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Culture de mort : Avortement

France culture, décevant média financé par nos impôts

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Alors que, aujourd’hui 5 septembre, nous fêtons sainte Mère Teresa, France culture diffuse un tweet de mauvais goût, jugeant que l’opposition à l’avortement du prix Nobel 1979 a déçu :


Alors voici le le discours que mère Térésa a prononcé le 10 décembre 1979 à Oslo à la réception de son Prix Nobel:

Remercions Dieu pour cette merveilleuse circonstance grâce à laquelle nous pouvons, tous ensemble, proclamer la joie de répandre la paix, la joie de nous aimer les uns les autres et la joie de savoir que les plus pauvres des pauvres sont tous nos frères et sœurs.

Comme nous sommes réunis ici pour remercier Dieu de ce don de paix, je vous ai fait remettre la « Prière de la paix » que saint François d’Assise a dite il y a de nombreuses années. Je me demande s’il n’a pas ressenti, alors, exactement ce que nous ressentons aujourd’hui, ce pourquoi nous prions.

Je pense que vous avez tous un texte. Nous allons dire ensemble :

« Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix.
Afin que là où il y a de la haine, je puisse apporter l’amour ;
là où règne le mal, je puisse apporter l’esprit de pardon ;
là où est la discorde, je puisse apporter l’harmonie ;
là où est l’erreur, je puisse apporter la vérité ;
là où il y a le doute, je puisse apporter la foi ;
là où il y a le désespoir, je puisse apporter l’espérance ;
là où il y a les ténèbres, je puisse apporter la lumière ;
là où règne la tristesse, je puisse apporter la joie ;
Seigneur, faites que je cherche plutôt
à réconforter qu’à être réconforté ;
à comprendre qu’à être compris ;
à aimer qu’à être aimé ;
car c’est en s’oubliant soi-même que l’on trouve ;
en pardonnant qu’on est pardonné ;
en mourant qu’on s’éveille à la vie éternelle. Amen ! »

L’amour des autres nous rendra saints

Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils. Et il l’a donné à une Vierge, la Sainte Vierge Marie. Et elle, dès l’instant où il vint au monde, s’empressa de le donner aux autres. Et que fit-elle alors ? Elle travailla pour les malheureux ; elle répandit simplement cette joie d’aimer en prodiguant des bienfaits.

Et Jésus-Christ vous a aimés et m’a aimée et il a donné sa vie pour nous. Et comme si ce n’était pas encore assez, il n’a cessé de dire : « Aimez comme je vous ai aimés, comme je vous aime maintenant. » Et il nous a dit comment nous devons aimer en donnant. Car il a donné sa vie pour nous et il continue de la donner. Et il continue de la donner ici même et partout, dans nos propres vies et dans la vie des autres.

Ce ne fut pas assez, pour lui, de mourir pour nous. Il a voulu que nous nous aimions les uns les autres, que nous le reconnaissions dans tous nos prochains. C’est la raison pour laquelle il a dit : « Heureux les cœurs purs car ils verront Dieu. » Et pour être sûr que nous comprenions sa pensée, il a dit que, à l’heure de notre mort, nous serons jugés sur ce que nous aurons été pour les pauvres, les affamés, les nus, les sans-logis. Et il se fait lui-même cet affamé, ce nu, ce sans-logis. Pas seulement affamé de pain, mais affamé d’amour; pas seulement dénué d’un morceau de tissu, mais dénué de dignité humaine ; pas seulement sans-logis par manque d’un lieu où vivre, mais sans-logis pour avoir été oublié, mal aimé, mal soigné, pour n’avoir été personne pour personne, pour avoir oublié ce qu’est l’amour humain, le contact humain, ce que c’est que d’être aimé par quelqu’un.

Et il a dit encore : « Ce que vous avez fait pour le plus petit de mes frères, vous l’avez fait pour moi. »

C’est si merveilleux, pour nous, de devenir saints par cet amour ! Car la sainteté n’est pas un luxe réservé à un petit nombre, c’est simplement un devoir pour chacun de nous et, à travers cet amour, nous pouvons devenir saints — par cet amour des uns pour les autres.

