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France : L'Islam en France / France : Politique en France

L’islam incompatible avec l’Europe

Laurent Artur du Plessis est interrogé dans Les 4 Vérités :

"Que pensez-vous des propos récents de Jean-Marie Le Pen, plutôt favorables à l’Iran et l’islam en général ? A

Jean-Marie Le Pen rejoint l’islamiquement correct distillé par les grands médias occidentaux: il parie sur une heureuse cohabitation islam-Occident en faisant l’impasse sur le fond du débat, qui relève de la théologie et de la philosophie politique. L’islam, sunnite comme chiite, n’est pas soluble dans la démocratie, car il refuse la séparation du politique et du religieux. Le Pen tombe dans le piège décrit par le Premier ministre turc, Recep Erdogan: « Nous vous conquerrons par vos valeurs démocratiques, nous vous dominerons par nos valeurs musulmanes.»"

Interrogé à l’Heure de Vérité du 22 mai 1989, Le Pen déclarait alors :

"Je crois profondément que, pour des raisons très profondes, l’islam est incompatible avec la culture européenne… cela ne dépend pas de nous, c’est la charia, c’est le fait qu’il n’y a pas de possibilité dans l’islam de séparer le laïc du sacré, la religion de la politique… et c’est pour cela que je suis un adversaire de la politique d’immigration, en particulier de ressortissants musulmans dans notre pays".

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18 commentaires

  1. C’est limpide.
    De même le discours actuel de Le Pen sur la
    loi Veil est bien différent de celui qu’il tenait quand il manifestait aux cotés de Laissez-les-Vivre et des AFC dans les années 80.
    Il y a tant d’amis avec lesquels nous avons communié dans une même ferveur avant qu’ils se métamorphosent en “rhinocéros”
    Après Le Pen averti, Le Pen subverti…
    On peut nier desespérement (et parfois agressivement), l’évidence, ou accepter le réel. Merci à Laurent Artur du Plessis pour son discernement.

  2. Je trouve effarant que ceux qui s’insurgeaient contre les propos anti-Islam de Le Pen, s’opposent à présent son islamophilie. Il faudrait peut-être savoir faire preuve de cohérence ; tant chez Le Pen que chez ses opposants !

  3. C’est un véritable scandale que Jean-Marie Le Pen devienne dhimmi à son tour, et en plus de la république iranienne !!!
    La république iranienne qui vient de condamner à mort, par pendaison, quatre monarchistes iraniens du fait de leur appartenance politique.
    La CMI (Conférence monarchiste internationale) organise une manifestation le 3 novembre, à 19 h, devant l’ambassade d’Iran, 4 avenue d’Iéna (M° Iéna), afin d’exiger la libération de ces condamnés à mort. Rien de nouveau sous le soleil : la république est comme à sa naissance : totalitaire et génocidaire. Saint-Just en donnait d’ailleurs cette définition :”CE QUI CONSTITUE UNE REPUBLIQUE, C’EST LA DESTRUCTION TOTALE DE TOUT CE QUI LUI EST OPPOSE.”

  4. Pourquoi revenir sur ce débat?
    Qu’apporte de plus le commentaire du Plessis? Rien sinon jeter une nouvelle fois l’opprobe sur le président du Front National à partir de contre-vérités.
    Nous avons déjà dit, nous le redisons et nous le redirons ici autant de fois qu’il le faudra:
    – LE PEN avait été interviewé par le journal soralien “Flash”, dont l’hostilité au FN est connue, surtout depuis que Soral n’a pas été choisi tête de liste d’Ile de France aux Européennes et qu’il a alors quitté le Front.
    – LE PEN n’a pas déclaré l’islam compatible avec le mode de vie français, il a déclaré que les 5 piliers de l’islam (prière, jeune, aumone, pélerinage, profession de foi) sont compatibles avec la démocratie en France, ce qui est parfaitement exact.
    – LE PEN a en revanche déclaré que l’islam ne posait pas de problème “jusqu’au moment où”, la suite ayant été tronquée par Flash. LE PEN fait référence notamment aux notions de Dar-El Arb (terre de conquête) et Dar-El Islam (terre conquise) et à la différence des comportements de l’islam dans les 2 cas. Chose bien connue de tous ceux qui ont une connaissance minimale de l’islam.
    – Pour répondre aux diffamateurs qui, comme le quotidien “Présent” et le clan Bompard, n’ont pas hésité à faire ignoblement du chef des Patriotes un “islamiste”, Jean-Marie LE PEN a clairement répondu dès la semaine suivante dans une vidéo du site F.Desouche:
    http://nationspresse.info/?p=59395
    Sur cette vidéo du 03 octobre, les propos ne sont pas tronqués et la position de LE PEN sur l’islam est parfaitement claire.
    Et à 100 lieues de la grossière et très superficelle interprétation de Laurent du Plessis.
    [Vous m’apprenez quelque chose. JMLP a-t-il fait un droit de réponse dans Flash ?
    MJ]

