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Valeurs chrétiennes : Education

Enseignement : Ce sera de plus en plus difficile de toucher des moyens de l’État et d’assumer en même temps la mission d’éducation catholique

Enseignement : Ce sera de plus en plus difficile de toucher des moyens de l’État et d’assumer en même temps la mission d’éducation catholique

Communiqué du directeur de Stanislas suite à un article à charge de Mediapart :

François-Xavier Clément déclare à Boulevard Voltaire :

Stan’ fait partie des quelques établissements qui demeurent dans le réseau des établissements catholiques privés sous contrat capables d’assumer la totalité de l’éducation intégrale des enfants. Ils vont jusqu’au bout de ce projet d’éducation ayant pour but d’éveiller les enfants à l’accomplissement de leur vie physiologique, affective, spirituelle et intellectuelle. Cet établissement n’a finalement pas une place tout à fait légitime dans le service de l’État aujourd’hui, dans la mesure où, comme il est sous contrat, il se devrait d’être davantage immergé dans les valeurs de la République, comme le sont la très grande majorité des établissements privés sous contrat aujourd’hui.

Qu’entendez-vous par « valeurs de la République » ?

L’évolution de la société a conduit les catholiques, notamment dans l’enseignement catholique, à être de plus en plus marginalisés. En effet, la grande majorité des établissements ont évolué et se sont conformés pour ne pas augmenter l’écart entre la catholicité et le monde. Aujourd’hui les valeurs de la République conduisent à assumer l’idéologie libertaire, la doctrine LGBT, une laïcité avec une religion horizontale et pas trop verticale, et donc de penser un humanisme bon teint, plutôt que d’annoncer l’Évangile et la perspective du salut pour les enfants. Quand un établissement est immergé dans les valeurs de la République, il est devenu totalement compatible avec ce qui est attendu par le ministère de l’Education nationale et le rectorat qui leur donnent les moyens de vivre.

Ces attaques sont-elles monnaie courante ?

Les affaires qui ont fait le buzz ces 10 ou 20 dernières années concernant des choix courageux des établissements comme à Gerson, ont rendu les chefs d’établissement frileux et les ont encouragés à faire profil bas sur les valeurs et l’engagement militant d’un chrétien aujourd’hui. On est dans le monde mais nous ne sommes pas du monde. C’est une formule de l’Évangile, l’appel du Christ à ses disciples. En tant que catholiques, nous revendiquons que nous sommes dans le monde mais nous ne sommes pas du monde. La difficulté est qu’aujourd’hui il y a de très nombreuses attaques qui ne font pas toujours du bruit. Celle-ci en fait car il s’agit de Stanislas, mais il y a des attaques plus locales. Par exemple, deux garçons sont venus en jupe à l’école dans un établissement catholique de province. Il y a eu des attaques en justice, dans la presse pour faire reculer les chefs d’établissement qui s’y opposaient.

Quel est l’avenir des établissement catholiques sous contrat avec l’État ?

Cela va être de plus en plus difficile. Si l’enseignement catholique veut continuer à toucher les subsides de l’État, au niveau national et au niveau des collectivités territoriales, il n’aura plus le choix et devra rentrer définitivement dans les fourches caudines des exigences de l’État, notamment idéologiques. La dernière en date est une circulaire de septembre 2021 sur la question du choix de changement de sexe d’un enfant à l’âge du collège. Il est demandé par l’État d’accompagner ces changements de sexe dans tout établissement public ou privé sous contrat. L’enseignement catholique a même donné des orientations sur ce sujet à tous les diocèses pour qu’on puisse accompagner ces changements de sexe, sans que, dans certains cas, les parents en soient informés. Ce sera donc de plus en plus difficile de toucher des moyens de l’État et d’assumer pleinement et en même temps la mission d’éducation catholique.

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4 commentaires

  1. Médiapart, ce torchon pourri fétide comme l’est son patron, il n’y arien à attendre de ce genre de personnage sinon d’être conspué mais être conspué par ce monsieur et sa clique de hyènes est un honneur

  2. On ne peut pas être catholique et républicain.

    Nous sommes donc forcément des séparatistes.

  3. Mes parents qui voulaient nous donner une éducation catholique ont été obligés de nous envoyer mes frères et moi dans des pensionnats français à l’étranger car les congrégations enseignantes étaient interdites en France : cela se passait vers 1930 ! Rien de bon à attendre de la république et de ses “valeurs”, si l’on veut rester catholique dans notre patrie, c’est un fait!

  4. Toutes les dictatures du XXème siècle avaient bien compris que la meilleure façon de garder le pouvoir est d’arracher les enfants àleur famille, dès leur plus jeune âge, pour les endoctriner dans un moule unique, exclusif et obligatoire.
    Mediapart et son patron trotskiste, ayant fait ses débuts à Rouge et à la LCR quelques années avant Éric Coquerel, poursuit le même objectif que ses maîtres du siècle dernier, avec la participation active des ministres de l’endoctrinement national.

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