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Pays : Etats-Unis

Etats-Unis : le parti démocrate deviendrait une sorte de parti unique 

Etats-Unis : le parti démocrate deviendrait une sorte de parti unique 

De Guy Millière dans Les 4 Vérités :

Ce qui se passe présentement aux États-Unis est très grave, mais jamais évoqué dans les grands médias.

L’élection présidentielle de 2016 risque, si rien ne change, d’avoir été la dernière élection présidentielle américaine digne d’une démocratie.

Elle a été marquée par une tentative de déstabilisation sordide du vainqueur, Donald Trump, (l’utilisation d’un faux dossier censé montrer une « collusion » de celui-ci avec la Russie). Et cette déstabilisation s’est prolongée pendant deux années, mais il n’y a pas eu de fraude destinée à inverser le résultat, ou tout au moins pas de fraude détectée.

L’élection présidentielle de 2020, elle, a été manifestement frauduleuse. Bien que tous les éléments qui le montrent soient disponibles, bien que des analyses reposant sur ces documents aient été publiées, le discours hégémonique est que la fraude en question n’existe pas.

Dire le contraire relèverait, selon ce discours hégémonique, du complotisme (quiconque en parle aux États-Unis se trouve accusé dans les grands médias américains de colporter ce qu’ils appellent « le grand mensonge », et les grands médias français répètent docilement ce qu’ils trouvent dans les grands médias américains).

Seuls Donald Trump, ses avocats, les républicains qui le soutiennent, et quelques médias conservateurs en parlent encore aux États-Unis, et cela leur vaut des tombereaux d’insultes.

Le fait que les juges auprès de qui des plaintes ont été déposées ont rejeté celles-ci, soit parce qu’ils sont complices, soit parce qu’ils ont été intimidés, n’a strictement rien arrangé.

Le fait que les républicains hostiles à Trump (les membres de l’establishment républicain qui n’ont jamais accepté ­Trump) aient eux-mêmes dit que la fraude n’existait pas, n’a rien arrangé non plus.

Le piège tendu par les démocrates aux soutiens de Trump refusant la fraude, le 6 janvier 2021 au Capitole à Washington (oui, il y a eu piège), a aggravé les choses et permis aux démocrates de dire que ceux qui parlaient de fraude étaient des « terroristes intérieurs » à jeter en prison.

La conséquence est que, lors des récentes élections de mi-mandat, partout où les démocrates l’ont pensé nécessaire et ont pu le faire, les moyens de fraude utilisés en 2020 l’ont été à nouveau, ce qui a conduit à la défaite d’un nombre certain de candidats et à l’absence d’une nette victoire républicaine (absence aussitôt présentée comme un revers pour Donald Trump).

Si rien ne change (ce qui ne sera pas facile), ce qui s’est passé en 2020 pourra se reproduire en 2024.

Seuls Donald Trump, ses avocats, les républicains qui le soutiennent, et les médias conservateurs qui ont dénoncé la fraude de 2020 exigent aujourd’hui le rétablissement plein et entier de la démocratie et du suffrage universel aux États-Unis.

Ce qu’ils demandent à cette fin est simple : des élections organisées comme elles l’étaient autrefois dans le pays, et comme elles le sont dans les pays d’Europe : bulletins en papier, vote le jour de l’élection avec présentation d’une pièce d’identité, recours exceptionnel au vote par correspondance.

Les démocrates, bien sûr, refusent, les grands médias américains appuient leur refus.

Les républicains hostiles à ­Trump appuient eux-mêmes ce refus parce que leur but est, sur un point, semblable à celui des démocrates : ils veulent se débarrasser de Trump et des républicains qui le soutiennent, quitte à laisser gagner les démocrates par la fraude.

Leur attitude est myope et suicidaire : ils semblent ne pas voir que les démocrates sont en train de transformer radicalement le pays et que, si la transformation radicale se poursuit et s’approfondit, le parti républicain sera condamné à l’opposition pour très longtemps, et le parti démocrate deviendra une sorte de parti unique : un parti gouvernant sans perspective d’alternance.

