Bernard Antony fait sa rentrée :
"L’inénarrable Éric Besson vient de déclarer que pour « stopper » l’immigration clandestine, il fallait le faire « en s’attaquant aux filières » (belle découverte en vérité !) et « protéger mieux nos frontières ». De cela il ressort ou que ce monsieur est un imbécile ou qu’il prend les Français pour des idiots. On aimerait en effet qu’il expose de quelles frontières il parle : celles de la France largement démantelées ou celles de l’Union Européenne à l’intérieur de laquelle doit être respecté le principe de la libre circulation ? Une fois qu’il aura dit cela, on aimerait savoir comment il entend protéger les frontières qu’il invoque. La triste vérité est que comme toute la classe politique ce citoyen-ministre est incapable de remonter des effets aux causes. La première urgence est de « sortir de cette Europe-là » et de reprendre notre souveraineté sur notre sol."
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Robert Marchenoir
Mais non, il ne faut pas s’attaquer aux “filières”. D’abord parce qu’il n’y en a, très vraisemblablement, pas. Je mettrais ma main à couper qu’une “filière”, c’est trois-quatre types, peut-être une dizaine, pas plus, qui ont un complice dans une ambassade pour vendre des visas à 4 000 dollars, et ça multiplié par… un certain nombre.
Mais une “filière”, c’est surtout le bouche à oreille entre les immigrés déjà en France et l’Afrique, qui permet de diffuser les tuyaux, d’annoncer son arrivée, d’organiser son hébergement clandestin, d’expliquer aux candidats comment ils peuvent traire la vache étatique française par le biais de l’assistanat, avec ou sans fraude, avec ou sans pressions et violence, etc.
Donc, pour supprimer les “filières”, il faudrait d’abord renvoyer chez eux un nombre très significatif d’immigrés oisifs et inutiles, qui se gavent d’allocations sociales et qui expliquent aux autres comment faire.
Il faudrait aussi cesser de subventionner les milliers d’ “assoces” soi-disant anti-racistes ou humanitaires dont le but premier est, justement, de maintenir en bon état de fonctionnement la pompe aspirante de l’immigration.
La première “filière”, elle est à l’Elysée. Les chefs successifs de la “filière” se contentent de ne pas abolir le droit du sol, de ne pas abolir le regroupement soi-disant familial, de ne pas faire la traque aux clandestins, de ne pas vérifier les fausses cartes de séjour, de ne pas poursuivre les employeurs de clandestins, de ne pas expulser les étrangers et les double nationaux délinquants, de délivrer tout à fait officiellement des visas “touristiques” à tour de bras à des Africains qui n’ont nullement l’intention de visiter la Tour Eiffel, de subventionner des milliers de fonctionnaires de droit et de fait dont le but est de faire taire les opposants à l’immigration et d’aider les immigrés à violer la loi, etc.
Mais le mythe des “filières” et des “passeurs” permet de perpétuer l’idéologie marxiste : l’immigré n’est qu’une pôv’victime aux mains de méchants exploiteurs. Alors que les études montrent, au contraire, que ceux qui émigrent, ce sont au contraire des gens plus riches que la moyenne.
Pendant ce temps-là, les vrais négriers, qui ont des cartes et des écharpes tricolores plein les poches, gardent les mains fermement vissées sur les robinets de l’immigration, pour empêcher quiconque de les fermer.
Ils sont là, les chefs de la “filière”.
Guess
Remarquable commentaire…
Oui les négriers des temps “modernes” sont bien les politiques.