Partager cet article

Immigration

Immigration : la police à bout de nerfs

Frédéric Guérin, secrétaire départemental du syndicat Unité SGP-Police dans les Alpes-Maritimes, dénonce dans L'Express la pression subie par les policiers face à l'afflux de migrants venus notamment de Tunisie :

I "Depuis le début du mois de février, nous assistons à des arrivées massives de migrants. Nous subissons avec deux ou trois mois de retard ce qu'ont connu les Italiens. Les contrôles ont été renforcés; le nombre d'agents interpellateurs – CRS ou gendarmes mobiles – a été augmenté. En moyenne, sur les deux dernières semaines, une cinquantaine personnes est interpellée chaque jour en tentant de passer la frontière. Mais nous sommes dans l'incapacité de traiter humainement, administrativement et judiciairement les procédures qui en découlent. D'un point de vue opérationnel, la brigade des chemins de fer de Nice compte une dizaine de fonctionnaires, la brigade de Menton 6 ou 7. Nos collègues se trouvent à bout de forces et à bout de nerfs. Or il ne s'agit pas de donner un coup de collier ponctuel: nous faisons face à une tendance de fond. Le point de rupture est proche. […] Il n'est pas rare que nous voyons repasser une personne que nous venions de raccompagner en Italie. Ils ont eu le courage de traverser la mer dans des embarcations de fortune. Ce n'est pas un poste frontière entre la France et l'Italie qui va les arrêter! […] La préfecture demande un placement systématique et immédiat en centre de rétention administrative. Ce qui pose d'ailleurs des problèmes très concrets: à Nice, le centre de rétention compte seulement 38 places. Des étrangers interpellés sont donc conduits à Marseille ou à Nîmes le temps du traitement de leur dossier… Les officiers de police judiciaire sont soumis aux directives du procureur de la République de Nice. Celui-ci estime que les migrants porteurs du document délivré par les autorités italiennes ne se trouvent pas en infraction au regard de la loi. Il est urgent de clarifier la situation!"

Partager cet article

6 commentaires

  1. C’est sûr que ça les change d’attendre tranquillement le client au bord des routes; c’est peut-être tout de même pour ça que le contribuable les paye.

  2. de toutes les façons ils vont être régularisés : à quoi rime tout ce cirque ?

  3. Oui, Dans tous les sens du terme “le point de rupture est proche”.
    Veillons et prions.

  4. “Mais nous sommes dans l’incapacité de traiter humainement, administrativement et judiciairement les procédures qui en découlent.”
    Ben oui c’est voulu par les idéologues passés par l’ENA et à la tête de la plupart des mnistères…

  5. On sait, je sais, mais certains ne savent peut être pas encore que le seul moyen de couper l’imigration consiste à ne pas embaucher d’immigré!
    Ne pas embaucher, ne pas donner de subventions, ne pas donner de papiers est un frein puissant.
    L’autre moyen est de revaloriser les devises des pays d’origine de façon à rendre le transfert sans effet.
    Les moyens sont connus, voudra-t-on les appliquer ?

  6. Vivement le point de rupture dans ce cas : peut-être que nos amis policiers, qui votent très majoritairement « très correctement » vont enfin ouvrir les yeux…
    Rien de tel que l’expérience personnelle pour se forger un avis éclairé…

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services