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France : Société

Fausse “bonne année” pour la natalité française

La presse se félicite des dernières données de l'Insee montrant que le taux de fécondité en France françaises approche les 2,07 enfants par femme. Or, le taux de renouvellement des générations est estimé à 2,1 enfant par femme. La France est donc toujours un pays qui se meurt.

Il y a eu ainsi 828 404 naissances en 2008 dont 32 400 dans les départements d'outre-mer… et plus de 200 000 avortements. L'autre mauvaise nouvelle, c'est que plus de la moitié de ces nouveaux-nés (435 156) naissent hors-mariage, signe du délitement de la cellule de base de la société.

Enfin, dernière réalité, et pas la moindre, celle de l'immigration : les enfants issus d'au moins un parent étranger représentaient 8% des naissances en 1998 et 12, 7% l'année dernière. Tandis que les enfants nés dans un ménage aux deux parents étrangers se situe autour de 6,9%. Ainsi, un enfant sur cinq a des racines en partie étrangères. Chiffre sous-évalué si l'on tient compte des parents d'origine étrangère ayant obtenu récemment la nationalité française.

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9 commentaires

  1. Les tendances lourdes (de la dénatalité) ont la vie dure, au moins autant que l’oreille de ceux qui président depuis bientôt quarante ans aux destinées du pays, oui 40 ans, car ce sont les mêmes qui gouvernent puisque tout est verrouillé.
    Et puis, le renoncement des francais de souche à croître et à se multiplier en se vautrant dans les faux paradis et autres bonheurs du JT et de la série à deux francs 50…
    Les chiffres donnés sont certainement faux par optimisme, tout va bien madame la marquise et patati et patata.
    Au fait, quid de la natalité chez les clandestins de tous horizons qui se promènent en France?
    Ethos

  2. Il est injuste d’accuser les français de souche de renoncer par égoïsme, à croître et à se multiplier. Je rencontre de plus en plus de jeunes couples qui hésitent à mettre au monde des enfants dans la mesure où, même en faisant des « sacrifices », ils n’ont pas les moyens économiques de les élever dans de bonnes conditions. Un enfant a aussi des droits, en particulier celui de bénéficier de conditions de vie lui permettant de s’épanouir.
    Les émigrés et autres clandestins ne sont évidemment pas confrontés à ces problèmes de responsabilité puisque l’état les prend quasi totalement en charge. Une famille « très nombreuse » est souvent pour eux pour le moyen de s’assurer une vie très confortable. Avec le regroupement familial et la reconnaissance de fait de la polygamie ils peuvent mener une véritable vie de pacha en n’ayant même plus besoin de travailler.
    Cette situation est le résultat d’une politique européenne visant à réduire le nombre des français de souche au minimum nécessaire pour assure les besoins d’une minorité de privilégiés. Quant au reste de la population majoritairement d’origine extra européenne, l’islam se chargera, comme dans tous les pays musulmans, de les maintenir dans leur « crasse »

  3. La notion de français étant très élastique compte tenu des naturalisations massives d’Africains (c’est plus difficile pour les Ukrainiens), beaucoup de Français sont en fait d’origine étrangère et épousent leurs congénères étrangers.Le Figaro semble se féliciter du métissage, mais ignore cette donnée ! Cela dit il est vrai que la mode est à l’exotisme chez les Françaises de souche et qu’elles succombent souvent aux charmes de l’ébène : l’homme noir étant devenu, si j’ose dire, le mètre étalon des canons de la beauté masculine (pub, footballeurs, chanteurs subventionnés, humoristes, etc.)
    Par ailleurs, sans avoir recours aux méthodes de calcul très complexes de l’INSEE, compte tenu des prénoms donnés lors des naissances on peut vite s’apercevoir qu’un tiers des naissances (ou presque) sont musulmanes.
    Il eût aussi été intéressant que l’INSEE distingue les étrangers d’origine européenne et les étrangers d’origine africaine ou asiatique. Tant que l’INSEE dissimulera les données ethniques ses chiffres relatifs à l’étude de la population française ne voudront strictement rien dire !
    Quoiqu’il en soit l’immigration-invasion subie par la France reste un sujet tabou au Figaro sauf chez ses lecteurs : les commentaires de son article sur le sujet sont éloquents et reflètent une bonne partie de l’opinion française! Et çà cette une bonne nouvelle !

