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Culture de mort : Avortement

Gna gna gna… le droit à l’IVG est menacé

Gna gna gna… le droit à l’IVG est menacé

Les derniers chiffres sur l’avortement sont catastrophiques puisqu’on compte désormais un avortement pour 3 naissances, mais cela n’empêche pas le ministre du crime des enfants à naître d’annoncer de nouvelles mesures pour encourager ce crime de masse.

Alors qu’il est de plus en plus difficile pour les mères d’accoucher dans de bonnes conditions (cette semaine c’est à la maternité de Tourcoing que les accouchements sont suspendus, voir aussi en Ardèche), Agnès Buzyn annonce que

  • des avortements instrumentaux pourront être réalisées dans des centres de santé (la santé qui tue) dès le premier trimestre 2020,
  • l’accès à l’avortement figurera parmi les critères d’évaluation des hôpitaux
  • l’inscription prioritaire de l’avortement figurera dans la formation continue des médecins et des sages-femmes
  • la mise en place d’un annuaire de l’offre d’avortements dans chaque région, actualisé pour prendre en compte la saisonnalité.

Ce 28 septembre, le ministère des Solidarités et de la Santé célèbre la « Journée mondiale du droit à l’avortement ». Cette journée « mondiale » est une invention du gouvernement français, sous la présidence de François Hollande. Elle ne fait pas partie des plus de 140 « Journées mondiales » des Nations unies. Il n’y a aucun droit international à l’avortement. Nicolas Bauer écrit dans Aleteia :

[…] Les gouvernements ont au contraire pris l’engagement, lors de la conférence du Caire de 1994, de « réduire le recours à l’avortement » et de « prendre des mesures appropriées pour aider les femmes à éviter l’avortement ». De fait, c’est par des politiques de prévention de l’avortement que le nombre d’avortements a diminué dans plusieurs pays d’Europe ces vingt dernières années.

En France, de telles politiques de prévention de l’avortement ne sont pas à l’ordre du jour. L’interruption volontaire de grossesse (IVG) a même été « réaffirmée » comme « droit fondamental » par l’Assemblée nationale en 2014, par le biais d’une résolution. Certes, ce texte est une déclaration politique de principe sans réelle valeur juridique, mais il fait pour la première fois de l’avortement l’objet d’un droit hiérarchiquement au-dessus d’autres droits. Cela signifie que l’avortement serait donc un bien plus grand que d’autres pratiques légales, qui ne font pas l’objet d’un « droit fondamental ». À part quelques États démocrates américains qui ont récemment voulu provoquer Donald Trump, l’IVG n’a nulle part été reconnue en tant que telle comme un « droit fondamental ». Cette vision est donc loin d’être partagée, au niveau international.

Comme lors de chaque débat sociétal, la révision actuelle de la loi de bioéthique multiplie les références à l’avortement. Les Français assistent même à l’émergence du « devoir moral » de souscrire à l’avortement comme un « droit fondamental », sans que rien ni personne ne soit autorisé à le remettre publiquement en cause. Invité de l’émission On n’est pas couché le 21 septembre, le député européen François-Xavier Bellamy a été littéralement sommé de se prononcer de manière binaire sur cette question, comme au tribunal. Un an avant sa campagne pour les élections européennes, en janvier 2018, le candidat des Républicains avait soutenu une politique de prévention visant à favoriser des alternatives à l’IVG. Mais même le principe d’une alternative à l’IVG est considéré comme une atteinte intolérable au « droit fondamental ». Le parlementaire a dû affronter un feu roulant de questions comme dans un interrogatoire de police. Faute de rentrer dans ce jeu pervers, on lui a même demandé s’il avait « pensé » être « personnellement contre l’avortement » ! Présent sur le plateau, l’écrivain et acteur Lorànt Deutsch, a déclaré à la fin de l’émission que cet interrogatoire rappelait « les temps de la Convention en 1793 »… […]

Pour protéger le « droit à l’avortement », il serait donc nécessaire de restreindre les droits et libertés de ceux qui le contestent et proposent des alternatives à l’IVG. C’est au nom du « droit à l’avortement » que certains ont voulu retirer au Dr Bertrand de Rochambeau, président du syndicat des gynécologues-obstétriciens, sa liberté de conscience, ou que le CSA a censuré la vidéo mettant en scène de jeunes trisomiques à l’occasion de la Journée (réellement) mondiale de la trisomie 21. C’est toujours au nom de ce droit que des élus sont harcelés en raison de leur participation à la Marche pour la vie. […]

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