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Tribune libre

Impossible de faire un film catholique n’est pas francais !

Impossible de faire un film catholique n’est pas francais !

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Aujourd’hui sur le Salon Beige, nous montrons le trailer de PROMESSE. Il s’agit peut-être l’une des plus belles de nos vidéos issues du prototype du film. J’espère que vous le partagerez afin que par la force de l’union nous réussissions.

Mais pourquoi s’efforcer de faire un trailer catholique ?

Voici deux histoires vraies qui le justifient.

Adolescent, je connaissais deux familles : les Pérot et les Bougreaux.

Un jour Maman Pérot dit : « Comment voulez-vous que j’élève mes enfants dans la foi ? Tout ce qu’il y a autour d’eux les invite à renier Dieu. Mon mari s’en fiche ».

Je mangeais aussi souvent chez la famille Bougreaux : de leur sept garçons, six aujourd’hui ont de splendides familles avec en moyenne 4 enfants et ils vivent dans la foi. Il y a ainsi 85% de réussite de vies chrétiennes parmi les enfants des Bougreaux et 24 petits enfants élevés au sein de foyers unis.

Côté Pérot, la fille aînée en est à son deuxième mariage avec un incroyant décent, certes. Un fils est drogué et blasphème quotidiennement., Ainsi, 2 enfants sur 5 sont revenus aux sacrements après 20 ans d’errance. Il y a donc 40% de réussite de vies chrétiennes chez les enfants adultes. Le pourcentage descend bien plus bas chez les petits-enfants. D’abord ils sont rares et ensuite, ils ont très tristement des vies chaotiques : deux petits-enfants ont leurs parents séparés, trois autres sont nés en dehors du mariage, un seul a la chance de vivre avec ses deux parents.

Comment les Bougreaux ont-ils réussi l’éducation chrétienne de leurs enfants alors que les Pérot ont fléchi ?

Les Bougreaux ont fait attention aux œuvres culturelles qui atteignaient leurs enfants : liste de grands classiques à lire l’été, films choisis, scoutisme traditionnel, écoles hors-contrat. Dès l’âge de 16 ans, les enfants savaient discerner les influx néfastes ou les bénéfiques.

Quant à la maman Pérot, elle fut dépassée et son mari a toujours cru que tout irait bien : écoles publiques, télévision et films à tout va, scoutisme soixante-huitard. Les enfants ont quasiment tout avalé de la culture ambiante. Ils sont les miroirs quasiment exacts des films qu’ils regardaient.

Si l’on admet la force de la culture ambiante et que l’on a à cœur l’âme des enfants, on ne peut que souhaiter un influx de créations culturelles chrétiennes pour prendre la place de cette culture empoisonnée.

Pour que cela se fasse, pensons-nous que l’industrie du film va s’y mettre, ou l’état, ou le clergé ? Nous savons bien que non. La seule source de création sera nous-mêmes, les laïcs, le peuple, les gens libres. Les protestants l’ont prouvé aux USA et ce sont d’ailleurs leurs films chrétiens que les Catholiques en France regardent maintenant.

Or, le projet catholique de film Promesse fait exactement cela. Si vous faites partie du Peuple de Dieu en France, saurez-vous lui permettre de réussir ?

C’est ici que vous pouvez y participer.

Que Dieu vous le rende.

Daniel Rabourdin, le réalisateur

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4 commentaires

  1. ” Pères et mères, maîtres et maîtresses, où sont vos devoirs ? Les connaissez-vous un peu ? Non, je ne le crois pas. Si ” vous les connaissiez un peu, quel serait votre empressement à voir si vos enfants possèdent bien tout ce qu’il faut de la” ” religion pour n’être pas perdus ! Combien vous chercheriez tous les moyens possibles de le leur apprendre, ce à quoi ” ” votre devoir de père et de mère vous oblige ! Mon Dieu ! que d’enfants perdus par ignorance ! et cela par la faute de ” leurs parents, qui, peut-être, ne pouvant pas les instruire par eux-mêmes, n’ont pas seulement eu le cœur de les ”
    confier à ceux qui pouvaient le faire, les laissant vivre dans cet état et périr pour l’éternité. ”

    curé Ars

    • @cadoudal
      Et le Saint Curé d’Ars vivait il y a 2 siècles !
      Si il revenait parmi nous, que ne dirait-il pas ?
      Lui qui dénonçait le “Grappin” et ses œuvres, du haut du Ciel, doit pleurer sur le devenir de la Fille aînée de l’Église.

  2. Dans la même veine que le saint curé d’Ars, je vous recommande vivement la lecture du livre d’Anne Bernet sur le “petit curé de Pontmain, Michel Guérin”. Absolument passionnant même si ce saint curé n’a pas eu droit à toutes les manifestations issues des charismes spirituels du curé d’Ars. Étant historienne Anne Bernet en profite pour nous régaler des relations qu’elle nous fait des événements politiques de l’époque.

  3. j’avais vite constaté que certains profs au collège ou au lycée publique faisaient de la propagande, car ils heurtaient trop souvent mes convictions familiales, je prenais alors le contrepied du discours (alors que parfois ils avaient raison)

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