mage philosophe de la bobitude dans sa grande mansuétude a daigné accordé son aumône médiatique à la religion catholique et au Pape.
    Enfin je vais essayer d’être positive!

  7. Bernard-Henri Lévy aime bien la culture occidentale et son mode de vie, après comparaison avec d’autres pays après ses nombreux voyages. Il aime également bien Israël, pays occidental (allez faire un tour chez les voisins…). Et il s’aperçoit que l’Occident et Israël sont menacés par les anti-occidentaux, qui rêvent de les détruire, et qu’à la base de l’Occident il y a le catholicisme (issu lui-même du judaïsme). Pour lutter en faveur de l’Occident, il faut lutter pour le catholicisme, pilier de l’Occident et source de sa culture.

  8. Tiens? Il lui a échappé quelque chose de sensé?
    Après tout c’est statistiquement explicable, son déluge de mots devant inévitablement exprimer une vérité un jour ou l’autre.

  9. je vais dans le même sens de SD-Vintage. A la nuance près que je crois en effet à une peur diffuse chez certains d’une “musulmanisation” de la France et de l’Europe. Disons plutôt, qu’à choisir, l’Occident chrétien conviendrait sûrement mieux à ces intellos nantis. Vivre en dhimitude se semble guère les satisfaire…On a bien sûr craché pendant des décenies sur ce catholicisme rétrograde, mais finalement, tout bien pesé…
    M’est avis qu’ils font dans leur froc. Ce qui n’est pas pour nous rassurer !

  10. À noter que sa femme (ou compagne) Arielle Dombasle a publiquement défendu Benoît XVI lors des attaques subies par le Saint Père (sur le préservatif).

  11. Lui qui a dénoncé sous le nom d”’Idéologie française” tout ce à quoi nous sommes attachés par nos racines catholiques, y compris Péguy, y compris l’idée de patrie charnelle, découvre maintenant que les masses catholiques européennes, doivent être réveillées de leur sommeil face à l’Islam.
    Si brusquement la terre et les morts qui y reposent doivent être défendues contre l’islam, pourquoi avoir assimilés le travail, la famille et la patrie implicitement à Vichy, donc à la collaboration, donc au nazisme, livres après livres, articles après articles, durant 30 ans ?
    Mais au nom de quoi se battre contre l’Islam ? Au nom de la patrie charnelle, du catholicisme, ou de cet universalisme mondialisée d’intellectuel cosmopolite qui est sa marque ?
    Car, pour nous Français, la seule défense d’Israêl n’y suffira pas.

  12. Enfin, il y a une prise de conscience quant à ce qu’il se passe quant à la religion chrétienne… On ne peut qu’encourager Bernard-Henri Lévy d’aller dans ce sens là…
    Bravo.

  13. Le fou du Roi Louis XVII n’a pas résisté !
    BHL verrait-il un canari dans la personne du pape Benoît XVI ?
    http://cril17.fr/

  14. Merci à ce philosophe.Ne boudond pas notre gratitude. Prions pour qu’il rencontre la “Sagesse en Personne” qui Seule le sauvera de tous ses égarements.

  15. Merci a lui. C’est une évidence, ce qu’il dit. Faut-il qu’on nous ait brouillé la vue et les esprits pour qu’il ne se trouve pas davantage de témoins.

  16. Pour une fois qu’il ne dit pas de bêtise..

  17. Décidément, après sa chronique dans le point où il aborde le thème de la sainteté avec le film Des Hommes et des dieux, il fait encore plus fort. Il a dû recevoir une immense grâce en voyant le film.
    Enfin, vous pouvez continuer, dans le ciel, parce qu’il y a du boulot…

  18. Mais enfin ce n’est pas du tout la première fois que BHL prend la défense du Saint Père :rappelons-nous l’article du Corriere della Sera du 20 janvier , repris le lendemain par l’Osservatore Romano,article remarquable où il dénonçait la désinformation et la mauvaise foi des media dès qu’il s’agissait de Benoit XVI et prenait même la défense de Pie XII par la même occasion. C’est bien la première fois que j’appréciais sa prose!

