Partager cet article

Culture de mort : Avortement / Pays : Espagne

Espagne : les médecins objecteurs de conscience pour protéger la vie

Espagne : les médecins objecteurs de conscience pour protéger la vie

Dans Madrid et sa région, tout comme en Aragon, en Estrémadure, en Castille-la Manche ou à Murcie, aucun hôpital public ne réalise d’avortement.

Aussi le gouvernement espagnol a présenté, en mai, un projet de loi, qui doit être soumis au Parlement. Il prévoit notamment de créer un registre des objecteurs de conscience pour « identifier les besoins dans chaque aire sanitaire, afin que puisse être garanti le droit [à l’IVG] dans tous les cas » , a défendu la ministre de l’égalité, Irene Montero, du parti Podemos (gauche radicale). La création de listes, sur le modèle de ce qui a été prévu pour l’application de la loi autorisant l’euthanasie, a cependant mis le corps médical sur le pied de guerre.

« Il s’agirait du premier registre idéologique de la démocratie » , prévient Guillermo Miguel Ruano, médecin anesthésiste de 33 ans à la Clinica Universidad de Navarra de Madrid, et membre de l’Association nationale pour la défense du droit à l’objection de conscience.

« D’un point de vue scientifique, je ne vois pas en quoi un avortement ne consiste pas à mettre fin à une vie ».

Il est convaincu que les objecteurs constituent « la grande majorité » du corps médical. Et de mentionner comme preuve l’élection d’un médecin provie, le cardiologue Manuel Martinez-Sellés, à la tête de l’ordre des médecins de la région de Madrid, en 2020.

Selon le ministère de la santé espagnol, moins de 15 % des avortements sont réalisés dans des établissements publics au niveau national.

José Ignacio Sanchez Mendez, gynécologue et oncologue dans un des principaux hôpitaux publics de Madrid, est provie et, face à une patiente enceinte malade d’un cancer, il insiste sur le fait qu’il est possible de mener de front la grossesse et la chimiothérapie.

« Si elle veut tout de même avorter, nous la réorientons vers son centre de santé. Professionnellement, pratiquer des avortements est dur et extrêmement désagréable, et ce n’est pas la fonction d’un médecin. Dans de nombreux hôpitaux publics, les avortements pour malformations graves sont tout de même réalisés : on provoque l’accouchement, l’enfant naît et meurt. Ce n’est agréable pour personne. Le reste, c’est de l’euthanasie intra-utérine.»

Dans onze provinces espagnoles, non seulement les hôpitaux publics n’effectuent pas d’avortement, mais les cliniques privées non plus. Dans la région d’Avila, plus de 450  médecins se sont déclarés objecteurs de conscience après l’approbation de la loi de 2010, un seul hôpital public pratique des avortements.

Partager cet article

3 commentaires

  1. Ca nous change de la France où parler de ce sujet est tabou. Mais bravo à eux, je pense qu’il va falloir voter une loi: tous les ministres pro-avortement doivent être euthanasiés sur le champ c’est le plus grand service qu’on rendra à la nation, du coup plus personne ne parlera d’avortement

  2. Ce n’est pas vrai qu’on peut sans inconvénient faire une chimio à une femme enceinte ! C’est criminel pour le bébé ! Il existe des moyens naturels de tenir le cancer en respect jusqu’à la naissance.

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services