  5. Il est terrible que ce soit la société occidentale – celle dont les “élites” auto-proclamées ont renié les valeurs morales judéo-chrétiennes et perdu tout sens des valeurs proprement politiques (valeurs cependant nécessaires à toute vie en société) – se soit, elle, laissé dissoudre dans la “démocratie” !

  6. Laurent arthur du Plessis a raison : il y a une incompatibilité religieuse et juridique entre Islam et démocratie, SI celle-ci accorde à l’islam le droit au droit islamique. Là où ce néo conservateur au sens neo conservateur américain partisan d’un choc volontaire des civilisations se trompe et tente de nous abuser, c’est quand il feint de prêter à JM LP des propos qu’il n’a pas tenus, en les sortant qui plus de ses positions sur l’immigration. Tout est question de proportion. Si le droit musulman est interdit, et si les principes juridiques et moraux issus de la civilisation chrétienne sont respectés et défendus comme seule norme possible, alors la pratique minoritaire de la religion musulmane est tolérable.
    Voilà pourquoi J-M Le Pen s’est toujours opposé à l’immigration invasion, sachant que quand le pouvoir s’inverse, alors l’islam détruit tout sur son passage : on l’a vu avec l’Algérie d’après 1962.
    Mais une immigration contrôlée, comme celle d’avant le regroupement familial et la carte de séjour de 10 ans, permet en effet la pratique de l’islam, sans que la société français ne soit en danger.
    C’est quand les barrières qui contenaient l’immigration et la limitaient ont sauté que l’islam est devenu un problème, et que les revendications islamiques sont devenues intolérables.
    Il ne faut pas confondre lutte contre l’immigration, et lutte contre l’islam. Si on contrôle politiquement l’immigration, on ne change pas l’islam et sa nature profonde, mais on le circonscrit et alors la minorité musulmane est soumise à la loi française.
    J-M Le Pen est un homme politique qui doit réfléchir à la présence d’une immigration musulmane hic et nunc, alors que M du Plessis réfléchit dans le vide de la théorie.
    Qu’il nous dise quelle autre solution que de régler la question de l’immigration peut être mise en oeuvre contre l’islamisation découlant de l’immigration de peuplement. Là, c’est le grand silence.
    Le reste c’est un peu du discours en chambre ou du pinaillage stérile, quand il n’est pas malveillant : parce que le FN est le seul parti d’importance nationale qui lutte au niveau municipal contre la construction de mosquées avec de l’argent public, accompagné par qq élus MNR ou militants identitaires.

  7. à Olivier M
    vous écrivez:
    – LE PEN n’a pas déclaré l’islam compatible avec le mode de vie français, il a déclaré que les 5 piliers de l’islam (prière, jeune, aumone, pélerinage, profession de foi) sont compatibles avec la démocratie en France, ce qui est parfaitement exact.
    voici l’interview:
    Parlons franchement : y a-t-il incompatibilité entre les cinq piliers de la foi musulmane – profession de foi, cinq prières quotidiennes, ramadan, charité du vendredi, pèlerinage une fois dans sa vie à La Mecque – et le mode de vie français ?
    À mon sens, aucune. En principe, les religions chrétiennes étaient religions de paix, de fraternité et d’amour. Ça n’a pas empêché les catholiques et les protestants de s’égorger des siècles durant, tel qu’en Irlande aujourd’hui encore. Ainsi, le fait qu’il y existe un islam pacifique ne signifie pas pour autant qu’il le restera toujours. Et dans ces affaires, il ne faut pas non plus surestimer l’ingrédient religieux. La guerre d’Algérie n’a jamais eu de caractère religieux. C’était un mouvement laïc, nationaliste, socialiste.
    ensuite sur la vidéo je cherche toujours le mot “démocratie” que vous citez et il n’y est pas plus entendu. Il y réaffirme la même chose et ce avec insistance (“compatible avec la France”). A moins que vous considérez vous aussi la culture et la civilisation comme n’étant pas partie intégrante d’un mode de vie (?!?)
    Par ailleurs pouvez-vous expliquer en quoi cela est “parfaitement exact”?
    Enfin concernant ceci:
    LE PEN a en revanche déclaré que l’islam ne posait pas de problème “jusqu’au moment où”, la suite ayant été tronquée par Flash. LE PEN fait référence notamment aux notions de Dar-El Arb (terre de conquête) et Dar-El Islam (terre conquise) et à la différence des comportements de l’islam dans les 2 cas. Chose bien connue de tous ceux qui ont une connaissance minimale de l’islam.
    Pouvez-vous en avancer une preuve? ou comme le demande M Janva, y a-t-il eu droit de réponse?
    pour mémoire, l’article complet:
    http://www.nationspresse.info/?p=58970#more-58970

