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Marche pour la Vie

Jean-Marie Le Méné interviendra à la Marche pour la vie

Le président de la Fondation Jérôme Lejeune, Jean-Marie Le Méné, interviendra pour témoigner de ce que fait la Fondation et l’Institut en faveur de la vie, au terme de la Marche, place de l'Opéra.

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Dans la Lettre de la Fondation du mois de décembre 2011, il écrivait :

"Plus personne ne pense que la grave crise financière traversée par nos sociétés relève de la technique. Chacun sait qu’il s’agit d’une profonde crise morale. Nous avons consenti à ne pas vivre dans la vérité. On a fait comme s’il était normal de payer à crédit et de voler nos descendants. Comme si cela ne devait jamais se savoir. Depuis plus de trente ans, chaque budget de l’Etat français a été voté en déficit et accompagné de son lot de mensonges. Et voilà qu’un jour la réalité explose. Les finances sont exsangues, les politiques bégayent et la défiance s’est installée. Alors, ne sachant plus à quel saint se vouer, les gouvernants lancent une incantation : il faut inscrire une « règle d’or » dans la Constitution française ! Que dit cette « règle d’or » ? On ne peut pas dépenser plus que ce qu’on gagne. La Cigale et la Fourmi, en somme… Voir l’arrogance technocratique à genoux devant Monsieur de La Fontaine est moins une satisfaction tardive qu’une démonstration subtile. Quand nos petits arrangements avec la vérité font faillite, le réflexe le plus spontané est de s’en remettre à la supériorité d’une norme invariable qui s’appelle la morale. Car il n’existe pas de solution technique à la folie des hommes.

JQuitte à revenir aux fondamentaux, nous pourrions aussi inscrire une autre « règle d’or » dans la Constitution, celle du respect absolu de la vie humaine. Car dans ce domaine non plus nous ne vivons pas en vérité. Et les conséquences sont autrement plus graves. Ici le mensonge tue. Depuis plus de trente ans, nous exerçons des libertés trompeuses et des droits qui n’en sont pas. Le mal est devenu le bien, l’exception la règle, la dérogation le principe. L’avorteur court à l’Académie et le défenseur à l’infamie. Un tissu de complicités nous exhorte au mutisme : parler serait violent ! Mais où est la violence, dans le mot ou dans la chose ? Tous les embryons ou fœtus anormaux sont traqués, près d’une femme sur deux avorte au moins une fois dans sa vie, les manuels scolaires banalisent une sexualité polymorphe sous pavillon de complaisance scientifique, les principaux partis s’engagent à rouvrir le débat sur l’euthanasie… Le « trans-humanisme » n’a jamais suscité autant de littérature. Visant à produire un homme « augmenté », fruit du désir, de la technique et de l’argent, cette idéologie nous prépare à supprimer l’homme « diminué » par sa petitesse, sa maladie ou son grand âge. Là aussi, en bioéthique comme en matière financière, la démocratie qui ne s’en réfère pas à une « règle d’or » peut être dangereuse.

Pour appeler de nos vœux la « règle d’or du respect absolu de la vie humaine », dans l’année qui vient, nous ne serons pas ces « chiens muets, incapables d’aboyer » que dénonçait le prophète Isaïe. Car nous n’avons qu’une seule crainte, celle de blesser l’Innocence."

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