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Culture de mort : Idéologie du genre / Valeurs chrétiennes : Famille

Famille : un rapport pour détruire la filiation

Famille chrétienne a décrypté le rapport sur la faamille. Extrait :

"Dans le rapport, une vingtaine d’experts de la famille sont convoqués (sociologues, psychanalystes, médecins spécialistes de l’assistance médicale à la procréation (AMP)… mais pas les associations familiales. Citons la pédopsychiatre Caroline Eliacheff, le professeur de gynécologie Israël Nisand, et la philosophe Fabienne Brugère.

La question de la filiation est le fil rouge du texte, où les auteurs s’efforcent de prouver que vouloir donner un statut familial à d’autres personnes que les parents sert la cause de l’enfant. La filiation deviendrait « un lien différent de tous les autres ». Pas évident à définir. Dans cette « nouvelle hospitalité familiale », parent « biologique », parent adoptif, parent donneur, parent porteur, beau-parent, parent 1, parent 2 auraient tous un droit fondamental à l’enfant. Irène Théry entend « lutter contre l’effacement institutionnel » de tous ceux qui ont un enfant, quelle que soit la manière dont il a été obtenu.

Pourtant, comme le rappelle clairement Aude Mirkovic, maître de conférences à l’université d’Évry, « la PMA pour les femmes ou la GPA pour les hommes consistent à fabriquer des enfants délibérément privés de leur père ou de leur mère pour pouvoir être adopté par un 2e homme ou une 2e femme ». Le don de gamètes est une « injustice contraire aux droits de l’enfanty compris pour les couples homme-femme, car il prive délibérément l'enfant de sa filiation biologique. En outre, lorsqu'il est réalisé au profit d'un couple d'hommes ou de femmes, il prive tout simplement l'enfant de sa branche paternelle ou maternelle », précise la juriste.

Jamais, dans le rapport, il n’est évoqué qu’éradiquer un parent pourrait perturber un enfant, en le coupant de sa filiation. L’esprit de la loi voudrait créer un enfant flottant, sans racines. Quel est le problème puisqu’on l’aime ?

Enfin paradoxalement dans ce rapport, la question de l’accès aux origines devient « un droit fondamental » pour que l’enfant puisse « construire son identité narrative ». On ne sait pas trop ce qu’est une identité « narrative » (l’enfant, un héros de roman ?), mais les bénéficiaires de PMA avec donneur sont encouragés à sortir de l’anonymat : « Ces engendrements à trois n'ont rien de honteux, au contraire. Le don, au lieu d'être dissimulé, devrait être valorisé pour son altruisme », est-il écrit. Si le secret du mode de conception est levé, certains vont peut-être réfléchir à deux fois avant de donner leurs gamètes officiellement."

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