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Culture de mort : Euthanasie

Euthanasiée comme un animal de compagnie qu’on soulage d’une piqûre

Encore un cas controversé d'euthanasie en Belgique : en avril 2010, Tinne Nys avait 38 ans. Après une séparation douloureuse, elle perd goût à la vie et demande alors, et obtient, l'euthanasie pour souffrance psychique irréversible. Deux mois avant sa mort, elle passe de nouveaux tests qui diagnostiquent soudain un autisme, mais la procédure d'euthanasie suit son cours quand même, car les médecins ne proposent aucune forme de traitement…

Aujourd'hui, ses deux soeurs se posent beaucoup de questions, sur la procédure mais aussi sur l'attitude du médecin qui a donné la mort.

"Pour accorder une euthanasie, il faut l'autorisation de trois médecins. C'est Tinne elle-même qui a choisi ces praticiens, qui n'ont échangé aucune information.  

Selon la famille, le médecin qui a pratiqué l'injection était particulièrement nonchalant: "Il a pris l'exemple d'un animal de compagnie aimé qu'on soulage par une piqûre ; en plus, il n'avait pas le matériel nécessaire pour l'injection, le baxter était posé sur le fauteuil, il est tombé sur le visage de Tinne quand elle est morte. Le médecin a demandé à notre père de tenir l'aiguille dans son bras, car il avait oublié les sparadraps. Et quand elle est morte, il a demandé à nos parents s'ils voulaient contrôler l'arrêt du cœur avec le stéthoscope." 

Comment un tel amateurisme est-il possible? Y a-t-il trop de légèreté en matière d'euthanasie? Les sœurs de Tinne se posent aujourd'hui beaucoup de questions. Une procédure civile est enclenchée contre les médecins, qui n'ont pas souhaité participé au reportage de la VRT."

Comme un animal de compagnie qu'on soulage par une piqûre…

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15 commentaires

  1. Par quelle espèce de perversité en vient-on aujourd’hui à considérer qu’une personne en pleine possession de ses moyens (physiques s’entend), qui choisit de demander l’euthanasie plutôt que de se suicider elle-même, n’est pas en train d’appeler au secours?
    Si cet assassinat n’avait pas été légalisé, il pourrait être légitime de poursuivre les médecins et psys l’ayant suivi pour non-assistance à personne en danger!

  2. Curieux article!
    La question est-elle la remise en cause d’une certaine “légitimité” de l’euthanasie, ou bien s’agit-il de dénoncer, comme c’est bien écrit, un manque de “professionnalisme” dans l’accomplissement de l’acte?
    Le moins qu’on puisse dire est que cette rédaction est décidément surprenante! [Pour nous, c’est une évidence que c’est l’euthanasie elle-même qui est dénoncée. La preuve en est que dès qu’on met le doigt dans l’engrenage, la “dignité” de la personne humaine en prend un coup. MB]

  3. “Un animal de compagnie qu’on soulage par une piqûre”. Que savez-vous des émotions des animaux ?
    J’ai eu un chat blanc atteint du FIV que j’ai dû faire piquer. La bête avait posé la patte avant sur l’un de mes doigts, le serrant vigoureusement quand le vétérinaire lui a infiltré le contenu de la seringue en me regardant.

  4. “Soleil vert” !
    (le film)
    Avec tout le confort, cela paraissait déjà une horreur, alors, dans un univers sordide et en assimilant la victime à un animal, il y a des comparaisons historiques qui s’imposent… et qui font froid dans le dos.

  5. “Selon la famille, le médecin qui a pratiqué l’injection était particulièrement nonchalant: “Il a pris l’exemple d’un animal de compagnie aimé qu’on soulage par une piqûre ; en plus, il n’avait pas le matériel nécessaire pour l’injection, le baxter était posé sur le fauteuil, il est tombé sur le visage de Tinne quand elle est morte. Le médecin a demandé à notre père de tenir l’aiguille dans son bras, car il avait oublié les sparadraps. Et quand elle est morte, il a demandé à nos parents s’ils voulaient contrôler l’arrêt du cœur avec le stéthoscope.”
    Quand on voit la manière dont ces évènements se sont passés, il peut être légitime de poursuivre les médecins pour négligence.

