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Démographie / Immigration

Grand remplacement : la preuve par la natalité

Lu dans L'Action française 2000 :

Une_2941"[…] l’Insee a publié en 2016 une note établissant que les naissances d’enfants nés en France d’un ou deux parents nés à l’étranger, en augmentation de 6 %, dépassent désormais les naissances d’enfants dont les parents étaient nés en France, en baisse de près de 8 %. Il est désormais patent que l’immigration change la population française. L’immigration maghrébine et sub-saharienne produit un nombre d’enfants qui, entre 2011 et 2015, a dépassé le nombre d’enfants produits par la population résidente – dont il faudrait d’ailleurs analyser l’origine, comme la démographe Michèle Tribalat le rappelle : « si l’Insee introduisait les questions sur les parents dans le recensement, il serait possible d’étudier les concentrations et la ségrégation ethniques beaucoup mieux que nous ne le faisons aujourd’hui » (Figarovox, 28 février 2016).

L’ immigration est un flux continu, de plus en plus féminin, conduisant à une forte natalité “immigrée” (comme le soulignait Atlantico, la proportion d'enfants nés de père français et de mère étrangère a connu une augmentation de 9 % sur la période). Et l’ immigration est concentrée : en Île-de-France, près d’un enfant sur deux né dans cette période a au moins un parent étranger (avec une proportion importante de Sénégalais), et deux enfants sur trois à Saint-Denis. Pas besoin de tirer des plans sur la comète pour se rendre compte que, dans des portions complètes du territoire, les Français fils de Français sur quelques générations (quasi-totalité de la population jusqu’ à la fin du XIXe siècle) sont en passe d’être numériquement plus faibles et, d’ici une génération, en faible minorité.

Population remplacée

Il y a bel et bien, et l’étude de l’Insee l’atteste, une tendance marquée au remplacement d’une population autochtone par une autre : la natalité, mesurée, est là pour le démontrer. La proportion de ce remplacement est d’ores et déjà inédite puisqu’il s’agit de plusieurs millions d’étrangers (les études de démographie historique n’ont jamais fait état, pour la France, de telles vagues de peuplement exogène). Le brouillard des chiffres s’est dissipé, le temps des projections mathématiques peut commencer. Peut-on même envisager que les politiques s’emparent de ce qui est un problème, et réfléchissent enfin à ce que signifie réellement une société réellement multiculturelle, dont il est clair que la France égalitaire et laïque n’a pas le mode d’emploi ? Le roi de France parlait de ses peuples. La formule était pertinente, et la mosaïque des petites patries n’était pas une série de ghettos juxtaposés.

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