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L'Eglise : Vie de l'Eglise

Huitième dimanche après la Pentecôte

Huitième dimanche après la Pentecôte

Les chants du propre de la messe du huitième dimanche après la Pentecôte sont à nouveau tous extraits du livre des psaumes, et nous allons trouver comme le dimanche précédent à l’Introït et à l’Alléluia un psaume de louange et d’action de grâces au Seigneur pour tous les bienfaits dont il nous a comblés. Dimanche dernier c’était le psaume 46, et aujourd’hui le psaume 47 qui lui fait suite, et qui est encore une acclamation triomphale, accompagnant l’entrée de l’arche d’alliance dans la cité sainte de Jérusalem…

L’Introït est le même que celui du 2 février, fête de la Présentation de l’Enfant Jésus au temple (ou de la Purification de la Sainte Vierge, ou de la Chandeleur) ; ce jour-là l’entrée de l’Arche d’Alliance, présence symbolique de Dieu, préfigure l’entrée réelle de Dieu dans son temple en la personne d’un petit enfant. En ce temps après la Pentecôte, qui représente la vie de l’église sur la terre, nous remercions le Seigneur pour toutes les grâces reçues chaque fois que nous entrons dans une église

Suscepimus, Deus, misericordiam tuam in medio templi tui. Secundum nomen tuum, Deus, ita et laus tua in fines terræ, justitia plena est dextera tua.

Dieu nous avons reçu votre miséricorde au milieu de votre temple. Comme votre nom, votre louange est répandue jusqu’aux extrémités de la terre, car votre main droite est pleine de justice.

Nous trouvons déjà dans ce texte un thème qui reviendra souvent dans les derniers dimanches après la Pentecôte, celui des deux attributs divins qui se complètent : la justice, perfection de la volonté divine, que nous acclamons, et la miséricorde, pour laquelle nous rendons grâces.

La mélodie est vraiment celle d’un chant d’action de grâces. Elle s’élève dès le début en un grand élan plein d’enthousiasme, puis elle s’élève encore plus haut dans la deuxième phrase jusqu’à l’extrême aigu sur le mot nomen, le nom de Dieu, dont la louange s’étend jusqu’aux extrémités de la terre. Puis cet enthousiasme se calme peu à peu et la dernière phrase se fait plus calme et plus intérieure, s’inclinant avec recueillement devant la justice divine.

Cet Introït est accompagné par le premier verset du psaume 47, que nous retrouverons dans l’Alléluia :

Magnus Dominus et laudabilis nimis in civitate Dei nostri, in monte sancto ejus.

Le Seigneur est grand et très digne de louange, dans la cité de notre Dieu, sur sa montagne sainte (c’est-à-dire Jérusalem).

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