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France : Société / Immigration

«Je ne voulais pas que ma fille soit la seule blanche de sa classe»

«Je ne voulais pas que ma fille soit la seule blanche de sa classe»

Il n’y a pas de grand remplacement, mais les bobos parisiens sont confrontés à un dilemme : choisir entre un ghetto de riches et un ghetto de pauvres. Certains d’entre eux, très attachés à la laïcité, ne peuvent se résoudre à envoyer leurs enfants dans l’enseignement privé catholique.

Néanmoins, certains parents jouent avec les règles de la sectorisation que l’école publique leur impose pour concilier réussite de leurs enfants et convictions politiques. La carte scolaire affecte chaque élève dans une école proche de son domicile, sauf dérogation. Pour Amandine, qui habite la Goutte d’Or, dans le 18e arrondissement, y scolariser sa fille était inenvisageable : «Je n’avais pas envie que ma fille régresse». Elle aurait pu choisir une école privée. Elle a préféré tricher pour que sa fille soit dans un bon public. Elle a demandé à un ami de lui faire une attestation d’hébergement dans un quartier plus huppé.

Julien Grenet, chercheur à l’École d’économie de Paris, souligne :

«Pour certains parents, il y a un véritable déchirement entre convictions politiques et réussite de leurs enfants. Certains d’entre eux, très attachés à la laïcité, ne peuvent se résoudre à envoyer leurs enfants dans l’enseignement privé catholique. L’État leur propose de choisir entre un ghetto de riches et un ghetto de pauvres, alors ils se retrouvent à trouver des moyens de contournement».

La composition ethnique des collèges est aussi un facteur de fuite. Si Amandine a donné une fausse adresse, c’était aussi pour éviter son école de secteur, essentiellement fréquentée par une minorité ethnique. «Je ne voulais pas que ma fille soit la seule blanche de sa classe». Julien Grenet explique :

«La ségrégation ethnique est une réalité, surtout à Paris. Il suffit de se rendre à une sortie de classe dans une école du 18e arrondissement pour s’en rendre compte. À Barbès, on a le collège du coin avec 50% d’élèves défavorisés, tous noirs, et dans le collège plus prisé à 150 mètres, on y voit que des blancs. C’est un apartheid qui est une claque aux valeurs de la République».

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6 commentaires

  1. Du coup, peut-on encore appeler « minorités ethniques » des populations qui sont devenues majoritaires dans certains endroits?
    La minorité ethnique, c’est vous et moi!

  2. Il me font bien rire tous ces bobos ! Dieu aussi se rit d’eux qui chérissent les causes dont ils déplorent les effets !

  3. Ben oui, on veut bien voir les immigrés chez les autres mais pas chez nous, c’est bien la théorie de ces bobos gauchos qui crient au racisme dès que quelqu’un dit la vérité mais surtout eux l’appliquent en toute tranquillité. Pauvres types

  4. Ces bobos parisiens sont des tartuffes, ils sont laïcistes mais mettent leurs enfants dans des écoles catholiques, ils sont écolos mais soutiennent la grève des éboueurs : en cela, ils suivent leur maître à penser (de travers) et son “en même temps”…

  5. Surtout que ces bobos-gauchos-cocos ne viennent pas polluer par leurs enfants nos bonnes écoles privées catholiques hors-contrat. C’est préférable qu’ils demeurent dans l’enseignement public ou à la rigueur dans les écoles privées sous contrat qui, pour la plupart, subissent les mêmes tares et avatars que le public.

  6. Difficile, en effet, de trouver plus criminellement hypocrite et dangereux qu’un authentique adepte endoctriné de la secte gauchiste orwellienne.

    La sectorisation scolaire n’en constitue qu’un des aspects les moins visibles. L’adepte de la secte gauchiste adopte la même méthode quand il s’agit des libertés fondamentales : le proverbial deux poids, deux mesures. Autrement dit, la liberté pour moi, l’adepte de la secte gauchiste, l’oppression, la répression, l’emprisonnement, la persécution et la mort sociale, financière et professionnelle (en attendant le goulag qui ne saurait tarder !) pour la dissidence religieuse, politique et philosophique !

    Exemple concret : la gauche sectaire et liberticide, sentant le vent électoral tourner, avait, fin 2016, fait voter une loi que, même le très gauchiste Charlie Hebdo, avait qualifiée de liberticide, celle réprimant le délit inventé, imaginé, d’entrave numérique à l’infanticide intra-utérin, qualifié, dans la novlangue orwellienne de la secte gauchiste totalitaire, d’IVG. Autrement dit, quand un adepte de la secte gauchiste proclame son attachement inconditionnel à la liberté, il veut en réalité dire, la sienne de liberté, et seulement la sienne. La liberté de conscience et d’expression des opinions, ne vaut que pour les adeptes de la secte gauchiste; celle des autres ne compte pas et n’a aucune valeur parce que “réactionnaire”. C’est une constante dans le système concentrationnaire gauchiste : le “réactionnaire” est un sous-homme qui n’a pas de droits mais seulement des devoirs. Et le premier de ses devoirs, c’est de se taire et d’acquiescer face à cette gauche dégénérée, génocidaire, suicidaire et totalitaire.

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