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France : Politique en France

Du quoi qu’il en coûte à la fin de l’insouciance

Du quoi qu’il en coûte à la fin de l’insouciance

Communiqué de l’AGRIF :

Macron nous a annoncé « la fin de l’insouciance » (sic !). Mais c’est un aveu énorme de sa légèreté jusqu’ici !

Est-ce le fait de ses vacances à Brégançon et d’une fébrile excitation de pensée sur son jet-ski, voilà que Macron semblait avoir peut-être accompli en ce mois d’août un véritable saut qualitatif brusque dans sa réflexion politique !

En effet, le mercredi 24, en ouverture du conseil des ministres, prenant des accents churchilliens, ne proclamait-il pas que devait venir « la fin de l’insouciance » ?

N’ajoutant pas cette fois son rituel « quoi qu’il en coûte », il soulignait au contraire que cela aurait un coût.

Certes, il parlait de la défense de la liberté et des sacrifices qu’elle peut exiger mais on demeure stupéfait devant la qualification de temps de l’insouciance qu’il osait implicitement attribuer à celui de ses premières années de gouvernement.

Hélas en effet, notre Macronéron a fait preuve, lui, d’une coupable insouciance devant l’incessante montée de l’immigration, avec pour corollaire non seulement la progression du multiculturalisme et de tous les déséquilibres sociaux qu’il engendre, mais surtout l’accroissement constant de la délinquance et de la criminalité que nul ne saurait nier.

Insouciance coupable encore devant la dégradation de notre système de santé publique avec les insuffisances pourtant très prévisibles en moyens et en personnels de nos hôpitaux.

Insouciance tragique encore face à l’affaiblissement en moyens et en hommes de notre armée confrontée en Afrique à la triple hostilité des islamistes et des respectives entreprises colonialistes de la Russie et de la Chine. Néanmoins, depuis des années, M. Macron semblait toujours plus se muer en gouvernant à la petite semaine, distribuant sans cesse, au dernier moment, des promesses de subventions à tout va, histoire d’étouffer des revendications dont une élémentaire prospective aurait pu pourtant prévoir l’inéluctable émergence.

Et que dire de la suppression de la centrale nucléaire de Fessenheim et autres centrales à charbon afin de complaire aux exigences des idéologues écologistes ?

Ce, alors que la France ne pèse quasiment rien dans les émissions de CO2 : cent fois moins que la Chine ou l’Inde respectivement…

Enfin, Macron est revenu en Algérie. Avec, à l’évidence, la ferme résolution d’être une fois encore très complaisant pour le gouvernement algérien sur la question de l‘histoire de la guerre d’Algérie.

Certains nous objecteront que ce n’est pas au moment où nous avons besoin d’hydrocarbures algériens pour pallier les coupures de gaz russe que l’on peut se permettre de chipoter sur les versions fellaghas de cette histoire.

Comment pourtant omettre le fait que l’Algérie ne vit, pour l’essentiel, que par le fait d’être une station-service de l’Europe ? On pèse certes aujourd’hui combien, en sus de la manière déshonorante par laquelle on a abandonné ce pays, le largage du Sahara fut une fantastique erreur.

Mais, quoi qu’il en fût, l’Algérie ne peut se passer aujourd’hui de nous vendre son gaz.

Quel est donc ce prurit qui pousse Macron à vouloir sans cesse rechercher avec l’Algérie un accord d’interprétation de l’histoire moderne des deux pays ? Comme si les Algériens ne voulaient pas toujours plus, mais jamais assez, d’une humiliation mémorielle de la France !

Et Macron se garde toujours bien de leur causer et de leur guerre civile des années 1990 entre FLN et islamistes, avec ses centaines de milliers de victimes, et de la façon dont ils traitent toujours la Kabylie pourtant plus que jamais légitimement avide d’indépendance.

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5 commentaires

  1. J’espère au moins que Macron aura obtenu une ristourne importante car, après tout, ce gaz qu’il est venu quémander servira à chauffer un nombre non négligeable d’Algériens voire de franco-algériens vivant en France. Ah pardon j’oubliais que les algériens en France étant, pour beaucoup, plus ou moins nécessiteux, c’est nous Français de toujours qui paierons les ristournes qui leur seront accordées sur le prix du gaz.

  2. Le jet-ski, c’est du rodéo sur l’eau.
    Meltoisan

  3. En fait, nous comprenons que Macron parlait pour lui et sa gestion calamiteuse. Finis les chèques à la volée, fini le déficit endémique de notre budget, finie la dette abyssale du pays, finis les discours soporifiques gloubi-boulga pour endormir l’électorat. Le voilà redevenu un vrai président de la République conscient de nos problèmes et prêt à les résoudre d’une manière réaliste et déterminée. Hourra !

  4. la fin de l’abondance, mais pour qui ? des millions de français la subissent depuis des années , aujourd’hui ils veulent qu’on économise dur le chauffage, que les zélites donnent l’exemple, en publiant les factures edf de l’élysée, des ministères, des préfectures avec 15% de baisse … à la saint glinglin je suppose

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