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Culture de mort : Avortement

La “Catho” de Lille : une université pro-avortement

Lu sur Nouvelles de France :

L "A la Faculté Libre de Médecine attachée à la Catho, les étudiants catholiques doivent se soumettre à la morale officielle de la société, sans le moindre recul. "Nous étudions l'IVG et la contraception en cours, malheureusement nous n'avons aucun encadrement bioéthique, aucun rappel des valeurs fondamentales", déplore un étudiant de médecine en privé. Avec des professeurs qui ne sont pas particulièrement pro-vie, approuvés par la majorité des étudiants, et moquent en amphi les méthodes naturelles de régulation des naissances, mettant les rieurs de leur côté. "Les Etats-Généraux du Christianisme, nous n'avons eu aucune information dessus. En revanche, nous étions largement informés sur la soirée strip-tease", nous informe encore cet étudiant.

Il ne s'agit absolument pas d'un secret. On se heurte pourtant à la difficulté de trouver des jeunes prêts à témoigner ouvertement : anonymat requis pour les futures sage-femmes catholiques à qui l'école demande d'effectuer un stage en orthogénie (service où ont lieu les avortements), situation déjà évoquée sur ce blog. "J'ai demandé conseil à des amis proches de l'ADV. Ils m'ont demandé si j'étais à la Catho ou à Lille 2. Quand j'ai dit que j'étais à la Catho, on m'a vivement déconseillé de refuser ce stage en orthogénie..." Cette étudiante décide donc de s'arranger avec l'équipe médicale qu'elle a rejoint pour son stage. "Je leur ai dit que je ne pouvais pas pratiquer d'avortement. Quand on m'a demandé pourquoi, j'ai juste répété que je ne pouvais pas… Ils n'ont pas insisté. On m'avait déconseillé de donner des motifs religieux". Celle-ci aurait redoublé son année à cause de sa répugnance, lors d'un examen, à proposer la pilule."

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10 commentaires

  1. C’est quand même dingue de voir que des jeunes filles motivées sont recalées en raison même du prix qu’elles attachent à la vie!
    De plus, beaucoup de celles qui sont formées sont mal ou peu formées pour leur véritable rôle d’aide à la naissance. Ainsi, beaucoup d’accouchements “normaux” se trouvent-ils surmédicalisés, terminant bien souvent en césarienne.
    Mais quand vous subissez une césarienne (ou plusieurs), l’on vous dit (obstétricien ayant pratiqué la césa en l’occurrence): “mais madame, après une césarienne, vous pouvez encore avoir un ou deux enfants! Que voulez vous de plus? Personne ne veut davantage d’enfants de toute façon!”…..
    Là aussi, le politiquement correct réussi à s’insinuer même dans ce que le couple a de plus intime…

  2. L’Université, dite catholique, de Louvain ne vaut pas mieux. Trois cents membres de cette institution viennent de signer une pétition contre le grand chancelier de l’Université qui n’est autre que le primat de Belgique, Mgr Léonard, invité à démissionner de son poste.
    http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/622649/la-liste-des-303-petitionnaires-de-l-ucl-contre-mgr-leonard.html

  3. Ca a toujours été comme cela et ca ne changera pas ! Tous les médecins vous diront que la fac de médecine de la “catho” de Lille à toujours été considérée comme une fac aussi laïque que les autres et faisant partie du service public, tout le monde oublie qu’elle est privée, et je n’ai jamais entendu parler d’un “caractère propre” de cette fac.
    Concernant l’objection de conscience, je crois que le conseil était bon en partie.
    Il faut rester ferme mais ne pas se laisser enfermer dans des discussions sans fin sur les motifs. Quand il s’agit de défendre un droit il faut des arguments juridiques : il ne s’agit pas là de convaincre mais de se faire respecter, nuance !
    Je crois que c’est même le meilleur témoignage : celui qui reste ferme et intransigeant dans ses actes peut susciter la curiosité et parfois la réflexion. Le problème c’est que tout le monde sait que les soignants “cathos” on l’habitude de transiger avec leur conscience et l’enseignement de l’Église. Je connais un médecin catholique bien connu dans sa ville (préparation au mariage, très active au “comité de la jupe”…) qui consulte au centre d’orthogénie. Quel contre-témoignage !

  4. J’ai été étudiante à la “Catho de Paris il y a une trentaine d’années, et à l’époque déjà cet Institut n’avait de catholique que son nom!!!

  5. en clair une “catho” très peu orthodoxe: cela devient de moins en moins “oecuménique” chez les bobos !

  6. Elle n’est tout simplement plus catholique.
    Dur pour les personnes qui le sont toujours avec amour et raison unis…

  7. L’enseignement catholique est le pire enseignement qui existe en France.

  8. Je suis moi-même en stage en gynécologie, dans un service du reste très sympathique, même si c’est le plus grand centre d’avortement de la région (plus de la moitié des opérations au bloc opératoire, si l’on excepte les césarienne non programmées)
    J’ai en fait l’impression que l’objection de conscience, c’est-à-dire le refus d’assister à des avortements, n’est pas un problème si:
    1 On n’a pas besoin de vous pour le faire: c’est le cas pour les externes.
    2 Vous ne dites pas que vous le refusez parce que vous êtes catholique, ou parce que c’est un être humain qui a en tant que tel droit à la vie.
    La raison? Je pense tout simplement que ce qui gène, ce n’est pas que vous ayez cette opinion: toutes les personnes participant à des avortements ont semble-t-il une opinion très proche!! Mais l’exprimer… comme une des règles est de mettre les convictions au placard, ce qui revient en pratique à ne pas en avoir, et de ne pas se poser trop de questions, c’est-à-dire pas du tout, on n’a pas envie que quelqu’un vienne appuyer là où ça fait mal: sur la mauvaise conscience…

  9. cela fait longtemps que la catho a des liens “privilégiés” avec la municipalité socialiste, ceci pouvant expliquer cela.
    ah et puis le progressisme catho tres à l’honneur révèle le résultat maintenant.

  10. Bonjour à tous,
    pour avoir fait partie de la faculté catholique de lille et avoir réalisé un stage en service d’orthogénie, je peux vous dire que vos préjugés sont bien loin de la réalité. Aucune personne du corps médical, et encore moins les stagiaires, n’ont un jour été obligés à assister ou participer à des interruptions de grossesse. Quoi que vous disiez, LA CLOSE DE CONSCIENCE a toujours été honorée par les équipes de ces services ; càd que ceux qui ne souhaitent pas assister ou participer à des ivg n’y sont pas contraints. D’ailleurs quand vous arrivez en stage on vous demande si vos principes personnels ne sont pas contre l’ivg auquel cas, vous n’y assistez pas. Alors arrêtez de véhiculer de fausses idées. Tout professionnel médical a droit de refuser “d’avoir affaire” avec l’ivg si cela va à l’encontre de ses principes personnels! Vérifiez dans les codes de déontolgie, c’est écrit noir sur blanc.
    Et d’ailleurs la principale qualité des professionnels de santé est de savoir respecter l’opinion des autres même si elle diffère de la nôtre, et de ne pas juger.

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