Partager cet article

L'Eglise : Vie de l'Eglise

Faire la guerre à Dieu n’a pas d’avenir

17010995 «Jacobinisme, nazisme et communisme n’ont pas réussi à effacer Dieu, et le Christ est la plus grande révolution de l’Histoire» soutient Rosa Alberoni, écrivain et professeur de sociologie à l’Institut universitaire libre de Milan. Elle a ainsi résumé le contenu de son dernier ouvrage "Cacciata di Cristo" (L’expulsion du Christ), Rizzoli, présenté le 20 août dernier lors du XXVIIème Meeting de Rimini pour l’Amitié entre les peuples.

"L’histoire a largement démontré que faire la guerre à Dieu pour l’extirper des cœurs des hommes conduit l’humanité effrayée et appauvrie à effectuer des choix qui n’ont pas d’avenir. […] L’illuminisme, le nazisme et le communisme ont cherché à éliminer Dieu, nier le Christ, légitimer la dictature, effacer les individus et diffuser le paganisme".

Selon Rosa Alberoni, la Révolution française a été «une guerre déchaînée contre le christianisme, qui a trouvé son apogée avec l’abolition de la datation chrétienne» :

"le jacobinisme, le marxisme et le nazisme ont mené une guerre contre le christianisme non seulement comme instruments de cultures, mais avec la guillotine, les exécutions sommaires, les camps de concentration et d’extermination".

Elle a analysé la grande révolution que représente le Christ dans l’histoire, et combien «le message chrétien est fondamental pour affronter les défis comme ceux de l’islam ou de la Chine, qui se trouvent à nos frontières, et le scientisme athée, au sein même de celles-ci» :

"Le christianisme est l’unique religion ou Dieu revêt un aspect concret, il se fait homme pour parler aux hommes, et il est le Père de frères libres même de se rebeller contre Lui. […] Dans l’islam, en revanche, Allah ne se présente pas comme un père. Pour les musulmans, le Notre Père est une injure, le libre arbitre n’est pas reconnu, et tous, des animaux aux hommes, et même la main de l’homme qui tue, sont un pur instrument du pouvoir d’Allah".

Elle a expliqué que l’attaque contre la conception de la famille à travers la légalisation du divorce et l’avortement, faisait partie de cette destruction, et a montré la tentation scientiste de se substituer à Dieu à travers les techniques de manipulations génétiques des embryons.

Michel Janva

Partager cet article

4 commentaires

  1. Je veux bien concevoir que des Témoins de Jehovah aient été tués car ils refusaient de reconnaître l’autorité du Führer mais je ne crois pas que des milliers ou mêmes des centaines de catholiques soient morts dans les “camps de concentration et d’extermination”…
    Je suis d’accord avec le fait que le régime national-socialiste diffusait une forme de paganisme mais il n’a pas combattu et pourchassé les chrétiens.

  2. @ Brodie : Ben si tu le crois … Fais quand meme un saut dans ta bibliotheque et documente toi sur le pere Maximilien Kolbe (Orthographe ?). Comme toute forme d’ideologie, tout ce qui n’est pas d’accord avec le nazisme est donc contre le nazisme (enfin, nazisme ou autre forme idéologique). (cf. Deus Caritas est)

  3. Les catholiques ont été gravement attaqués, bien avant 1940, dès que les évêques allemands ont réagi et mis en garde leurs ouailles. Pie XII a été parmi les premiers à voir clair, alors qu’en France on s’extasiait devant Hitler, persuadés qu’on pouvait s’entendre avec un homme de son génie !
    D’abord les écoles, puis les biens, enfin la vie elle-même.

  4. Ce n’est pas par centaines ni par milliers que se comptent les victimes catholiques du régime nazi par la persécution (plus générale que les camps) mais par centaines de milliers, voire par millions. Si on se limite aux camps, rien que pour le clergé il y a des dizaines de milliers de morts – quelques centaines d’allemands (pour se limiter à ceux dont on a l’histoire, cf. Zeugen für Christus. Das deutsche Martyrologium des 20. Jahrhunderts); 3000 prêtres polonais à Auschwitz, plus de 2000 à Dachau…
    En Pologne, s’il y a eu plus de 3 millions de victimes juives, il y a eu plus d’un million (un rapport de 1947 donnait 3 millions, mais les estimations sont revues à la baisse) de victimes non juives -catholiques, donc. Mais il n’y a pas que la Pologne et, dès le début des camps et des exécutions, les catholiques allemands étaient en première ligne, formant une partie importante des opposants au régime.
    Que le nazisme n’ait pas pratiqué la persécution contre les chrétiens est une gigantesque contre-vérité ! Ce fut bien le cas, et dès le début ! En sus des meurtres, interdiction d’enseignement, de publications, limitation du culte… Je n’ai guère le temps de m’étendre, et citerai seulement Hitler, décembre 1941 (in Jochmann, Adolf Hitler. Monologe im Führerhautptquartier, cf. aussi Lewy, I nazisti e la Chiesa) : “La guerre finira, et la solution du problème de l’Eglise sera la dernière grande tâche de ma vie” – c’est-à-dire que l’anéantissement de l’Eglise n’était que reporté. (en Allemagne du moins, car dans certaines régions de Pologne, il était déjà mis en oeuvre)

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services