Je suis heureuse de recevoir le prix Nobel au nom des pauvres

Et aujourd’hui, lorsque j’ai reçu ce prix — dont, personnellement, je suis indigne —, et ayant approché la pauvreté d’assez près pour être à même de comprendre les pauvres, je choisis la pauvreté de nos pauvres gens. Mais je suis reconnaissante, je suis très heureuse de le recevoir au nom des affamés, des nus, des sans-logis, des infirmes, des aveugles, des lépreux, de tous ces gens qui ne se sentent pas voulus, pas aimés, pas soignés, rejetés par ta société, ces gens qui sont devenus un fardeau pour la société et qui sont humiliés par tout le monde. C’est en leur nom que j’accepte ce prix. Et je suis sûre que ce prix va susciter un amour compréhensif entre les riches et les pauvres. Et c’est là-dessus que Jésus a tellement insisté. C’est la raison pour laquelle Jésus est venu sur la terre pour annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres. Et par ce prix, et à travers notre présence ici, nous voulons tous annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres : que Dieu les aime, que nous les aimons, qu’ils sont quelqu’un pour nous, que, eux aussi, ont été créés par la même main amoureuse de Dieu pour aimer et pour être aimés. Nos pauvres gens, nos splendides gens, sont des gens tout à fait dignes d’amour. Ils n’ont pas besoin de notre pitié ni de notre sympathie. Ils ont besoin de notre amour compréhensif, ils ont besoin de notre respect, ils ont besoin que nous les traitions avec dignité. Et je pense que nous faisons là l’expérience de la plus grande pauvreté ; nous la faisons devant eux, eux qui risquent de mourir pour un morceau de pain. Mais ils meurent avec une telle dignité !

Je n’oublierai jamais l’homme que j’ai ramassé un jour dans la rue. Il était couvert de vermine, son visage était la seule chose propre. Et cependant cet homme, lorsque nous l’avons amené à notre mouroir, a dit cette phrase : « J’ai vécu comme une bête dans la rue, mais je vais mourir comme un ange, aimé et soigné. » Et il mourut merveilleusement bien. Il s’en alla dans sa maison, chez Dieu, car la mort n’est pas autre chose que de rentrer chez soi, dans la maison de Dieu. C’est parce qu’il avait éprouvé cet amour, parce qu’il avait eu le sentiment d’être désiré, d’être aimé, d’être quelqu’un pour quelqu’un, que, dans ses derniers instants, il a ressenti cette joie dans sa vie.

L’avortement

Et je ressens quelque chose que je voudrais partager avec vous. Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? L’Écriture déclare elle-même : « Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main. » Même si une mère pouvait oublier… Mais aujourd’hui on tue des millions d’enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l’admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l’avortement. Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l’enfant à naître et cet enfant doit mourir ; parce qu’elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l’enfant doit mourir.

Et ici, je vous demande, au nom de ces petits… car ce fut un enfant à naître qui reconnut la présence de Jésus lorsque Marie vint rendre visite à Elisabeth, sa cousine. Comme nous pouvons le lire dans 1’Evangile, à l’instant où Marie pénétra dans la maison, le petit qui était alors dans le ventre de sa mère tressaillit de joie en reconnaissant le Prince de la Paix.

C’est pourquoi, aujourd’hui, je vous invite à prendre ici cette forte résolution : nous allons sauver tous les petits enfants, tous les enfants à naître, nous allons leur donner une chance de naître. Et que ferons-nous pour cela ? Nous lutterons contre l’avortement par l’adoption. Le Bon Dieu a déjà si merveilleusement béni le travail que nous avons fait, que nous avons pu sauver des milliers d’enfants. Et des milliers d’enfants ont trouvé un foyer où ils sont aimés. Nous avons apporté tant de joie dans les maisons où il n’y avait pas d’enfant !

C’est pourquoi, aujourd’hui, en présence de Sa Majesté et devant vous tous qui venez de pays différents, je vous le demande : prions tous d’avoir le courage de défendre l’enfant à naître et de donner à l’enfant la possibilité d’aimer et d’être aimé. Et je pense qu’ainsi —avec la grâce de Dieu — nous pourrons apporter la paix dans le monde. Nous en avons la possibilité. Ici, en Norvège, vous êtes — avec la bénédiction de Dieu — vous êtes assez à l’aise. Mais je suis sûre que dans les familles, dans beaucoup de nos maisons, peut-être que nous n’avons pas faim pour un morceau de pain, mais peut-être qu’il y a quelqu’un dans la famille qui n’est pas désiré, qui n’est pas aimé, qui n’est pas soigné, qui est oublié. Il y a l’amour. L’amour commence à la maison. Un amour, pour être vrai, doit faire mal.

