Partager cet article

Valeurs chrétiennes : Famille

Il est urgent de proclamer la vérité sur le mariage

Samedi 23 septembre, le Saint-Père Benoit XVI a reçu les Eveques du Ciad en Visite Ad Limina :

"Parmi les défis pastoraux à relever, se trouve l’urgence de proclamer la vérité intégrale sur le mariage et sur la famille. Il est en effet primordial de montrer que l’institution du mariage contribue au véritable développement des personnes et de la société, et permet d’assurer la dignité, l’égalité et la véritable liberté de l’homme et de la femme, ainsi que la croissance humaine et spirituelle des enfants. «Créés l’un et l’autre à la ressemblance de Dieu, l’homme et la femme, quoique différents, sont essentiellement égaux du point de vue de l’humanité» (Ecclesia in Africa, n. 82)."

Michel Janva

Partager cet article

15 commentaires

  1. L’utilité sociale du mariage fait en effet partie de la “vérité” sur le mariage. Mais c’est loin d’être suffisant. Si le mariage doit être défendue, ce n’est pas parce qu’il contribue au développement de la société, mais PARCE QU’IL ÉMANE DE LA VOLONTÉ DIVINE. Se tromper de motivation, c’est se tromper de combat, et c’est desservir la cause que l’on prétend défendre.
    Prenons un exemple : l’Eglise. Les ennemis de l’Eglise ont utilisé la technique suivante : plutôt que d’attaquer de front l’Eglise dans son être, on va mettre l’accent sur son utilité sociale. C’est ce qu’à fait Joseph II, c’est ce qu’a fait la Révolution française : l’Eglise oui, mais uniquement dans sa dimension sociale (hôpitaux etc.).

  2. @ Dugenêt : attention, il s’agit d’une citation, non du texte complet.

  3. c’est vrai, c’est une citation. Mais je suis depuis des années les discours pontificaux et épiscopaux sur ce sujet, et c’est toujours le même argument qui est avancé : le bien de la société. Or, c’est une fausse raison : la vraie raison est que nous devons suivre la volonté divine. Tant pis si les paiens ne comprennent pas !