  8. @Olivier M
    Il est certain que la qualité de transcription de la part de journalistes communistes de Flash peut être mis en doute.
    Mais pourquoi accorder un entretien à ces gens là ?
    Reconnaissez la faute de JMLP, sinon pour son “islamiquement correct”, au moins pour le crédit qu’il accorde à cette communauté soralienne qui se contrefiche des intérêts des français qui demandent simplement que la liberté d’opinion et que le droit à la propriété soient respectés.

  9. Jignore si l’interview de Le Pen a été tronquée, mais ce qui a été publié était gravement problématique.
    Dire que les cinq piliers de l’islam (prière, jeûne, aumône, pèlerinage, profession de foi) sont compatibles avec la démocratie en France, c’est d’une épouvantable mauvaise foi.
    C’est un mensonge d’un style typiquement musulman, d’ailleurs. C’est du même tonneau que les islamistes qui vous citent le passage du Coran “nulle contrainte en religion”, sans préciser à quoi cela fait allusion, ni rappeler que cela ne veut évidemment pas dire que l’islam n’impose aucune contrainte, et en particulier celles-ci : faire la guerre sainte aux non-musulmans, et imposer aux chrétiens et aux juifs conquis le choix entre la conversion, le statut de citoyen de seconde zone ou la mort.
    Les cinq piliers de l’islam ne sont peut-être pas incompatibles avec la démocratie ; mais ce sont d’autres points du dogme musulman, tout aussi fondamentaux sinon plus, qui entraînent l’incompatibilité avec la démocratie : notamment, l’interdiction de toute loi de provenance humaine (seule la loi d’Allah peut régir la vie des hommes); l’impossibilité de la laïcité ; la soumission des non-musulmans aux musulmans ; la soumission des femmes aux hommes.
    Beaucoup de musulmans ne font pas les cinq prières par jour. En revanche, parmi ceux-là, une grande partie traite effectivement les femmes comme inférieures. Se considère comme supérieure aux non-musulmans. Et s’identifie davantage à la communauté musulmane mondiale qu’à son pays de résidence ou d’adoption. Ces trois dernières caractéristiques du musulman sont, en réalité, beaucoup plus fondamentales, structurantes et partagées que les cinq piliers officiels.
    L’ambigüité islamophile de Le Pen (un coup je tape sur l’islam, un coup je lui trouve des excuses) contribue à marginaliser son parti et à le décrédibiliser.

  10. Comme d’habitude, il s’avère facile de critiquer et de salir un homme politique sur des propos tronqués, sortis de tout contexte, et présentés de façon malhonnête et, selon LE PEN lui-même, diffamatoires.
    Pour savoir ce que LE PEN pense de tel ou tel sujet, ce n’est pas dans Libé ou dans Flash qu’on le trouvera.
    Les combattants de notre mouvement de pensée devraient pourtant le savoir depuis longtemps.
    C’est LE PEN lui-même qu’il faut venir voir et faire écouter. C’est dans les communiqués officiels du FN qu’on trouvera les positions du FN, ou dans les entretiens publiés sur http://www.frontnational.com . C’est pourquoi, l’entretien vidéo du site F.Desouche (http://nationspresse.info/?p=59395), laissant LE PEN s’exprimer librement et sans contraintes, donne clairement sa position sur l’Islam.
    Sinon, c’est qu’on est à l’évidence mal intentionné; ce fut le cas en l’occurence, malheureusement, du quotidien Présent, qui a exploité ce filon pour conforter ses propres options politiciennes, finalement dans sa logique de dérive atlantiste et sioniste.
    Bizarrement, on ne voit pas ce genre de media, s’affichant pourtant si islamophobes, relayer la manifestation du FN à Marseille pour le 06 novembre contre la construction de la grande Mosquée, ou celle organisée à Lyon par le FN contre la création de l’Institut du Culte Musulman…