Leur attitude est d’autant plus myope et suicidaire que les démocrates font de plus en plus de la justice américaine une justice politique et de la police fédérale une police politique.

La transformation des États-Unis en un pays où le parti démocrate serait de facto le parti unique aurait des conséquences très graves pour le futur du monde et devrait être un sujet de préoccupation majeur dans les pays du monde libre.

Ce n’est, hélas, pas le cas. J’en traite dans mon livre « Après la démocratie ? ».

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8 commentaires

  1. Merci pour cet article salutaire pour comprendre la situation politique US. On est mal barrés.
    Dans l’Esperance du Christ-Roi… et des cosaques ! pour plagier Léon Bloy.

  2. Et au Brésil, même combat, le peuple est dehors avec des militaires à leur côté (Bolsonaro a eu le même nombre de voix qu’en 2018 et son opposant 13 millions de voix en plus, d’où viennent ces électeurs en plus ?). Au Canada, le résultat des élections est douteux. En France, macron avec le chiffre de la Bête en 2017, vous y croyez ? Les résultats des 1352 machines à voter en France dont les résultats ne représentent pas la moyenne nationale…Et toutes les révolutions de couleur dans les pays dont le dirigeant dérange quand ce n’est pas une petite guerre…. La solution la plus sûre semble être le bulletin papier avec contrôle de l’identité et affichage des résultats juste après le décomptage fait à la fermeture, tout le reste, vote par correspondance, machines à voter, impossibilité de refaire les totaux et de comparer l’affiché à l’annoncé ne sont que sources de fraude et sont mis en place pour cela.

  3. Comme souligné ce matin dans l’article “Le FBI, Twitter et la presse ont refusé de publier des informations sur Biden”, la manipulation passe par les réseaux sociaux. Un changement d’objectif donnée à l’IA, et d’un coup, l’information est “pseudo-censurée”. Elle ne l’est pas à proprement parlé, parce qu’elle est toujours disponible. Mais elle l’est, parce que tout le monde n’a pas les mêmes chances de la lire.

    Le problème n’est pas tant dans les magouilles des gouvernements, car probablement que de tout temps cela c’est produit. Seulement, la différence aujourd’hui, c’est que la vérité peut-être cachée efficacement sans être censuré.
    On peut également manipuler des masses facilement (votre article de ce matin le montre très bien).

    Il faut redéfinir ce qu’est la vraie liberté d’expression : c’est à la fois le droit de parler pour élever le débat, mais donc aussi, le droit d’être écouté par tous de la même manière.

    Aujourd’hui, la guerre n’est plus de se battre sur un sujet, nos ennemis ont trouvé le terrain le plus pervers : celui de notre pensée. L’informatique et les sciences cognitives ont avancé. Aujourd’hui, le terrain de jeu n’est plus l’information, tous les monde peut dire ce qu’il veut. Le terrain de jeu, c’est notre manière de penser.
    Tant que nous continuerons d’utiliser l’informatique et les réseaux sociaux comme c’est 10 dernières années, nous sommes perdus. Ce sont devenues les terrains de jeux de la guerre de l’information. Aujourd’hui, il est officiel que les gouvernements jouent pour manipuler notre manière de penser. Ils veulent pousser les gens à faire voter Macron ? Il suffit d’appeler les GAFAM et de leur dire de définir un nouvel objectif à l’IA.

    Cela fait 5 à 10 ans que ces pratiques ont commencé. Et cela fait 3 à 5 ans qu’elles sont activement exploitées (il suffit de voir comment les gens ont réfléchi pour les crises du Covid ou la manière de poser sont regards sur la guerre en Ukraine).
    Cela s’appelle : la guerre cognitive. Elle met en oeuvre un travaille de Lutte Informatique d’Influence (L2I). Elles ont pour but de forger l’opinion du public.

    Tant que ces pratiques sont menées ET que nous utilisons les réseaux sociaux et Internet comme nous le faisons aujourd’hui, la démocratie est perdue.

    Si vous voulez rétablir la démocratie, sauver la liberté et surtout la vérité, il suffit de changer nos petites habitudes de fainéant sur Internet.