  19. Bernard Henri Lévy, où les raisons de se défier de ses faux amis
    Certains, dans les rangs catholiques, se sont laissés éblouir par les propos récents de Bernard Henri Botul. Drapé dans les atours du preux chevalier blanc qu’il affectionne tant, BHL a en effet dénoncé dans une interview « l’anticatholicisme primaire » en vogue dans les médias, en rappelant quelques vérités objectives, notamment que la religion catholique est de loin celle qui est la plus attaquée. Si l’on peut se féliciter qu’un haut dignitaire du monde médiatique fasse de temps à autre une concession à la vérité, il faut cependant ne pas trop rapidement céder à l’enthousiasme. Surtout lorsque le « soutien » vient d’un « intellectuel » qui est certainement, parmi tous ceux qui ont pignon sur rue, celui qui a le plus fait pour justifier moralement les opérations criminelles les plus sanglantes de ces 30 dernières années.
    Je n’insisterai pas sur le fonds de commerce « philosophique » de BHL dont Cornelius Castoriadis et Vidal-Naquet ( entre autres) ont parfaitement dénoncé l’imposture(1).
    les escroqueries du philosophe engagé
    Grand prêtre du métissage BHL a été de tous les combats pour assurer le triomphe de la soupe relativiste. C’est lui qui a été le maître d’œuvre de l’idéologie antiraciste(2) dont le but était la diabolisation, en hurlant au fascisme, de toute pensée qui osait se réclamer d’une filiation souverainiste ou traditionnelle. C’est lui qui, de l’avis de la femme de Daniel Pearl, a commis un viol littéraire à travers l’appropriation qu’il fît de son mari dans son livre Qui a tué Daniel Pearl. Marianne Pearl( épouse de Daniel Pearle)parla à son sujet d’un homme « dont l’ego détruit l’intelligence », un homme qui a décrit de façon voyeuriste et obscène la décapitation de son mari.
    L’un des plus grands spécialistes du sous-continent indien, Wiliam Dalrymple, dénonça toutes les erreurs de ce livre « dépourvu, écrit-il, de toute fiabilité quant au respect des faits et relevant « de la pure invention »(3). BHL s’annexa donc outrageusement la mémoire de Daniel Pearl, celui-là même qui dénonça la propagande de l’Otan, reprise en cœur par les médias alignés en Europe, qui accusait les Serbes de commettre un génocide au Kosovo, et dont BHL fut naturellement l’un des grands propagateurs. Daniel Pearl exécuté par les fanatiques qui combattirent aux côtés d’Alija Izetbegovic auteur d’une fanatique déclaration islamique ( publié en 1970 et rééditée en 1990) que Lévy n’a eu de cesse d’exalter, le comparant notamment à Allende.
    BHL se voudra également l’héritier spirituel de Massoud. Se déclarant son ami de 20 ans, il ne l’a rencontré en fait « que trois avant sa mort » nous apprend Lilian Massoulier dans un article sur le site Agora Vox. Cet article précise que BHL poussa le « délire jusqu’à poser une plaque sur sa tombe en souvenir de cette prétendue amitié de 20 ans » « c’est trop. (…) Trop indécent, trop sale » conclut Lillian Massoulier.
    BHL fut naturellement favorable à la deuxième guerre en Irak et , après le massacre de Gaza et de la « flottille de la liberté », il osa déclarer « Je n’ai jamais vue une armée aussi démocratique, qui se pose autant de questions morales ». Lors de la deuxième Guerre d’Ossétie du Sud il prétendit s’être rendu dans la ville de Gori, y sentant « l’odeur de la mort et de la putréfaction. » alors que le blog rue 89 a démontré, preuves et témoins à l’appui, qu’il ne s’y est pas rendu.
    les mondialistes importent le conflit de civilisation
    Le personnage est ainsi d’une totale duplicité. Tout chez lui est voué à une défense sans faille d’Israël et du mondialisme. Ce dernier permet tout à la fois la dévastation de la culture occidentale et le triomphe de la stratégie du choc des civilisations. C’est un combat à double front qui peut sembler parfois contradictoire : sur la scène nationale il s’agit de favoriser tout ce qui contribue à l’étiolement culturel et spirituel de la civilisation classique et chrétienne, au besoin en se faisant le chantre du métissage ; sur la scène international de défendre coûte que coûte la stratégie belliciste américaine et sioniste. Cependant, depuis quelques années les mondialistes opèrent un renversement d’alliance en occident. Pour désamorcer la légitime indignation des peuples occidentaux à l’égard de la politique israélienne et des exactions sans nombre dont elle se rend coupable, la logique du choc des civilisations a été invitée dans les débats nationaux. Petit à petit Israël fut présenté comme le bouclier de l’Europe contre les hordes “sauvages et barbares” islamisées. Les immigrés arabes et