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  • Garde67 a commencé le sujet Economie du don dans le forum Économie il y a 4 ans

    Le poids de la fiscalité est directement proportionnel au poids de l’État et au périmètre d’intervention de celui-ci. Il en est de même dans le domaine social, face aux nombreuses cotisations sociales dont nous sommes assujettis. La question, à laquelle nous devons répondre, est simple : quel État souhaitons-nous avoir ? Et, selon la réponse que nous donnerons, sommes-nous prêts à prendre nous-même en charge notre propre destin et à financer, avec nos moyens, nos besoins ? Oui bien consentons-nous à laisser à l’État le soin de s’occuper de tout, au risque pour nous, de devenir des moutons “qui se laissent tondre” sans broncher ? Ces interrogations doivent nous conduire à une réflexion philosophique sur la place de chaque homme et de chaque femme dans la société, et pas seulement en tant que contribuable.
    Bref, quel type de société voulons-nous ? Une société incarnée dans laquelle chaque homme et chaque femme, inséré dans une famille, joui pleinement de sa liberté créatrice pour le bien commun. Cela suppose de rétablir le principe de subsidiarité, principe selon lequel une autorité centrale ne peut effectuer que les tâches qui ne peuvent pas être réalisées à l’échelon inférieur. Ce principe est aujourd’hui compris à l’envers. Les technostructures mondialistes ou européennes en sont la preuve. Ou, au contraire, une société d’individus (ou de citoyen) irresponsables qui s’en remet à ces technostructures pour gérer tous les coins et recoins de sa vie.
    L’économie, quelle soit hyper-libérale ou étatisée, ne peut aboutir qu’à une société d’individus à qui on a enlevé toute responsabilité; Que cette responsabilité ai été consentie démocratiquement ou pas ou qu’elle ai été imposée par la force ou par la ruse. Dans l’une ou l’autre forme, ces économies requièrent des moyens considérables pour fonctionner… et donc des impôts et taxes pour les financer.
    La pandémie du Coronavirus montre l’échec de l’économie ultra-libérale mondialisée, incapable de répondre aux besoins vitaux des populations : alimentation et santé. Et l’économie étatisée s’est effondrée, en même temps que le mur de Berlin, révélant au monde la misère de ceux qui l’avaient supportée. La Chine, d’où provient le virus, n’est telle pas la synthèse de l’hyper-libéralisme économique avec l’étatisme politique incarné par la Parti communiste ?
    A ces deux systèmes économiques, a bout de souffle, se substitue une économie du don, celle que pratique depuis des siècles la famille. Famille précisément combattue, à la fois par l’hyper-mondialisme et l’étatisme. Mais la famille est capable de nourrir, soigner, encourager et protéger les plus faibles. Cette fraternité ne coûte pas grand chose à l’État, mais au contraire lui fait faire bien des économies.
    Il me semble donc que c’est vers cette économie du don et de la gratitude qu’il nous faudra aller et qui, en soulageant les hommes et les femmes…soulagera nos porte-monnaies.

    PS : Je n’ai pas la prétention, dans ce court article, avoir répondre à tous les défis posés aujourd’hui, tant sur le plan économique que politique ou dans d’autre domaine, notamment la culture.

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