  4. ne vous déplaise mon cher Wachkyirie, je suis issu d’une famille de békés (aristocrates immigrés aux Antilles) donc le métissage a bien eu lieu. Je vous rassure, une partie de ma famille “blanche” l’a condamné car elle a etsimé que la race avait été souillée… Vous voilà entendu!

  5. Parce qu’un enfant qui nait hors mariage c’est une mauvaise nouvelle pour vous? Votre formulation est bien maladroite : un enfant qui vient au monde c’est toujours une bonne nouvelle!!!
    [Merci de prendre le temps de lire la phrase jusqu’au bout : c’est le délitement de la famille qui est une mauvaise nouvelle. MJ]

  6. @ YIANNIS
    Cher liseur,
    Non, ce n’est pas injuste. C’est un fait incontestable que les FDS ne font plus d’enfants depuis 1965 comme le firent leurs aieux pendant des milliers de générations. L’avortement de masse depuis 1976 (officellement 200000 morts par an, en réalité beaucoup plus, c’est monstrueux!), a achevé d’ empêcher le renouvellement des générations, i.e. le solde naturel est négatif depuis 40 ans.
    Il y a de nombreux facteurs en cause dont je ne ferai pas la liste ici.
    Toutefois, le refus de la vie a une origine très certaine dans la paresse morale induite par la richesse, le matérialisme, le relativisme… Le malthusianisme est toujours à l’oeuvre. Il permet, entre autre de se donner une bonne excuse pour ne pas donner la vie à une progéniture nombreuse.
    Il est vrai que d’avoir beaucoup d’enfants engendre de nombreux sacrifices matériels qui ne sont rien au regard des joies innombrables que l’on recevoit en élevant chaque enfant. C’est indicible… Mais il faut un père et une mère solidement arrimés dans le mariage, cadre naturel indépassable pour faire grandir le petit d’homme.
    Si, comme vous le dites, il faut des conditions de vie décentes pour élever ses enfants,j’approuve et je dirai plus : les meilleures conditions sont souhaitables. Mais ces conditions matérielles sont absolument secondaires. Avant tout, il faut l’amour d’un père et d’une mère, un amour nécessairement à l’image de l’Amour de DIEU pour ses enfants. Là est la vérité.
    Or, collectivement, les FDS ont renoncé à ce schéma et on les y aide aussi un peu, n’est-ce pas.
    Cordialement

  7. comparons ces chiffres avec le taux de fécondité de la très catholique Pologne qui curieusement avait un taux de fécondité largement supérieur sous régime communiste ……….
    ” Pologne
    Évolution Pour l’ensemble de la période 1960-2006, on enregistre une moyenne annuelle de 2,1.
    C’est en 1960 qu’on enregistre le plus haut niveau (3) et c’est en 2003 qu’on enregistre le plus bas niveau (1,2).
    Le changement enregistré entre la première et la dernière année est 57%.
    Pour mesurer ce changement, nous disposons des résultats pour 47 années de la période 1960-2006. Sur la base de ces informations, on peut estimer qu’en 2010 ces données devraient être de l’ordre de 1,2. Construite selon un modèle statistique fort simple, cette prévision présente un niveau de fiabilité élevé puisque les variations des 46 années présentent une structure relativement simple “.
    sources : world perspectives université de Sherbrooke

  8. De mémoire, Jean-Bourgeois PICHAT et d’autres démographes tout autant sérieux (JC. CHESNAY) ont donné pour la France des indices de fécondité de la population indigène de l’ordre de 1,4.
    Il est à parier que cet indice est sur la tendance lourde et lente de repli démographique indigène que l’INSEE/INED taisent.
    En tout état de cause, il suffit de regarder autour de soi pour constater que la subsitution de population est en route, mais pas le métissage qui restera marginal.
    Les chiffres actuellement donnés ne sont pas sincères. Il ne peuvent d’ailleurs pas être certifiés en raison des échantillons statistiques et des hypothèses retenus.
    Le phénomène de substitution de population est connu par les historiens de fort longue date, notamment à l’encontre des populations chrétiennes par les populations musulmanes. Or, dès le milieu des années 80, à l’INED, il n’était plus “souhaitable” voire “déconseillé” de travailler ou publier sur le sujet de la pertubation des indices du fait des cohortes d’étrangers présentes sur le sol national.
    Dormez bonnes gens, dormez.
    Au final ce sera le perpétuel: vae victis!

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