Un bébé, né très prématurément à 21 semaines et 5 jours, est décédé suite au refus des médecins de le faire admettre dans une unité de soins appropriés. Ils ont expliqué à sa maman que les directives médicales édictées par la British Association of Perinatal Medicine, stipulent que les soins intensifs ne peuvent être dispensés à des enfants de moins de 22 semaines. Il n’aurait donc manqué au petit Jayden que deux jours. En réalité, le texte des directives médicales estime qu’un enfant de moins de 23 semaines ne peut survivre et qu’utiliser des traitements aux méthodes agressives ne peut contribuer qu’à prolonger ses souffrances.
Le petit garçon est décédé au bout de deux heures, durant lesquelles il a respiré sans assistance artificielle. Il avait un bon rythme cardiaque et bougeait bras et jambes. Sa mère a affirmé s’être vu refuser les injections qui auraient permis d’interrompre les contractions sous prétexte qu’elle n’avait pas atteint les 22 semaines de grossesse lorsque le travail s’est déclenché. Elle se déclare d’autant plus choquée qu’elle a découvert qu’une petite fille était née aux Etats-Unis à 21 semaines et six jours. Elle s’apprête à fêter ses trois ans et est le plus jeune bébé prématuré à avoir survécu.
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Greg
Une nouvelle très triste.
Et pendant ce temps, on liquide les bébés de trente semaines à Barcelone en invoquant la détresse psychologique de la mère.
david
un bébé né reste toujours un bébé !
Combattons en envoyant un mot de protestation (en anglais ) à British Association of Perinatal Medicine ?
http://www.bapm.org/contacts.php
cosaque
Où comment les idéologies mènent à la mort.
C’est horrible.
marie Madeleine
C’est le systeme socialiste egalitaire…de tout le “monde”assure….Palin appelle cela the death panel…
[Cette affaire se passe en Grande-Bretagne. MJ]
jacques
Cela n’a rien à voir avec le “droit de vivre”. On peut pleurer sur la mort de cet enfant, et avoir toute la compassion possible pour sa famille. Mais les médecins anglais ont estimé que, dans l’état actuel de leurs connaissances, il était impossible de garder en vie cet enfant né à moins de 22 semaines de grossesse. Si je puis me permettre, il ne semble pas que ce soit au Salon Beige de leur dire ce qu’ils avaient à faire… allons plus loin, les médecins ne mériteraient-ils pas au contraire le soutien des catholiques pour avoir mis en pratique ce que recommande l’Eglise – et la simple vertu humaine de prudence ?
Citation :
“L’éventuelle décision d’entreprendre ou d’interrompre une thérapie sera considérée comme éthiquement correcte si elle apparaît inefficace ou clairement disproportionnée par rapport à l’objectif de défendre la vie ou de recouvrer la santé. Le refus de l’acharnement thérapeutique est donc une expression du respect que l’on doit à tout moment au patient.”
(Jean-Paul II au Conseil pontifical pour la pastorale des services de santé, 12-11-2004 – entre autres).
[Rien à voir ici avec de l’acharnement thérapeutique ! Ils ont laissé crever ce bébé car il ne répondait pas au critère : il lui manquait 2 jours. C’est criminel. MJ]
bébert
cette affaire est trés triste
elle est accablante
souvenons-nous que jadis les prématurés n’étaient pas pris en compte
dans certaines familles, on en a sauvés en les mettant dans des boites à chaussures
Mon fils ainé est né avant 7 mois
il pesait 2 kgs
aujourd’hui, il est grand et fort, et élève d’HEC
Olivier M
C’est proprement atroce.
Il n’y a pas de mots pour qualifier ce crime, la douleur du bébé, sa détresse et son desespoir.
Tous ceux qui se taisent, y compris les prélâts muets alors que si prompts à stigmatiser le moindre propos de LE PEN, sont des complices du crime le plus inhumain, le plus diabolique, le plus sinistre jamais commis.
Kévin
Vraiment très triste, je trouve ça réellement pitoyable … . Les médecins auraient du voir qu’il pouvait aller très bien si ils lui donnaient les soins appropriés. C’est vraiment très triste … .
Je n’imagine même pas l’état de la maman … .
Isabelle
Ce que dit Emmanuel (mon frère) dans son message sur le Forum catholique me semble assez sensé, qu’en pensez vous? Vu comme cela ça parait moins choquant sur le fond.
“Dans le cas présent, ne serions nous pas, à priori, dans le refus de l’acharnement thérapeutique ? Évidement, dans la réalité, l’acharnement thérapeutique peut être discuté et, du point de vue de sa mère, je comprends sa douleur et l’indignation de ce refus ; d’autant que le corps médical s’est caché derrière un argument purement administratif, ce qui est un manque d’humanité devant un des sommets de la souffrance pour une mère.
Mais cela dit, qui peut prouver que le médecin avait réellement tord de refuser de démarrer un processus thérapeutique très lourd qui, statistiquement, ne laisse que très peu de chance au bébé et, s’il survit, une probabilité très forte de handicap lourd. Il me semble que l’on est face à un cas d’école de l’acharnement thérapeutique et que le médecin n’y a pas cédé. On n’est pas dans la culture de mort ou dans une mentalité abortive.
D’ailleurs, même si le texte laisse entendre que l’enfant était en bonne forme : “il a respiré sans assistance artificielle. Il avait un bon rythme cardiaque et bougeait bras et jambes”, il est mort au bout de deux heures, d’une mort naturelle et les parents ont (ou auraient) pu avoir la joie de le baptiser et d’en faire directement un nouvel élu (ce qui est le but de tous parents chrétiens).”
Olivier Arcachon
Le cas n’est sans doute pas aussi simple qu’il en a l’air et les remarques que soulèvent Jacques et Isabelle ne sont pas à négliger.
Je connais des médecins qui ont parfois ce triste cas à gérer. A 21 semaines, s’il vit, ce n’est qu’au prix d’une assistance médicale tellement lourde que l’on peut peut-être parler d’acharnement thérapeutique ; et il sera obligatoirement très gravement handicapé (on est dans l’extrême prématurité).
Faut-il faire vivre “à tout prix” ? La question se pose aussi bien en tout début de vie qu’en fin de vie.
Quoi qu’il en soit, je me garderai bien de juger les médecins (et j’avoue même que je n’aimerai pas être à leur place.)