Aimer les autres jusqu’à en avoir mal

Je n’oublierai jamais le petit enfant qui m’a donné une merveilleuse leçon. Les enfants avaient entendu dire, à Calcutta, que la Mère Teresa n’avait pas de sucre pour les enfants. Or une petit garçon hindou, de 4 ans, rentra à la maison et dit à ses parents : « Je ne veux pas manger de sucre pendant trois jours. Je veux donner mon sucre à Mère Teresa. » Combien un petit enfant peut-il manger ? Après trois jours, ses parents l’amenèrent chez moi et je vis ce petit Il pouvait à peine prononcer mon nom. Il aimait d’un grand amour ; il aimait à en avoir mal.

Et voici ce que je vous propose : nous aimer les uns les autres jusqu’à en avoir mal. Mais n’oubliez pas qu’il y a beaucoup d’enfants, beaucoup d’enfants, beaucoup d’hommes et de femmes qui n’ont pas ce que vous avez. Souvenez-vous de les aimer jusqu’à en avoir mal.

Il y a quelque temps — cela peut vous sembler très étrange — j’ai recueilli une petite fille dans la rue. Je pus voir sur son visage que cette enfant avait faim. Dieu sait depuis combien de jours elle n’avait pas mangé ? Je lui ai donné un morceau de pain. Et la petite fille se mit à manger ce pain miette par miette. Et comme je lui disais : « Mange ce pain », elle me regarda et dit : « J’ai peur de manger ce pain parce que j’ai peur d’avoir de nouveau faim quand il sera fini. » Telle est la réalité.

Le partage dans l’amour

Et puis il y a encore cette grandeur des pauvres. Un soir, un monsieur vint chez nous pour nous dire : « Il y a une famille hindoue de huit enfants qui n’a pas eu à manger depuis longtemps. Faites quelque chose pour eux. » J’ai pris du riz et je m’y suis rendue immédiatement. Et j’ai trouvé là cette mère et ces visages de petits enfants, leurs yeux brillants de réelle faim. Elle me prit le riz des mains, le divisa en deux parts et sortit. Lorsqu’elle revint, je lui demandai : « Où êtes-vous allée ? Qu’avez-vous fait ? » Et l’une des réponses qu’elle me fit fut : « Ils ont aussi faim. » Elle savait que ses voisins, une famille musulmane, étaient affamés. Qu’est-ce qui m’a le plus surpris ? Non pas qu’elle ait donné le riz, mais ce qui m’a le plus étonnée c’est que, dans sa souffrance, dans sa faim, elle savait que quelqu’un d’autre avait faim. Et elle avait le courage de partager ; et elle avait l’amour de partager.

Et c’est cela que je vous souhaite : aimer les pauvres. Et ne jamais tourner le dos aux pauvres. Car, en tournant le dos aux pauvres, vous vous détournez du Christ. Parce qu’il s’est fait lui-même l’affamé, le misérable, le sans- logis, afin que vous, comme moi, ayez l’occasion de l’aimer.

Car où est Dieu ? Comment pouvons-nous aimer Dieu ? Il ne suffit pas de dire : « Mon Dieu, je vous aime. » Mais il faut dire : « Mon Dieu, je vous aime ici. Je puis jouir de cela, mais j’y renonce. Je pourrais manger ce sucre, mais, ce sucre, je le donne. »

Si je restais ici toute la journée et toute la nuit, vous seriez étonnés par les merveilles que font les gens pour partager la joie de donner. C’est pourquoi je prie Dieu pour vous, afin qu’il apporte la prière dans vos foyers et que le fruit de cette prière soit, en vous, la conviction que, dans les pauvres, se trouve le Christ. Et, alors, vous croirez vraiment, vous commencerez d’aimer ; puis vous aimerez tout naturellement et vous essayerez de faire quelque chose. Tout d’abord dans votre propre maison, puis chez votre voisin, dans le pays où vous vivez et dans le monde entier.

Et maintenant, unissons-nous tous dans cette prière : « Seigneur, donnez-nous le courage de protéger l’enfant à naître ! »

Car l’enfant est le plus beau présent de Dieu à une famille, à un pays et au monde entier. Dieu vous bénisse !

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