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Henri Tincq, champion du progressisme

Pour Henri Tincq, la réélection de George Bush, en novembre 2004, et l’accession au trône de Pierre de Benoît XVI ont bien des points communs :

– les deux hommes partagent la même analyse du déclin des valeurs morales en Occident et des dérives de la modernité laïque contre lesquelles aucun compromis ne saurait être toléré ;

– L’alliance ­- sur des valeurs morales­ – entre les catholiques et les protestants a été l’une des clés du succès de George Bush : des cardinaux et des évêques, (parmi lesquels le nouveau préfet de la doctrine de la foi, William Levada), avaient affirmé que voter Kerry était un "péché" . Et George Bush, protestant, s’était montré le meilleur défenseur du Vatican, en militant contre l’avortement, l’euthanasie, les recherches sur les cellules souches d’embryons, et en étant hostile à toute forme de mariage homosexuel. Il a même repris à son compte, lors d’un duel télévisé, les mots si chers à Jean Paul II de "culture de la vie" !

– Selon George Weigel, biographe américain de Jean Paul II et intellectuel catholique très écouté aux Etats-Unis, le "projet progressiste" est mort dans l’Eglise avec l’élection de BenoîtXVI, "non pas tant parce qu’il était pernicieux, mais parce qu’il posait une question qui n’intéresse plus personne : quel est le minimum auquel je puis croire ? Quel est le minimum que j’ai à faire si je veux rester catholique ?"

Henri Tincq, en excellent progressiste, en conclu que les protestants évangéliques américains ont les même conceptions "intégristes" que le nouveau Pape. Nous ne partageons pas cette analyse binaire (pour ne pas dire marxiste) : Georges Bush a certainement compris (au-delà des calculs électoraux certains), plus que nos dirigeants européens, l’importance de la culture de vie et de la morale dans la politique, que ce soit en termes économiques, patriotiques, culturels, éducatifs,  etc.

Promouvoir la famille et la morale permet d’avoir un pays en bonne santé (éducation, transmission des valeurs, baisse de la délinquance, croissance économique, valeurs patriotiques, etc.). Nos intellectuels européens devraient analyser l’étrange coïncidence entre la fin des "trentes glorieuses" et la dépénalisation de l’avortement, entre l’incapacité de nos pays à croître et le vieillissement de la population, tandis que les natalités chinoise et indienne explosent accompagnant ainsi leur formidable croissance économique. Les deux faits sont liés, la morale a sa place dans le bien commun, c’est un fait quasi-mathématique.

La morale n’est pas une question d’ordre privée, elle a son incidence dans la vie politique. C’est pourquoi elle ne peut être soumise à des "majorités de circonstances" mais, comme le rappelait le Cal Ratzinger, la morale fait partie des fondements prépolitiques l’Etat, qu’on ne peut remettre en cause sans risquer d’ébranler cet Etat, voire de le faire disparaître. Et c’est bien ce qui se passe pour la France.

Michel Janva

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