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Culture de mort : Avortement

Extension du délai d’avortements : des problèmes liés aux foetus nés vivants, aux difficultés psychologiques…

Extension du délai d’avortements : des problèmes liés aux foetus nés vivants, aux difficultés psychologiques…

La pratique des avortements entre 14 et 16 semaines d’aménorrhée (SA), permise depuis la loi du 2 mars 2022, ne connaît pas une réelle application sur le territoire. Cette loi était applicable dès le lendemain de sa publication, sans attente de décret d’application. Six à neuf mois après, plus de 1.000 avortements entre 14 et 16 SA ont été réalisées. Mais, comme annoncé, c’est difficile pour les médecins :

sur le plan chirurgical, il a fallu se renseigner sur les méthodes, les pinces, etc., et nous avions notre expérience des IMG [interruptions médicales], on n’a pas attendu la prolongation du délai pour savoir comment prendre en charge les interruptions de grossesse quel qu’en soit le motif au deuxième trimestre.

Le Dr Nathalie Trignol (centre d’orthogénie du CHU de Tours), coprésidente de l’Association nationale des centres d’IVG et de contraception (Ancic), a identifié les problèmes majeurs pour cette mise en pratique: ils concernent

  • le devenir du corps du foetus, l’absence de circuit formalisé, d’obsèques, de déclaration à l’état civil;
  • le fait que les foetus sont nés “vivants” pendant quelques minutes,
  • les difficultés psychologiques pour les équipes, questionnements éthiques quant au respect du corps;
  • le visuel pour les femmes;
  • la tarification de l’IVG médicamenteuse non revalorisée et la difficulté de respecter le forfait IVG normalement inextensible, sans cotation anesthésiste, sans cotation d’hospitalisation.

Les problèmes majeurs soulevés par l’IVG instrumentale avec dilatation/extraction concernent la formation des professionnels, la peur du geste, des morcellations, perforations ou hémorragies, le manque de matériel spécifique, la clause de conscience sélective entre 14 et 16 SA, le côté chronophage, l’accès au bloc, l’échoguidage qui peut être difficile à regarder, la nécessité d’une hospitalisation la veille en cas de passage au bloc tôt le matin, pour la prémédication.

“Quand la patiente expulse, on l’avertit qu’elle va voir son foetus.”

“nous le mettons dans une petite boîte (le foetus ou le sachet issu de l’aspiration dans la même boîte) et ils vont tous au même endroit”.

Ils sont ensuite “mis à l’incinération, circuit produits humains”.

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1 commentaire

  1. « L’échoguidage qui peut être difficile à regarder »….sans blague !

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