musulmans, dont « le parti de la Tolérance » ( « sos racisme » et tous ses surgeons) exigeait la venue en nombre et le droit d’être reconnus dans toutes leurs différences – au motif qu’il est raciste de prétendre les assimiler – furent eux progressivement présentés comme la 5e colonne des “barbares” sévissant sur notre sol. C’est à mon sens la raison pour laquelle, un BHL cherche désormais à se concilier les catholiques. Les mondialistes ont maintenant opté pour le déclenchement d’un conflit de civilisation sur notre sol après avoir tout fait pour le rendre possible et avoir, d’ores et déjà, mis le monde à feu et à sang. Ils ont besoin d’alliés, de faire vibrer la grande solidarité judéo-chrétienne contre « les barbares ». Regardez comme partout s’embrasent les vociférations contre les musulmans. Je ne dis pas que tout va bien dans le meilleur des mondes. Loin de là, il y a en effet des limites à poser. Mais il faut se défier de ceux qui ont créé la situation actuelle et qui s’y adossent pour tirer les marrons du feu et continuer à nous mener par le bout du nez.
    la grande manipulation anti-catholique de BHL
    Pour se convaincre que tout chez BHL transpire la duplicité et la manipulation dans le but de permettre le triomphe des thématiques dont il est le promoteur, analysons le précédent article. où il avait déjà pris la défense(en apparence) du Pape et de l’Eglise catholique.
    Après avoir combattu les trucages et clichés dont Benoît XVI est sans cesse affublé dans les médias : « pape allemand », le « post-nazi », BHL glisse alors son gros mensonge, son propre gros trucage : « De Benoît XVI reprenant, mot pour mot, les termes de la prière de Jean-Paul II, il y a dix ans, au Mur des lamentations, de Benoît XVI demandant donc « pardon » au peuple juif pogromisé par la fureur d’un antisémitisme longtemps d’essence catholique et formulant les choses, je le répète, en lisant le propre texte de Jean-Paul II, il faut arrêter de répéter, comme des ânes, qu’il est en-retrait-sur-son-prédécesseur. »
    Lorsqu’à la fin du XXe siècle, l’Eglise fut pressée demander pardon pour la Shoah, lorsque tous les médias l’assiégèrent pour lui faire avouer sa part de responsabilité dans cette tragédie, Jean Paul II a convoqué un symposium pour se prononcer sur la question. Les conclusions du symposium ( rendues publiques en mars 1998) furent très précises : il reconnut que les chrétiens ont par le passé eu une attitude de discrimination envers les juifs, mais relève que les premières persécutions vinrent dès l’Antiquité du peuple juif ; il établit que l’Eglise ne cessa de s’opposer à ces attitudes, que l’antisémitisme hitlérien est d’origine étrangère au christianisme et qu’il a été condamné spontanément par l’Eglise d’Allemagne avant de l’être par Pie XI et Pie XII. Bref l’Eglise refuse toute filiation entre l’antisémitisme et l’antijudaïsme. Les résultats du symposium furent tellement à l’opposé des impératifs de la pensée dominante que nombres de journalistes, parmi lesquels le faussaire Tincq(4), prétendirent tout simplement que l’Eglise avait reconnu sa responsabilité dans la Shoah. Par la suite, la déclaration de repentance de Jean Paul II ne fit elle-même aucune allusion à un antisémitisme d’essence catholique, ne mettant en cause que le comportement de certains catholiques. Voici le texte de Jean Paul II « Dieu de nos pères, tu as choisi Abraham et sa descendance pour que ton Nom soit apporté aux peuples: nous sommes profondément attristés par le comportement de ceux qui, au cours de l’histoire, les ont fait souffrir, eux qui sont tes fils, et, en te demandant pardon, nous voulons nous engager à vivre une fraternité authentique avec le peuple de l’Alliance »(12 mars 2000). Or c’est cette même prière que Jean Paul II fera devant le mur des lamentations le 26 mars 2000 et que reprendra Benoît XVI dans son discours à la synagogue du 17 janvier 2010. C’est ce texte auquel se réfère BHL et dans lequel il voit la reconnaissance d’un antisémitisme d’essence catholique. Michel De Jaeghere dans son maître-livre sur la question de la repentance commente ainsi les paroles de Jean Paul II: il s’agit d’une « transcription a minima du document romain de 1998, où ne figurent ni mention de la Shoah, ni aveu d’une quelconque responsabilité de l’enseignement et de la doctrine catholique dans l’antijudaïsme, mais la seule mention du fait que « nombre de chrétiens » ont pu, par le passé, commettre des péchés à l’égard des juifs »( La repentance, histoire d’une manipulation). Rien qui ne permette donc d’imputer à Benoît XVI et à son prédécesseur la reconnaissance d’un antisémitisme d’essence catholique. Les médias se sont acharnés en vain à obtenir cet aveu. L’antisémitisme d’essence catholique n’existe que dans la tête des BHL, Tincq et consorts, puisqu’au cours de l’histoire ce n’est pas moins de 291 bulles, décrets ou édits pontificaux qui condamnèrent l’antisémitisme au cours de l’histoire.
