C'est la tribune du sénateur Jean-Louis Lorrain au sujet de la proposition de loi sur l'euthanasie. Extraits :
"Faire de l’acte de mort, comme proposé, un complément des soins palliatifs est une tentative d’atténuation de la responsabilité d’un agir compassionnel, émotionnel qui n’a rien à voir avec une démarche humaniste. « L’Assistance médicale pour mourir » proposée ferait le pendant à « l’Assistance médicale à la procréation ». Nous sommes dans la toute puissance de la technique et du médical pour gérer notre vie. La Commission des affaires sociales du Sénat en soutenant « l’Assistance médicale pour mourir » entérine l’euthanasie volontaire. Elle soutient la médicalisation de la mort laissant aux exécutants (les médecins), la liberté de conscience. Cette volonté politique relève d’une vision totalitaire. Ce projet n’est qu’une étape, la suivante concernera la souffrance dans les démences, dans les états végétatifs. Les commandements catégoriques kantiens et hippocratiques ne peuvent être balayés même avec précaution. La confusion entre volonté et libre arbitre est entretenue. L’indignité de l’accueil des malades, la méconnaissance des moyens de lutte contre la douleur, de l’offre de services à la personne relèvent de la maltraitance."
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ID
Mon père achète souvent des journaux anglophones :
1) pour entretenir son anglais
2) pour avoir de VRAIES infos
Voici ce qu’on peut lire
1) dans le Herald Tribune de ce lundi
German firms are urgend not to export lethal drug
(visiblement, ça ne plaît pas aux Texans et à certains hopitaux, surtout que les Allemands sont les principaux fournisseurs)
2) je ne retrouve plus l’article, mais ça parlait de l’amplification du mouvement pro-vie aux USA
Roque
Dans le même ordre d’idée, je tape euthanasie.org sur mon moteur de recherche … je tombe sur une organisation néerlandaise qui prend le soin de préciser : “Une directive préalable est indispensable. Les directives anticipées fixées pour quand vous ne pouvez pas exprimer. Cela ne veut pas dire à votre famille et votre médecin ce que vous voulez mettre fin à votre vie. Il est important que vous avez terminé votre directive préalable avec votre médecin. Cela permettra d’éviter les déceptions ultérieures.” Super, tout est prévu ! Ya pu ka passer à la caisse au propre et au figuré !
Jean
Jean-Louis Lorrain a été mon médecin de famille quand j’étais enfant et adolescent ; c’était le maire d’un village voisin, docteur en médecine, mais aussi en théologie. Et quelqu’un de simple.
Olivier Saumur
Dans les amendements proposés par les sénateurs pour améliorer cette proposition de loi de la Commission des Affaires sociales, quelques sénateurs (Radicaux de gauche) souhaitent préciser que cette assistance à mourir ne constitue pas pour les médecins un empoisonnement ni un meurtre.
Qu’il soit nécessaire de légiférer sur cette précision est la preuve que sans cela, ce pourrait être pris pour un meurtre ou un empoisonnement, car c’est bien le cas.
Notons que nos courageux sénateurs de la Commission des Affaires sociales n’ont pas pris soin de décrire COMMENT on allait procéder à la mise à mort, ni QUI exactement.
Troisième “surprise”, il est demandé un délai de 8 jours entre la demande du malade et la mise à mort… mais ce délai peut être réduit, sans plus de précision, à la demande du patient. Donc rien n’empêche que ce délai soit réduit à … rien, juste le temps d’aller chercher un peu de potassium.
Le projet de loi précise enfin qu’il faudra former le personnel médical (fac de médecine, infirmières, aides – soignantes) à l’art de mettre à mort dans le cadre de ce “droit à mourir”. L’objection de conscience est prévu : ouf, l’honneur est sauf !
Enfin, notons que parmi les sénateurs qui amendent le texte “à la louche” pour l’aggraver, nous trouvons :
– Mesdames Voynet, Boumediene et Blandin et M. Desessard, tous verts,
– Yvon Collin, Françoise Laborde, Jacques Mézard (Cantal !), Jean Milhau et Robert Tropeano, Radicaux de Gauche,
– Hervé Mauret, centriste et Madame Muguette Dini, également centriste, présidente de la Commission des Affaires sociales qui a pondu ce projet… et membre de l’ADMD (comité de parrainage).
En revanche, un autre sénateur de gauche, Gilbert Barbier (du Jura cette fois !), propose de tout supprimer car contraire aux lois françaises (particulièrement l’interdit de tuer) ainsi que des sénateurs UMP suivants : Marie-Thérèse Hermange, Isabelle Debré, Janine Rozier, Françoise Henneron, Paul Blanc, Alain Gournac.
LB
“Cette volonté politique relève d’une vision totalitaire. Ce projet n’est qu’une étape, la suivante concernera la souffrance dans les démences, dans les états végétatifs.” C’est clair, totalitarisme matérialiste triomphant, Dieu ou Mammon, le choix a été fait le socialisme mondial peut régner.