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Homosexualité : revendication du lobby gay

Face à la contradiction de la mauvaise-loi à la loi morale, l’objection est la seule attitude honorable

Dans le dernier numéro de L'Homme Nouveau (article ici), Michel Garro définit l'objection de conscience comme un acte de noblesse. Extrait :

"L’objection de conscience est, dans une circonstance donnée, le refus
d’une norme de droit positif dont l’application est jugée gravement
contraire à une norme morale s’imposant à soi.

Ce refus peut notamment constituer, pour son auteur, le seul moyen de sortir humainement d’un
état de tension insoutenable
auquel le soumet une pression sociale.
Ainsi en est-il lorsqu’une personne se trouve poussée, sous prétexte de
légalité, soit à renoncer à l’exercice de son activité, soit à s’engager
dans la voie de compromis diluant ses convictions. En cela, son refus est un acte humain par excellence.

[…] l’objection de conscience n’est pas
un acte de désobéissance civique, ni d’insoumission
. Elle ne l’est pas
lorsque la loi est objectivement juste ; elle l’est moins encore lorsque
celle-ci est gravement injuste, dût-elle alors ne s’accompagner
d’aucune contrepartie. La résistance à cette “loi” contraire au bien
social est en soi une contribution – proportionnée aux sacrifices
qu’elle impose – à ce bien de tous. […]

La conscience demeure ce qu’elle
est : un jugement de l’intelligence éclairé par les lois supérieures de
la moralité. S’il devait en être autrement, l’homme pour lequel les lois
sont faites ne serait plus un homme ; il cesserait d’être libre, pour
n’être plus qu’une bête
, acceptant son joug parce qu’il est un joug, à
l’instar des infortunés patients du Docteur Moreau. De son côté, le
texte promulgué, gravement contraire à la loi morale, demeure également
ce qu’il est, en dépit de ses prétentions à gouverner les consciences :
peu de chose. Rien, en tout cas, qui puisse obliger. Un tel privilège
n’appartient qu’à la loi juste, parce qu’elle est en adéquation à la loi
naturelle qui incline l’homme à son bien. La “loi” gravement injuste,
loin d’exclure l’objection de conscience, la fonde
. Sa seule existence
invite tout homme digne de ce nom à l’objection, laquelle, face à la
contradiction de la pseudo-loi humaine à la loi morale, est la seule
attitude honorable.
Cette pseudo-loi n’a donc aucune force pour désarmer
l’objection de conscience. Ne lui reste que la violence d’État.
Celle-ci serait-elle matériellement efficace qu’elle n’en serait pas
moins commandée par une déraison à certains égards homicide.

Ces observations permettent de comprendre, nous l’espérons, que
l’objection de conscience ne crée pas plus de “conflit de devoirs”
qu’elle n’impose de “devoir de désobéir”. Il faut pourtant y insister. [Lire la suite]"

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