    • Je ne pense pas que mous puissions déserter internet, j’aime assez le terme de ‘Digital Soldiers’ employé par le Gal Flynn qui est de diffuser l’information pour contrecarrer la puissance de tir de merdias, en fait, nous sommes beaucoup plus nombreux qu’eux. Juste pour exemple, si tout le monde rediffusait les images des brésiliens dans les rues, ou faisait réfléchir son voisin sur le fait que les russes ne peuvent pas tirer pas sur la centrale qu’ils occupent eux-mêmes, le décalage avec le narratif des merdias serait évident même pour le mouton lambda. Cela ne fera pas du premier coup bien sûr mais peut, à force, pousser à la réflexion puis à la recherche personnelle puis à la conviction que les canaux officiels (et subventionnés) ne diffuse pas le réel. Oui, la tv agit comme les coucous sur les souris, à nous de distraire les souris avec la vérité, elle n’est pas toujours gaie mais passionnante.

      • Qui parle de déserter Internet ?

        C’est facile de croire que ça marche. Mais cela est vrai que si aucun algorithme de profilage n’existe. Cette croyance comme quoi ce que les gens partagent peuvent être vus par tout le monde est une pure illusion quand les réseaux sociaux sont ceux reposant sur le modèle des GAFAM.
        Oui, cela peut marcher, mais sur des réseaux sociaux qui le permettent. Donc tout sauf les GAFAM.
        Oui, Internet est une technologie très utile. Mais elle est à double tranchant. Soit elle est bien utilisé par nos ennemis et elle nous fait croire en la liberté, alors qu’il n’en est rien. Soit nous la prenons en main, et c’est nous qui pouvons mener un vrai combat d’idées.

        Aujourd’hui, les GAFAM ont cloisonné les gens sur les réseaux sociaux. Un algorithme fait en sorte que les groupes sociaux restent entre eux. Vos vidéos du Brésil, partagez-les autant que vous voulez, seuls des gens qui pense comme vous (à quelques rares exceptions, mais exception bien maîtrisé par l’algorithme) verront ce que vous partagez.
        Vous voulez que ces informations circulent vraiment sur des réseaux sociaux ? Testez Diaspora, Mastodon, etc… Ces modèles de réseaux sociaux n’ont pas d’algorithme de ciblage et permette une libre circulation de l’information.
        Et si vous voulez être vraiment efficace : cessez d’utiliser les réseaux sociaux pour de l’information. Ils ne sont pas faits pour ça. Nous ferions mieux de faire un bon blog qui fait converger toutes les sources d’informations fiable et constructive. Et faire en sorte que les gens arrêtent d’être esclave d’Internet.

        Il faut utiliser les bons outils pour les bons combats ! Utilisons Internet avec prudence et justesse. Si nous ne maîtrisons pas les outils que nous utilisons, que nous ne comprenons pas les biais de manipulation utilisé par nos ennemies, c’est perdu d’avance. Il n’y a plus aucun espoir à long terme.
        Internet sera soit le meilleur outil que l’humanité ait créé, soit le pire. À nous de choisir. À nous d’être de la plus grande prudence. À nous de le maîtriser.

        Pourquoi quasiment aucun catholique ne l’a compris ?!

        • Excusez-moi, j’ai sans doute mal interprété. En fait, je diffuse par mél les liens des informations que je trouve pertinentes ceci, sans noyer mes destinataires…en espérant que cela se diffuse comme les cercles provoqués par la chute d’un caillou dans l’eau…

  4. Le système démocratique moderne est plutôt voué dans le temps à profiter davantage aux nombreux tricheurs qu’aux vertueux.
    Tout pousse au vote électronique (le lobby de la data prends le pouvoir) alors qu’il peut facilement corrompre une élection.
    La soif du pouvoir et de l’argent…
    Alors que les vertueux se mettent au service des autres et de la Cité.

  5. Je suis sûr que malgré ça certains catholiques seront toujours des démocrates acharnés, pour au moins encore 1000 ans.

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