  4. Mariage gay et l’homoparentalité.
    Le langage.
    L’on a pris l’habitude depuis une douzaine d’années d’utiliser les termes d’homosexualité ou d’hétérosexualité à tel point que personne ne parle plus de sexualité normale ou de sexualité déviante. Certains sympathisants de la cause homosexuelle refusent même l’emploi du terme «normal» quand il s’applique à la sexualité ne tolérant pas que l’on puisse porter un jugement de valeur sur les comportements sexuels et donc réfléchir sur la sexualité et notamment sur le mariage gay et l’homoparentalité.
    A titre supplémentaire le terme “couple” s’est imposé pour les homosexuels alors que le mot “paire” s’applique mieux à la vie en commun de deux personnes de sexe identique. Le fait que le couple et la paire unissent chacun deux êtres ne justifie pas que l’on use du même terme, entraînant de ce fait la fusion entre ces notions.
    La loi et le mariage.
    Un homme et une femme créent une micro-société pouvant prospérer ce qui n’est pas le cas pour deux hommes ou deux femmes. De là des droits spéciaux qui s’appliquent au couple, dont le mariage.
    Celui-ci n’est pas créé pour permettre au législateur de remettre en cause la liberté individuelle en se préoccupant de sexualité récréative, homo ou hétéro, ni pour s’occuper d’amour. C’est là affaires privées. Le maire n’a d’ailleurs pas à demander aux futurs époux s’ils s’aiment ou non.
    Le mariage consacre l’alliance d’un homme et d’une femme et reconnaît qu’un enfant a droit à un père et une mère.
    La loi ne peut pas traiter de cas spécifiques, comme par exemple la règle à appliquer si un couple est stérile. Ce cas doit être traité par la jurisprudence chargée d’appliquer le principe général aux cas personnels. Sauf à s’immiscer dans la vie privée le législateur ne peut décider que par mesure générale ; il ne peut que constater que l’hétérosexualité ouvre sur la transmission de la vie alors que l’homosexualité ne peut servir de fondement au développement de la société. De ce fait, il n’y a pas égalité entre ces comportements et les mêmes règles de droit, celles en particulier relatives au mariage n’ont pas à s’y appliquer.
    Le mariage ne crée pas de discrimination envers les personnes qui sont incapables d’établir une relation complète avec le sexe opposé. C’est leur état qui leur interdit le mariage. Il n’a pas à modifier le mariage sous prétexte que les homosexuels ne peuvent y avoir accès. Cela d’autant plus qu’avec le mariage un tiers est concerné : l’enfant
    L’enfant.
    Le législateur, grâce au mariage, propose un cadre au couple afin de l’aider à se stabiliser et protéger ainsi l’enfant né ou à naître.
    S’il est exact que des homosexuels ont la charge d’enfants, la demande de reconnaissance juridique de l’homoparentalité ou celle de création du mariage gay apparaît inintelligible. S’agissant d’homosexuels cette reconnaissance juridique de la vie à deux n’offre pas plus de pertinence qu’une reconnaissance juridique de la vie à trois, quatre ou cinq. Si l’on autorise l’adoption d’un enfant par deux hommes ou deux femmes, on ne voit pas pourquoi l’on refuserait un cadre juridique à 2 hommes et 3 femmes qui souhaiteraient élever un enfant ensemble.
    Une fraction du lobby homosexuel semble souhaiter utiliser la ressemblance entre le couple avec enfant et deux homosexuels élevant un enfant. En effet l’apparence de ces derniers se rapproche de celle du couple normal. Les demandes de reconnaissance juridique de l’homoparentalité, de la biparentalité, d’accès au mariage et à l’adoption, peuvent apparaître comme destinées à parfaire une politique destinée à faire oublier le caractère spécifique de l’homosexualité. L’enfant deviendrait alors un moyen mis au service d’une cause qui n’est pas la sienne.
    De même les maltraitances à enfants doivent être sanctionnées et si des parents sont indignes leurs enfants mis dans une famille d’adoption normalement composée d’un père et d’une mère. On ne doit pas utiliser le malheur de ces enfants afin de démontrer qu’ils seront mieux dans une famille de deux hommes ou deux femmes que dans leur famille d’origine et les transformer ainsi en propagandiste de l’homoparentalité.
    Quant à l’adoption par un célibataire elle existe de manière traditionnelle pour que des enfants puissent être adoptés par leur oncle ou leur tante célibataire lorsqu’ils ont perdu leurs parents. Le principe a été depuis dévoyé par le droit. C’est au législateur de prendre les dispositions pour que soit respecté l’esprit initial de ce cas d’adoption.
    Avec le mariage la société reconnaît juridiquement l’union d’un homme et d’une femme car cette union est vitale pour son avenir.
    La loi n’a pas à entériner toutes les situations de fait découlant du comportement de tel ou tel. Le législateur, par exemple, n’a pas à reconnaître la polygamie sous prétexte que certains hommes ont une maîtresse. Créer une règle par individu et par situation entraînerait la disparition de la notion même de droit.
    L’homosexualité a toujours existé. Elle est acceptée au nom de la liberté individuelle. Ce comportement n’a cependant pas vocation à être à l’origine d’une modification de la législation sur le mariage.

  5. @GJTG
    Vous dites
    “L’homosexualité a toujours existé. Elle est acceptée au nom de la liberté individuelle. Ce comportement n’a cependant pas vocation à être à l’origine d’une modification de la législation sur le mariage. ”
    VOUS AVEZ TORT. Au regard de l’enseignement traditionnel de l’Eglise, vous avez tort. Grand tort. Ce que vous exprimez là, c’est ce que l’Eglise a toujours condamné comme étant le “libéralisme politique”. Sous couvert de défendre le mariage (ce qui fait que beaucoup de cathos naïfs adoptent cette pensée), cette atttitude sape les fondements-même de la vie sociale.
    En effet, IL EST DU DEVOIR DE L’AUTORITÉ CIVILE DE RÉPRIMER L’HOMOSEXUALITÉ. Politiquement, il n’existe pas de liberté à pratiquer (même chez soi derrière ses rideaux) l’homosexualité. Allez lire la doctrine classique de l’Eglise, vous comprendrez pourquoi. Demandez-vous aussi pourquoi la loi civile (jusqu’en 1982, c’est pas si loin !) faisait des mœurs sodomites un délit pénal !
    En soutenant cette idée, vous faites le jeu des pires ennemis de l’Eglise et de la société chrétienne : vous ne l’affrontez pas de face, vous la minez de l’intérieur.
    Je vous dit cela sans animosité contre votre personne, mais il faut dénoncer vigoureusement le libéralisme que saint Pie X et bien d’autres ont dénoncé.