  6. Merci Alys. Il est clair qu’un suicide ou une tentative est toujours un appel à l’aide, une façon de dire « je n’en sort plus tout seul ». Le traitement des suicidaires n’est pas d’abord médicamenteux, c’est d’abord un accompagnement et un soutien psychologique ; c’est ensuite la recherche de sens à retrouver. Car le désir de mort est l’engluement dans le non sens.
    Aussi comme d’autres l’ont dit l’euthanasie est le non sens en réponse au non sens. C’est enfermer le demandeur dans son absurdité. C’est donc en soi une vraie absurdité, mais c’est la solution de facilité qui ne prend pas « trop » de temps.

  7. Eh oui, MB, « dès qu’on met le doigt dans l’engrenage, la “dignité” de la personne humaine en prend un coup. ». C’est comme pour les alcooliques, c’est psychologiquement vraiment difficile de mettre des limites. L’homme est ainsi fait et le médecin est un homme. Pas un surhomme.
    Si l’on tue une fois, on recommencera, puisque l’on a trouvé « la solution ». Les animaux ont le goût du sang, mais tuent pour se nourrir ou pour se défendre. L’homme, lui, peut acquérir « l’ivresse de tuer » et, par recherche de puissance, devenir un vrai « serial killer ».
    Le sevrage est alors un vrai combat.

  8. Personnellement je considère qu’il n’y a pas des vies « qui valent » et des vies « qui ne valent pas ».  La dignité humaine n’est pas liée à une capacité, ou à la possibilité de performances physiques ou mentales, mais la dignité est intrinsèquement liée au statut d’être humain. 
On ne perd pas sa « dignité » en vieillissant, en devenant moins valide ou en perdant des capacités « intellectuelles », ni même en étant dépendant. Pas même en étant dans un « état végétatif ».  Je suis, par contre, tout à fait opposé à tout « acharnement thérapeutique », mais cela, seul le médecin est capable de l’évaluer.

  9. ” Le médecin a demandé à notre père de tenir l’aiguille dans son bras, car il avait oublié les sparadraps.”
    Et le Papa a dit “Oui Docteur” car on est serviable et bien eleve dans notre famille, bien comme-il-faut, comtesse de Segur etc…

  10. Pas de psychologue,
    pas de psychanalyste,
    pas de prêtre,
    pas d’amour,
    pas de compassion,
    pas de charité…
    LE VIDE !
    Non assistance à personne en danger, suivie d’assassinat en bande organisée.

  11. Ces parents là ne se battent pas comme ceux de Vincent. Ils tiennent l’aiguille… Comment est-ce possible ?

  12. Révoltant !
    Une société qui fait ça est un monstre.

  13. Dieu a structuré sa Création comme Il l’a voulu, pour le bien de tous. Mais le Malin et ses nombreux serviteurs, s’ingénient à déconstruire cette structuration de la manière la plus pernicieuse et la plus efficace qui soit – par inversion.
    Ainsi : “L’homme ne séparera pas ce que Dieu a uni”, on s’ingénie donc à détruire le couple et la famille, entre autre en séparant sexualité et fécondité, etc., etc.
    Mais, symétriquement, l’homme ne doit pas non plus unir ce que Dieu à séparé, on s’ingénie donc à effacer les frontières entre, le beau et le laid, le vrai et le faux, bien et le mal, les sexes féminins et masculins, les humains et les animaux de compagnie, l’assassinat et la compassion, etc.
    L’ennemi a une stratégie on ne peut plus simple et cohérente.

  14. Certaines femmes sont prêtes à se faire inséminer comme des vaches, d’autres à se faire piquer comme des chiennes, d’autres se prennent pour des chattes : http://www.bfmtv.com/international/je-suis-un-chat-coince-dans-un-corps-de-femme-947266.html
    Sainte Vierge Marie, intercédez pour ces pauvres femmes, afin qu’elles retrouvent leur belle dignité de filles de Dieu, bien aimées du Père et sauvées en Jésus !

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