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Culture de mort : Avortement

“Je mesure le traumatisme que c’est d’avorter” : Macron poursuivi pour délit d’entrave à l’IVG ?

“Je mesure le traumatisme que c’est d’avorter” : Macron poursuivi pour délit d’entrave à l’IVG ?

Interrogé dans Elle, Emmanuel Macron a déclaré :

“L’IVG est une conquête immense pour les femmes et pour les hommes, pour la dignité et l’humanité de tous. Mais je mesure le traumatisme que c’est d’avorter…”

Ce ‘mais’ a traumatisé les partisans de la culture de mort… Ce serait en effet l’un des arguments majeurs de la rhétorique pro-vie…

Laurence Rossignol et le Planning Familial ont réagi :

“Le terme traumatisant est un terme d’anti-choix”.

Le syndrome post-avortement est pourtant une réalité :

le risque de dépression augmente de 65 % : Une étude américaine de grande ampleur montre que les femmes qui avait fait une IVG risquaient à terme d’être touchées par la dépression et cela quel que soit l’âge, l’origine ethnique, l’éducation, le statut matrimonial, le revenu et les antécédents psychiatriques. ( JR Cougle, DC Reardon & PK Coleman, “Depression Associated With Abortion and Childbirth: A Long-Term Analysis of the NLSY Cohort,” Medical Science Monitor 9(4):CR105-112, 2003.)

Le risque de dépression est élevé même en cas d’ivg motivée par une grossesse “non désirée”. Le nombre de dépressions résultant d’une première grossesse non-désirée et interrompue est significativement plus élevé par rapport aux femmes qui ont mené leur grossesse à terme. ( DC Reardon, JR Cougle, “Depression and unintended pregnancy in the National Longitudinal Study of Youth: a cohort study,” British Medical Journal 324:151-2, 2002 ) […]

Une étude auprès de patientes sur les troubles après l’IVG révèle que seulement 8 semaines après leur IVG :
44 % des femmes ont signalé des troubles nerveux,
36 % des troubles du sommeil,
31 % des regrets quant à leur décision
et 11% ont dû recevoir des psychotropes.
( Ashton,”The Psychosocial Outcome of Induced Abortion”, British Journal of Ob & Gyn. 87:1115-1122, 1980)

Parmi les femmes qui ne présentaient pas d’antécédents de troubles de l’anxiété avant IVG , 30% risquent de déclarer des signes de troubles de l’anxiété généralisée après leur avortement ou IVG par rapport à celles qui mènent leur grossesse à terme. (JR Cougle, DC Reardon, PK Coleman, “Generalized Anxiety Following Unintended Pregnancies Resolved Through Childbirth and Abortion: A Cohort Study of the 1995 National Survey of Family Growth,” Journal of Anxiety Disorders 19:137-142 (2005).

Autres séquelles liées à l’IVG

Troubles du sommeil : Dans une étude sur des femmes qui ne présentaient pas de perturbation du sommeil, il est apparu que les femmes qui avaient fait une IVG étaient plus susceptibles d’être traitées pour des troubles du sommeil que celles qui avaient mené leur grossesse à terme et cela jusqu’à deux fois plus dans les 180 jours qui suivaient l’IVG. De nombreuses études ont montré que les victimes d’un traumatisme éprouvent souvent des troubles du sommeil. ( DC Reardon and PK Coleman, “Relative Treatment Rates for Sleep Disorders and Sleep Disturbances Following Abortion and Childbirth: A Prospective Record Based-Study,” Sleep 29(1):105-106, 2006.

Apparition de troubles chez des femmes équilibrées

Dans une étude en Nouvelle-Zélande les femmes qui avaient avorté montraient des taux plus élevés de comportement suicidaire, de dépression, d’anxiété et d’abus de substances (DM Fergusson et. al., “Abortion in young women and subsequent mental health,” Journal of Child Psychology and Psychiatry 47(1): 16-24,2006.)

Troubles de l’alimentation après IVG

39 % souffrent de troubles alimentaires. Dans une enquête menée auprès de femmes souffrant de problèmes liés à leur avortement, 39% ont déclaré avoir connu des problèmes de boulimie et/ou d’anorexie (T. Burke with D. Reardon, Forbidden Grief: The Unspoken Pain of Abortion (Springfield, IL: Acorn Books, 2002) 189, 293)

Le risque de toxicomanie et d’alcoolisme est multiplié par 5

C’est le résultat d’ une enquête excluant les femmes ayant eu des antécédents de toxicomanie et d’alcoolisme (DC Reardon, PG Ney, “Abortion and Subsequent Substance Abuse,” American Journal of Drug and Alcohol Abuse 26(1):61-75, 2000.)

L’abus de substances au cours de grossesses ultérieures

Parmi les femmes qui accouchent pour la première fois , les femmes qui ont subi une IVG sont 5 fois plus susceptibles de consommer des drogues dures , 2 fois plus susceptibles de consommer de l’alcool et 10 fois plus susceptibles d’utiliser de la marijuana pendant leur grossesse si on les compare à celles qui n ‘ont pas avorté.

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