Activités

  • Magnifique et courageux témoignage de Bertrand de Rochambeau, président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France (Syngof)
    Suivant un article de Miguel Medina de l’AFP publié le mercredi 12 septembre 2018, concernant la clause de conscience qui permet aux gynécologues de refuser de pratiquer des interruptions volontaires de grossesse (avortement), l’article de cette agence d’information que l’on ne peut soupçonner de partialité pro-vie est à lire attentivement tant ce témoignage me parait fort. Je cite donc cet article :
    “Interrogé par une journaliste de l’émission de Quotidien sur TMC, mardi 11 septembre, Bertrand de Rochambeau, gynécologue mais aussi président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France (Syngof), a expliqué qu’il refusait désormais de pratiquer des interruptions volontaires de grossesse (IVG).
    « Je me lève à n’importe quelle heure. La nuit, je fais des opérations très difficiles, avec mes tripes. Et donc aux choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus », a expliqué Bertrand de Rochambeau à la journaliste Valentine Oberti. « Nous ne sommes pas là pour retirer des vies », a-t-il ajouté.
    La journaliste lui fait alors remarquer que « ce n’est pas un homicide de faire une IVG ». « Si, madame », répond le gynécologue. Valentine Oberti rappelle alors qu’un IVG n’est pas considéré comme un homicide dans le code pénal. « Ça, c’est son opinion. Moi, en tant que médecin, je ne suis pas forcé d’avoir votre opinion. Et si je ne l’ai pas, la loi me protège et ma conscience aussi », répond le médecin.
    Selon l’article L2212-8 du Code de la santé publique, “un médecin n’est jamais tenu de pratiquer une IVG”, de même qu'”aucune sage-femme, aucun infirmier ou infirmière, aucun auxiliaire médical, quel qu’il soit, n’est tenu de concourir” à cet acte médical. Dans le cas où le médecin refuse, il est tenu de “communiquer immédiatement le nom de praticiens susceptibles de réaliser cette intervention”.
    Si les gynécologues ont une clause de conscience qui leur permet de refuser de pratiquer des IVG, la déclaration du président du Syngof n’a pas manqué de faire réagir.
    Le 26 juillet dernier, lors des questions au gouvernement au Sénat, la sénatrice socialiste Nadine Grelet-Certenais, avait déclaré qu’il était “intolérable” que des médecins refusent de pratiquer l’IVG en “faisant valoir des réticences d’ordre personnel ou éthique”.
    Un témoignage encore plus fort parce qu’il n’émane pas du réseau pro-vie, mais d’un médecin confronté à l’acte. Un message d’une grande clarté doublé de sobriété.
    Merci Monsieur le président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France. Honte à cette sénatrice socialiste Grelet-Certenais qui ignore encore que ce qui est légal n’est pas forcément moral et que chacun doit pouvoir agir en conscience. Qu’elle médite l’adage « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Malheureusement, dans l’univers politique, on est souvent démuni des deux…
    Précieuse, exemplaire et courageuse prise de position…

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