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Environnement

Il est permis d’être sceptique sur le rôle du CO2 dans le réchauffement climatique

Dans Minute, Joël Prieur recense le dernier livre de Georges Dillinger, Menace sur la terre, des réalités écologiques à la perversité de l’écologisme. Extraits :

E "Georges Dillinger, médaille d’argent de la recherche scientifique au CNRS et ancien membre de l’Académie des sciences de New York, nous rappelle que l’écologie est une science: la science de l’environnement. Quant aux écologistes, ce qu’ils cultivent c’est l’écologisme, sorte de concentré aussi approximatif qu’apocalyptique, des peurs de l’Occident. Combien elles sont incohérentes, ces peurs, un chapitre consacré aux positions fluctuantes de Claude Allègre le démontre pour notre plus grand plaisir: ce trop célèbre climato-sceptique se signale par sa participation à la grande cause internationale de la lutte contre le CO2, désigné pourtant par tous les catastrophistes comme le grand responsable du réchauffement climatique. Il rallie cependant la proposition de la Commission eu ropéenne enjoignant une diminution de 20 % des émissions de CO2 en vingt ans. Lorsqu’on lui demande pourquoi, il ne peut invoquer le réchauffement – auquel il ne croit pas – et répond simplement: « C’est une bonne chose pour l’atmosphère et surtout pour l’océan ». L’homme politique Allègre épouse les campagnes de ceux dont il dénonce par ailleurs les présupposés scientifiques comme faux. Allez comprendre!

Dillinger, lui, n’est pas climatosceptique. Il reconnaît le fait du réchauffement climatique, «depuis environ un siècle», mais il souligne que les comportements humains ne l’expliquent pas forcément. Il invoque les travaux d’Haroun Tazieff (qui fut «bien mieux qu’un escaladeur de volcans») et de Yann Brunne, professeur de géologie à l’université d’Orsay, qui expliquaient l’un et l’autre que la vapeur d’eau (H2O) participe à l’effet de serre bien davantage que le gaz carbonique. Or, les variations de la teneur de l’air en vapeur d’eau sont bien plus considérables (prenez le Sahara par exemple, où l’auteur a beaucoup travaillé) que les variations de gaz carbonique « anthropogène », le CO2 re présentant seulement 0,3 % en moyenne de ce qui constitue notre atmosphère. Il est donc permis d’être sceptique sur le rôle du gaz carbonique dans le réchauffement climatique.

On peut aussi se demander à quels lobbies profite la campagne d’enfouissement ou de « séquestration » du CO2 qui coûte des milliards… Pour un résultat, forcément, très mince. Georges Dillinger n’hésite pas à mettre en cause la fixation des esprits sur une thèse non prouvée, qui permet de relativiser d’autres en jeux écologiques importants, comme la pollution et le manque d’eau, la détérioration des sols, la déforestation, la régression de la diversité biologique ou, comme on peut le constater dans l’actualité, les ravages de la malbouffe."

Autrement dit, la fixette sur le CO2 pollue les réels problèmes de l'environnement.

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