  11. Oui Le Pen a changé, et les sophistes Olivier M. et PG auront beau faire contre cette dure et cruelle réalité se confirmant de déclarations en déclarations : oui, messieurs, Le Pen a changé.
    “Lui naguère si beau, qu’il est comique et laid”.
    Le Pen tombe de plus en plus dans le prêt à penser démocratico-patate après avoir été un héraut des vérités politiques, sociales, économiques, géopolitiques…
    Personne ne salit Le Pen : il se salit lui-même. Essayer de nier la tache, de l’effacer, c’est la répandre encore plus. A force de trop tenter de prouver (l’impossible), vous ne prouvez rien : QUI NIMIS PROBAT, NIHIL PROBAT.
    Vous n’êtes pas crédibles quand vous nous refaîtes le coup de “on a tronqué les propos de JMLP” (méthode utilisée aussi pour justifier les trahisons doctrinales de la fille). S’il y a extrapolation, pourquoi n’y a-t-il pas communiqué officiel, droit de réponse, etc ?
    De Valmy à Argenteuil, les discours islamophiles de JMLP sont hélas ! complètement logiques.
    Le Pen a changé que vous le vouliez ou non. Il est temps pour vous, pour nous, pour l’ensemble du mouvement national, de passer à autre chose, à d’autres dirigeants autrement plus crédibles et intègres, comme Bruno GOLLNISCH, par exemple.

  12. Correction : “Là où ce néo conservateur au sens neo conservateur américain partisan d’un choc volontaire des civilisations” : il n’en est pas partisan, il constate. “neo conservateur américain”, voilà une méchante insulte pour discréditer quelqu’un !
    À propos de “Tout est question de proportion. (…) la pratique minoritaire de la religion musulmane est tolérable.” “sachant que quand le pouvoir s’inverse, alors l’islam détruit tout sur son passage” “Mais une immigration contrôlée, permet en effet la pratique de l’islam, sans que la société français ne soit en danger.”
    Effectivement, si le satanisme, le national-socialisme, le communisme, ou une quelconque autre idéologie nihiliste ne dépasse pas 1 % dans un pays, il n’y a pas de danger pour la démocratie de ce pays. Ça c’est une chose. C’en est une autre de dire que la démocratie s’accorde avec le coeur d’une de ces idéologies. C’est ce qu’a fait Le Pen avec l’Islam : il n’y a pas de propos tronqués là-dessus. Si les cinq piliers de l’Islam, coeur de la foi islamique, sont compatibles avec la démocratie, alors si la France devient majoritairement musulmane, nous continuerons à vivre en démocratie comme avant, un postulat que PG reconnaît lui-même comme faux.
    Pour Jean-Marie Le Pen, le christianisme n’est pas l’essence même de la France et de sa culture. Cette essence pour lui, c’est l’ensemble de ce que les français ont produit, depuis les gaulois jusqu’aux francs-maçons du XIXe siècle, en passant par le christianisme français du Moyen Âge. C’est un nationaliste, (même si sa conception de la nation n’est pas comme on l’en a souvent injustement accusé, purement organique comme le fut (et l’est toujours) le nationalisme pan germanique) qui s’inspire du nationalisme français de la IIIe République.
    PG nous dit : “Il ne faut pas confondre lutte contre l’immigration, et lutte contre l’islam.” après nous avoir dit “sachant que quand le pouvoir s’inverse, alors l’islam détruit tout sur son passage”. Les deux luttes se confondent donc. Même si il faudrait ajouter une lutte intellectuelle pour démonter la construction islamique.
    Enfin, à propos de “Qu’il nous dise quelle autre solution que de régler la question de l’immigration peut être mise en oeuvre contre l’islamisation découlant de l’immigration de peuplement. Là, c’est le grand silence.”, (ce qui revient à dire qu’immigration et islamisation sont donc liées), je ne suis pas sûr que la loi l’y autorise… Jean-Marie Le Pen à une époque avait des solutions à ce genre de problème. Que nos évêques donnent des armes intellectuelles à leurs fidèles pour amener les musulmans à l’amour du Christ, cela réglera la question.
    Dans la lutte contre la construction des mosquées, à une époque on entendait surtout le MNR. Maintenant si l’Islam est légal en France, et compatible avec la démocratie française, il est difficile de s’opposer à la construction de mosquées.

