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Culture de mort : Euthanasie / L'Eglise : L'Eglise en France

Fin de vie : « un urgent devoir de fraternité » pour les évêques français

Aleteia se fait le relai du groupe de travail de la Conférence épiscopale française sur la fin de vie, qui réagit sur le rapport Leonetti-Claeys. Ce groupe est présidé par Mgr d'Ornellas, archevêque de Rennes.

[…] "Mgr d'Ornellas met en garde contre le risque d'incertitude introduit sur l'objectif poursuivi par le médecin avec « la suppression de la référence à l’effet secondaire » lorsque le médecin, à la demande du patient, « met en place "un traitement à visée antalgique et sédative jusqu’au décès"». Par ailleurs, il souligne que « ce nouveau droit ne supprime pas les causes de ce "mal-mourir". (…) Il risque de multiplier les demandes d’une sédation profonde jusqu’au décès », s'inquiète-t-il.
Le rapport affirme « qu’il faut financer les actes d’accompagnement, plutôt que de rester à la tarification à l’activité » pour « mettre en œuvre l’accompagnement bienveillant que nous devons à chaque malade ». Pour Mgr d'Ornellas, c'est précisément à ce niveau que se situe « notre devoir de fraternité », devenu urgent à accomplir : « c’est dans la fraternité que peut se vivre la juste autonomie de la personne vulnérable. Le soin global de la personne contribue au bien-mourir, comme le montrent chaque jour tant d’unités de soins palliatifs », relève-t-il.[…]

Mgr d'Ornellas conseille enfin de renforcer les formations du corps médical sur la question des soins palliatifs ; tout en reconnaissant notre vulnérabilité face à la mort : « n’entrons pas dans le mythe de la mort toujours apaisée ou de "la mort propre" écrit-il, aucune loi ne supprimera le fait que la mort est difficile parce qu’elle est toujours une épreuve ».

L’Eglise catholique publiera une étude détaillée sur la fin de vie début janvier 2015. En attendant, le blog www.findevie.catholique.fr est ouvert pour nourrir le débat en cours."

La vigilance s'impose pour que ne soient pas volontairement confondues "sédation en phase terminale" avec "sédation terminale" qui équivaut à l'euthanasie. L'accompagnement actif des personnes en fin de vie peut permettre des conversions de dernière minute, ce qu'empêcherait une sédation longue durée avec au bout le décès de la personne. Vigilance.

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3 commentaires

  1. Le respect de la vie n’est pas un devoir de “fraternité” mais de soumission au Créateur.

  2. Fin de vie : « un urgent devoir de fraternité » pour les évêques français.
    C’est une formule de francs-maçons.
    La fin de vie appelle la compassion et la préparation au seul examen qui compte quand on est chrétien à fortiori évêque.

  3. Effectivement “fraternité” n’a rien de catholique…
    Injecter quoi que ce soit avec l’intention et le but de donner la mort est un assassinat. Point final.
    CINQUIÈME COMMANDEMENT :
    Tu ne commettras pas de meurtre (Ex 20, 13).
    Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens :
    ” Tu ne tueras pas. Celui qui tuera sera passible du jugement. ” (Mt 5, 21-22).

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