  6. Rien à redire sur ce que vient d’écrire GJTG.
    Si ce n’est le dernier paragraphe.
    In cauda venenum.
    “L’homosexualité a toujours existé” exact!
    “Elle est acceptée au nom de la liberté individuelle.”
    Et c’est là que le bât blesse.
    Un catholique ne doit pas accepter cette abomination au nom de la liberté individuelle. Accepter cela, systématiquement nous emmène à la situation actuelle.
    L’esprit libéral, nous emmène obligatoirement à un renversement des valeurs, de toutes les valeurs.
    Et si on cède sur un point c’est toute la pyramide qui s’écroule.
    Nos ennemis l’ont bien compris, qui s’acharnent à promulguer ce simulacre de mariage, dont 99% des homosexuels n’ont rien à faire.
    Le catholicisme comme la moralité, ou plutôt avec la moralité ne supporte pas l’a peu près!
    C’est pour ça que nous sommes taxés d’intransigeance par nos ennemis. Oui nous le sommes envers les perversions, les hérésies, jamais envers les hommes.

  7. A Dugenêt?
    Lu et approuvé à 100%.
    Je regrette de ne pas l’avoir écris moi-même!
    Merci.

  8. @Henry
    Ce n’est pas moi qui l’ai écrit ! Je n’ai fait que copier-coller l’enseignement de l’Eglise !
    @+

  9. @Henry
    vous dites que nous ne sommes pas intolérants envers les hommes, mais envers les idées.
    Si je puis me permettre, c’est une distinction fausse, et dont les libéraux usent abondamment contre nous.
    Notre SEUL modèle, c’est le Christ. Or, celui-ci :
    -a fouetté les marchands du Temple
    -a insulté moult personnes : les scribes, les pharisiens etc.
    -vomit les tièdes
    -mettra les brebis à droite et les boucs à gauche
    -etc.
    Il faut certes combattre les idées et le péché. Il faut certes sauver le pécheur. Mais il faut aussi combattre les pécheurs ! Ils faut flinguer les envahisseurs (même innocents), il faut emprisonner les criminels, il faut dénoncer les imposteurs etc.
    Notre attitude, comme celle de notre Seigneur, VISE LES PERSONNES, tant pour les sauver que pour les combattre.

  10. Non.
    L’Eglise dit que les actes homosexuels “ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas” (CEC 2357). Pas qu’ils doivent être sanctionnés par la loi.
    Comme remèdes à l’homosexualité, l’Eglise ne propose pas la prison ou l’amende (?!) mais que ces personnes soient “accueillies avec respect, compassion et délicatesse”.
    Parce que, dites-moi, si vous sanctionnez l’homosexualité, allez au bout de votre raisonnement. Il faut aussi sanctionner la luxure, la fornication, la masturbation, la pornographie, la prostitution, le viol.
    Mais comment va-t-on faire, hein ? Un soupçon d’adultère ? Hop, un prélèvement d’ADN ! À moins que les voisins ne pratiquent la délation. Mais vous prévoyez peut-être de l’encourager ?
    Et puis, revenons aux actes homosexuels. A partir de quand un acte homosexuel est-il sanctionnable ? On fait quoi ? Une échelle avec des sanctions graduées ? 150 euros d’amende pour le baiser, trois mois de prison avec sursis pour les caresses, deux ans de travaux forcés pour la pénétration ? Et pour les mots d’amour en public ? On les mettra au pilori ?
    Allons allons. Ressaisissez-vous ! Suivez le slogan de Gustave Thibon : Retour au réel !

  11. De nombreux singes inférieurs ne peuvent accéder aux femelles, reservées aux mâles dominants. Ils sont donc réduits à se tripoter entre eux.
    Il s’agit tres clairement de “dominance pattern”.
    De même, certaines femelles inférieures, pour séduire les mâles dominants, singent l’acte sexuel pour les exciter et avoir une chance de se faire saillir par un dominant.
    D’un point de vue anthropologique, force est de constater que certaines conduites irrationnelles sont inscrites dans notre nature primitives.

  12. @ Cortés,
    Très poète ce soir!
    Comme je suis souvent trop bavard et pas diplomate, ce soir juste un lien pour vous répondre.
    http://maranatha.mmic.net/Homosexualite.html
    C’est pas très branché, ni pédant, mais ça reprend certains de vos arguments ;-)

  13. @ Dugenêt,
    Je suis pas rassuré.
    Quand je parle à un homme de gôôche, je passe pour un facho, et là, j’ai l’impression de parler avec un homme de droite et de passer pour un libèral avancé!!
    Ceci dit j’avoue que vous avez raison dans ce que vous dites .

  14. [restez courtois. MJ]

  15. Henri, votre lien est intéressant, je suis globalement d’accord avec ce qui y est dit (sauf peut-être quelques réflexions un peu hâtives sur ce qui est naturel et ce qui ne l’est pas).
    Mais je ne vois pas très bien en quoi cela contredit ce que je disais ici : le mariage homosexuel, il n’en est pas question, bien sûr. Il me semble qu’on peut trouver un juste milieu entre répression légale de l’homosexualité et institutionnalisation du “couple” homosexuel…

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services