  13. @ Solange
    Rien à vous répondre, vous n’argumentez pas et vous contentez d’affirmations avec sous entendus dejà entendus et entretenus.
    @ SD
    Votre argumentation est intéressante : elle porte sur la nature de la démocratie, qui en effet relativise les valeurs héritées et fondatrices de notre civilisation au profit d’un consensus qui en France s’est bâti sur une interprétation particulièrement rousseauiste et totalitaire des Lumières. Ce consensus soit disant démocratique est plus favorable à la franc-maçonnerie, au satanisme, au communisme, voire à l’Islam qu’au catholicisme, puisqu’en effet celui-ci est le seul à refuser que l’Etat soit un maître à penser politique ou religieux.
    Le christianisme, et encore moins le catholicisme, ne sont pas reconnus comme religion première de la France en République. C’est un fait contre lequel nous ne pouvons pour l’instant rien, et qui fixe un cadre politique qui relativise les racines catholiques de la France.
    Faut-il pour autant déclarer la guerre à l’Islam en France ? Outre que la loi n’y autorise pas, ce que vous reconnaissez vous-même, ce serait maladroit et contre productif. Il est politique de limiter l’exercice et le champ public de l’Islam au nom du droit déjà existant, et pour y parvenir plus aisément, naturellement, la limitation de l’immigration est la solution, la seule. Vous dites vous même que les deux luttes se confondent de facto : alors menons celle qui est politiquement possible dans un premier temps et qui porte sur le nombre d’ immigrés, dont les musulmans.
    Enfin, et là nous nous retrouverons, si le catholicisme était vivace, vivant dynamique et convertisseur en France, il aurait maintenu dans le catholicisme ses ouailles ”de souche” perdues depuis 50 ans, mais il exercerait aussi un tel attrait qu’il pourrait convertir les musulmans. Or il n’en est rien, et J-M Le PEN n’est pas responsable de la crise du catholicisme et de l’atonie de l’épiscopat français sur tous les sujets de société.
    Pour ce qui est de la lutte contre les mosquées, le FN n’est heureusement pas seul, mais il n’est pas le dernier, loin de là.

  14. Tiens, revoilà Solange et sa distribution d’amabilités coutumières.
    Je suggère à Solange la lecture de “faut-il bruler les Arabes de France”, écrit il y a plus de 15 ans par Farid Smahi, conseiller régional FN.
    Non, le FN n’a pas changé. Sur rien. Et c’est très bien ainsi.

  15. @ PG
    Il n’y a en effet aucun argument dans mon propos : seulement des FAITS contre lesquels on ne peut argumenter.
    Le fait est que Le Pen a changé de discours, et fondamentalement. Tirez-en maintenant les conclusions qui s’imposent à tout honnête homme.