    les buts de la maneouvre
    On voit donc mieux en quoi consiste la manœuvre de BHL : corrompre l’enseignement de l’Eglise tout en flattant les catholiques. Ce n’est pas une main qu’il tend aux catholiques, mais un piège : obtenir d’eux l’entérinement de sa vision d’un catholicisme anciennement antisémite et récemment converti au combat contre l’antisémitisme. C’est à sa conception d’un catholicisme enfin parvenu à maturité, notamment sous l’influence du grand frère juif, qu’il veut nous faire adhérer. Il table sur le désarroi des catholiques, victimes de diffamations constantes, et tout heureux de se précipiter dans les bras du premier défenseur médiatique venu. Tout en se faisant passer pour le défenseur des catholiques, BHL ne fait donc que perpétuer l’ancienne stratégie de culpabilisation du catholicisme. Nous touchons ici à la quintessence de la perversité intellectuelle. BHL capitalise en somme sur la mauvaise conscience des catholiques savamment entretenue par les médias. Tout est mensonge dans le montage de BHL et n’a qu’une seule finalité : circonvenir les catholiques pour les aligner sur les impératifs du choc des civilisations et du mondialisme. Cela passe nécessairement par la déformation de la doctrine catholique.
    1) « Comment un normalien, agrégé de philosophie selon ce que nous apprend la couverture du livre, peut-il se mépriser lui-même et mépriser ses lecteurs au point de leur infliger une pareille « science » et se comporter, pour utiliser son propre vocabulaire (pp. 78-79), comme un « bateleur analphabète » ? 2) Comment il peut se faire que, sans exercer le moindre contrôle, un éditeur, des journaux, des chaînes de télévision lancent un pareil produit, comme on lance une savonnette, sans prendre les garanties de qualité que l’on exige précisément d’une savonnette ?»(Vidal-Naquet, Le Nouvel Observateur en juin 1979
    )
    « Sous quelles conditions sociologiques et anthropologiques, dans un pays de vieille et grande culture, un “auteur” peut-il se permettre d’écrire n’importe quoi, la “critique” le porter aux nues, le public le suivre docilement – et ceux qui dévoilent l’imposture, sans nullement être réduits au silence ou emprisonnés, n’avoir aucun écho effectif ? » Castoriadis Le Nouvel Observateur 9 juillet 1979.
    2)” Bhl nous a ouvert les portes que nous cherchions à forcer. Là, en une heure, à la table du Twinkenham, son bar favori, il a fait un plan de bataille en or massif. Les célébrités du cinéma, du showbiz, de la politique, le monde intellectuel, il en faisait son affaire. Tous allaient accourir, porter notre badge, soutenir notre association.”( Touche pas à mon pote, grasset 1986)
    « je suis un cosmopolite résolu. J’aime le métissage et je déteste le nationalisme. Je ne vibre pas à la Marseillaise, j’espère que le cadre national sera un jour dépassé. Et l’un des principaux mérites de l’Europe, à mes yeux, est de fonctionner comme une machine à refroidir cette passion nationale. »(Nouvel observateur 4 octobre 2007)
    3) « Qui a tué Daniel Pearl ? pâtit de défauts rédhibitoires et fourmille d’erreurs factuelles de première importance » il est selon Dalrymple « dépourvu de toute fiabilité quant au respect des faits », BHL a selon lui « visé beaucoup trop haut eu égard à ses compétences » il « étale son ignorance crasse de la vie politique de l’Asie du Sud(…)et élabore une série de théories de complots, mais sans l’ombre d’une démonstration », dans la mesure où, pour lui « la répétition des ragots et des rumeurs les transforme en réalité ». Il s’agit « d’un livre de haine(…), le comble du ridicule » selon le grand indianiste. ( article paru le 4 décembre 2003 dans New York review of books)
    (4) Tincq écrira dans le monde du 16 mars 2000 que l’Eglise a publié, avec le rapport de ce symposium, « un document sur la responsabilité du christianisme dans l’antisémitisme(…) Ce texte constitue un examen de conscience sans précédent sur les racines chrétiennes de l’antisémitisme et sur la responsabilité bimillénaire de l’Eglise dans la Shoah »
    Julien Gunzinger

  20. Hein ? C’est celui-là qui dit ça ?
    J’y crois pas … Il a bu, c’est pas possible !
    Ou alors le miracle que nous attendons tous est en train de s’accomplir …
    Non, j’ai vraiment du mal à y croire.

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