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France : Société

Fin de crise pour les Petits chanteurs à la Croix de bois ?

Une "solution respectueuse de la législation du travail" a été trouvée pour résoudre le cas du choeur des Petits Chanteurs à la Croix de Bois, interdits de concert en vertu de la législation du travail des enfants, a annoncé hier soir le ministre du Travail Brice Hortefeux. Le ministre du Travail précise que le choeur pourra reprendre sa tournée

"dès demain en vertu d'un arrêté du préfet de l'Oise précisant les conditions de participation des enfants".

Michel Janva

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2 commentaires

  1. La crise n’est pas finie.
    On a trouvé une solution pour continuer, mais en acceptant le principe du gouvernment, à savoir que le fait de chanter doit trouver une place dans le monde du travail !
    Si on accepte ce principe, on est foutu.
    Demain, les enfants de chœur devront être payés.
    Après-demain (et c’est vite là), le “travail domestique” (quelle expression horrible !) devra être rémunéré.
    Sans juger le cas d’espèce des PCCB, il faut se souvenir qu’on a toujours tort de céder sur un principe sous le prétexte qu’on a trouvé une solution pratique qui, en apparence, nous exonère des principes de l’ennemi. Toute l’histoire, depuis trois siècles, réside dans l’abandon des principes : on en cueille aujourd’hui les fruits empoisonnés.

  2. @Berg
    Le problème des enfants de choeur n’a rien de comparable. Ils n’engendrent pas de revenus…
    Les petits Chanteurs à la Croix de Bois, ce n’est pas seulement une école de formation dans la mesure où les concerts et les CD engendrent un revenu financier conséquent.
    Et le fait que ces revenus servent au fonctionnement de l’école n’absout en rien l’association de clarifier la situation.
    Le même problème devrait concerner l’école du cirque sans que l’on y voit de la cathophobie.
    Et je ne vois pas ce qu’il y a de choquant à ce que ces enfants aient un statut plus clair au regard de la loi… Il est peut-être normal que ces revenus aillent en partie à ces enfants ou aux parents et qu’en contrepartie, les frais demandés aux parents soient proportionnellement augmentés…
    On ne peut pas d’une part critiquer l’exploitation du travail des enfants dans les pays du tiers monde et d’autre part critiquer les lois qui protègent les enfants chez nous même si leur application peut paraître parfois dure ou incompréhensible à certains…

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