  16. @ PG j’allais réagir à “elle porte sur la nature de la démocratie, qui en effet relativise les valeurs héritées et fondatrices de notre civilisation”, mais vous précisez vous-même “Ce consensus soit disant démocratique”. En effet, la république française a rarement été démocratique (le pouvoir du peuple) mais plutôt oligarchique sans le dire.
    En effet, la France républicaine s’est fondée sur une ambiguïté : “la nation”, concept républicain destiné à remplacer le monarque (concept qui peut lui aussi être ambigu). Malgré le concept de la république, le mot nation était de facto compris comme la patrie des Français avec les principes la culture et l’histoire des Français. C’est d’ailleurs ce que de Gaulle avait dit. Mais tout cela n’était pas de jure.
    Et donc, cela permet toutes les manipulations sur la nationalité et le fait d’autres Français que l’on trouve aujourd’hui : il est devenu impossible de définir ce qu’est être Français. On peut se rappeler à ce propos le délire d’un Jean-François Copé (reproduit sur ce site) nous expliquant que la France n’est qu’une entité administrative et que l’histoire de France, la culture française, ne sont ni l’histoire ni la culture des “nouveaux français issus de la diversité”. Or, tous les Français “de souche” ont inconsciemment un sens de l’appartenance à la France historique, tout comme les Français assimilés se sentent des “Français de souche” : Français d’origine portugaise, italienne, polonaise… venus pour échapper à la pauvreté, Français d’origine juive ukrainienne venus pour échapper aux pogroms du XIXe siècle, Français d’origine arménienne ayant réussi à échapper au génocide etc.
    Autant de Français qui reconnaissent que la culture française c’est la messe de Noël, la choucroute, le cassoulet, le vin rouge, le camembert, le muscat, le pastis et le cidre de Bretagne, et que l’histoire de France dont ils sont les héritiers pour le meilleur et pour le pire, C’est Vercingétorix, l’empire romain, la culture grecque, les martyrs chrétiens, Charlemagne et les empereurs francs, Poitiers, Clovis, les compagnons du tour de France et les cathédrales, les moines bâtisseurs et les ordres mendiants, la scolastique et les universités libres, Saint-Louis et les croisades, Crécy Azincourt Bouvine, Jeanne-d’Arc, Anne de Bretagne, les jacqueries, l’inquisition, la renaissance et l’humanisme, les libertés locales des différentes nations, l’ordonnance de Villers-Cotterêts, les guerres de religion et l’édit de Nantes, Louis XIV et l’absolutisme, la question et la pratique de l’esclavage et du code noir, ce christianisme détourné qu’est la philosophie des lumières, l’enthousiasme républicain et son cortège de massacres, la folie de l’aventure impériale de Napoléon, gloire sanguinolente, l’ère industrielle et le progrès technique, le christianisme social et le socialisme, cet autre détournement du christianisme avec le colonialisme, le sacrifice et la boucherie de 14/18, la honte refoulée et jamais acceptée de 40/45.
    À la base de tout cela on retrouve à chaque fois des principes chrétiens, comme l’obligation de prendre soin de son prochain, la nécessité de recourir à la raison et à la réflexion, et donc au débat contradictoire, pas toujours pour le meilleur, la confiance en l’avenir (plus tard on dira « dans le progrès »), le devoir de s’améliorer sans cesse et de penser que l’on peut faire mieux, le concept d’unicité de la nature humaine (avec tous les débats sur l’esclavage quand celui-ci reviendra au XVIe siècle), l’obligation pour le fort de défendre le faible, la nécessité de bien rendre justice, enfin le sécularisme. Toutes choses qu’il est interdit de citer aujourd’hui.
    Je n’ai pas de réserves quant au discours de Jean-Marie Le Pen sur l’immigration, discours logique qui a été tenu dans d’autres partis politiques jusqu’à récemment, tels que l’UDF ou le RPR avant que Jacques Chirac ne devienne président de la république et rende les concepts du MRAP d’ordre public.
    Mais Jean-Marie Le Pen n’avait pas à donner sa caution d’authentique patriote à une idéologie mortifère en déclarant que les cinq piliers de l’Islam sont compatibles avec la démocratie, qui plus est la démocratie française, ce qui est une contre vérité flagrante. Se contredisant comme l’a montré le rappel de ses propos antérieurs par l’article. Mais on a l’impression qu’il reprend les thèses de Soral propagées par sa fille : nous sommes du côté des pauvres, les musulmans sont pauvres, nous sommes du coté des musulmans. Comme aux évêques de France, je dirais que parfois le silence a des vertus.
    Nous ne devons pas déclarer la guerre à l’Islam dites-vous. Et vous avez raison. Mais en réalité, comme le dit Laurent Artur du Plessis les musulmans sont déjà en guerre contre nous, ainsi qu’ils nous le montrent en persécutant les chrétiens (mais également d’autres religions) à chaque fois qu’ils le peuvent. Nous ne devons pas parler de guerre, mais tenir compte du fait qu’elle existe.
    Je serais un peu moins conciliant vis-à-vis de Jean-Marie Le Pen quant à la disparition du christianisme. Malheureusement, il a contribué à l’affaiblir, en ne voyant que son aspect nationaliste, et en défendant piètrement la théologie chrétienne qu’il a laissée aux évêques. Le protestant Pierre Chaunu a fait beaucoup plus pour le catholicisme que le catholique qui ne va pas à la messe tous les dimanches Jean-Marie Le Pen (c’est ce qu’il avait dit il y a un peu plus de 10 ans, je ne sais pas ce qu’il en est aujourd’hui). Ce « catholiques par tradition » n’a pas non plus montré l’exemple dans sa vie personnelle, s’alignant sur les standards médiocres de la classe politique française. Il n’est pas le seul à avoir affaibli le christianisme, mais il y a contribué.
    Pour contrer le nihilisme de l’Islam, il faut vivre en conformité avec les exigences du christianisme (des exigences autant exigeantes que gratifiantes, et elles sont très gratifiantes…), mais aussi connaître l’Islam pour ne pas se faire promener dans les conversations. Et cesser de vouloir faire de l’angélisme en n’offusquent personne pour plaire à tous au détriment de la vérité.
    À propos de “faut-il bruler les Arabes de France”, de Farid Smahi, il y a là encore ambiguïté. Le problème, ce ne sont pas les Arabes : les Arabes chaldéens de France ne posent pas de problème particulier. Le problème c’est l’Islam. Le livre donne donc une mauvaise réponse à une question mal posée qu’il est interdit d’aborder aujourd’hui. Comme il fut interdit d’aborder en France la nature du nazisme avant la deuxième guerre mondiale, puis la nature du communisme après la guerre.

  17. @ Solange
    Vous le pensez, et vous dites que vous le pensez, mais sans les FAITs, sauf les ”points de détail” que vous créez artificiellement en isolant trois mots de leur contexte : c’est votre droit, mais c’est court.
    @ SD
    Un désaccord :
    Ce reproche fait à JM LP sur sa vision d’un christianisme purement ”nationaliste” rappelle le faux reproche fait à Maurras de ne voir dans le christianisme que l’ordre civilisateur. On sait maintenant que c’était un faux procès, et Pie XII lui en a rendu justice.
    JM LP a plus fait que beaucoup d’évêques pour défendre la loi naturelle, et il a été LE SEUL homme politique à dire ces 25 dernières années à plusieurs reprises dans des émissions de radio ou de télévision que l’avortement est un assassinat ou un crime : en conséquence de quoi le Cardinal Lustiger lui a mené une guerre incessante, et l’épiscopat n’a cessé de le harceler hargneusement autant qu’hypocritement. Il faudrait tout de même se rappeler des faits bruts et non les réécrire : prétendre que JM LP a contribué à affaiblir le christianisme est plus que faux, c’est aussi qq peu ridicule, puisqu’il n’a jamais combattu la foi, mais au contraire a souvent loué les ”héros et les saints” de notre héritage chrétien, et que de plus il n’a jamais exercé de fonction de pouvoir.
    Sur sa vie personnelle, je trouve la méthode plus que particulière : celle de JM LP ne comporte aucune infamie privée, et si vous cherchez dans le christianisme historique, reportez vous à celle de nos rois, et vous verrez que la comparaison est plutôt en sa faveur, si on songe à Louis XIV voulant faire de ses nombreux enfants naturels des princes du sang, testament heureusement cassé après sa mort.
    Demandez-vous le même billet de confession à tous les gens dont vous dépendez professionnellement, hiérarchiquement, socialement, économiquement ? J’en doute.
    En accord avec vous :
    Par contre sur la ”nation” mise en forme du peuple souverain qui remplace le roi selon le contrat social, et sa délégation de pouvoir à l’Etat, je partage votre vue : cela a donné l’Etat-nation, terme issu de 17892-1793,dont les ambiguïtés devenues républicaines ont fortement contribué à la dévalorisation de la notion de patrie et à la confusion qui s’en est suivi.
    L’identité n’est pas seulement une adhésion au pacte républicain, selon le modèle des Lumières que Juppé tente de nous vendre maçonniquement en s’appuyant abusivement sur Renan depuis 3 jours, c’est un contenu objectif, dont la négation nous place dans la confusion actuelle.
    Enfin n’oubliez pas que les dirigeants de la droite nationale ne se battent pas dans le cadre de la France d”Ancien Régime, mais dans celui de la Vème République de 2009 : JM LP avait dit dans les années 50 à la tribune de l’Assemblée que si l’Algérie ne restait pas française, c’est la France qui deviendrait algérienne. Cette lucidité ne peut lui être niée par un tour de passe passe sur une interview tronquée : c’est déjà ainsi que Famille Chrétienne avait répandu la thèse d’un Le Pen partisan de l’euthanasie.
    La ficelle est un peu grosse, même enveloppée de passementerie catholique.

  18. @ PG
    je n’ai plus les yeux en face des trous, pardonnez donc mon écriture.
    Ce que je cite, c’est ce que Jean-Marie Le Pen a dit lui-même. Il est un catholique par tradition. À propos de Maurras, cela dépend de la période de sa vie : à ses débuts quand il voyait dans la religion un lien social, qui plus est nécessaire pour établir et faire respecter une nécessaire morale, ou à la fin quand il est vraiment devenu chrétien.
    La vision de Jean-Marie Le Pen telle que je l’ai compris à l’époque où je m’intéressais à ce qu’il disait relève en effet à mes yeux du Maurras première période.
    Je me souviens d’un entretien où il disait ne pas aller à la messe le dimanche comme 80 % des catholiques, comme si c’était une excuse. Je ne sais pas ce qu’il en est aujourd’hui. (Un peu comme on dit je suis footballeur mais je ne joue jamais au football).
    Sur l’avortement, sa démarche était logique et rationnelle, mais plus liée à l’intérêt de la nation, ce qui n’est d’ailleurs pas un tort, qu’au catholicisme. Des communistes avaient d’ailleurs la même approche, ce qui prouve que la défense de l’avortement ne s’adresse pas qu’aux chrétiens : c’est un crime au sens universel du terme, au sens de la déclaration des droits de l’homme, que ce soit la révolutionnaire ou celle de l’ONU. C’est un crime c’est tout.
    Jean-Marie Le Pen a toujours été considéré comme un homme politique nationaliste plutôt que comme un homme politique chrétien, contrairement à un George Bush ou un De Gasperi par exemple(quoique l’on pense de ces deux personnalités). Cela dit, beaucoup de chrétiens se sont retrouvés dans ces luttes, même si son nationalisme était ambigu à l’image du nationalisme français que vous décrivez si bien.
    Je ne vais pas parlé des évêques de France, ce qui va m’éviter de manquer de charité envers ces personnages qui s’acharnent à ne pas enseigner le christianisme et refusent de défendre les chrétiens persécutés (V. aujourd’hui sur ASIA.NEWS un dossier sur la les persécutions et la lutte des chrétiens contre la loi anti blasphème au Pakistan. Votre évêque en a-t-il parler à travers ses prêtres ?)
    Pour son exemple personnel, vous n’allez quand même pas comparer le mariage obligatoire de Louis XIV pour des raisons politiques avec celui de Jean-Marie Le Pen. Je vous ai connu plus de finesse ! On prêche d’abord par l’exemple, mais pas uniquement bien sûr
    Le système de Jean-Marie Le Pen, qui était parvenu à fédérer toute l’ “extrême droite” des païens aux catholiques traditionnels est en bout de course. Déjà, parce que l’électorat change, mais aussi parce que la situation a changé. Cette situation qu’il avait d’ailleurs prévue dans les années 70/80, voire probablement avant. Son analyse était bonne, mais pas la méthode pour arriver au pouvoir.
    Sa fille qui va lui succéder va s’aligner sur les autres partis d’extrême droite européen ce que le front national a commencé à faire au niveau européen : type BNP, FPO , etc avec ce flirt malsain avec des complotistes anti Américains, des anti sionistes voire même des négationnistes (cf les déclarations récentes du dirigeant du BNP). Par contre, je pense qu’elle utilisera beaucoup plus le système électoral que lui.
    Depuis que l’UMP est passé à la sociale démocratie, il manque un parti conservateur
    à droite. J’espère que cela va venir.
    Qui plus est, les thèses de Jean-Marie Le Pen sur l’immigration trouve aujourd’hui un écho dans des catégories qui n’auraient autrefois jamais écouté un tel discours et voté pour Le Pen. Il faut également réussir à associer ces catégories (juifs traditionnels ou modernistes, catholiques mainstream chrétien-démocrate, laicards, protestants évangéliques…). Mais aucun d’entre eux ne votera Front National. C’est peut-être regrettable, le fruit d’un malentendu etc. mais c’est ainsi.
    “Demandez-vous le même billet de confession à tous les gens dont vous dépendez professionnellement, hiérarchiquement, socialement, économiquement ? J’en doute.”, non parce que je ne les choisis pas, contrairement à ceux pour qui je vote.

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